Epilogue

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Plusieurs jours après toute cette aventure, notre vie avait repris son cours. On était tous rentrés chez nous, heureux d'avoir fini et d'avoir enfin retrouvé Yuki, ce pauvre chien à l'origine de toute cette épreuve.

Notre périple avait ainsi porté ses fruits et en même temps stoppé le micro-génocide qui servait de vengeance à un homme cruel – ou plusieurs...

De toute manière, l'histoire était close car tous les cadavres de Rosenfeld avaient été retrouvés par les forces de l'ordre après notre fugue, comme si celui-ci les avait lui-même abandonné, dévoilant la vérité sur les nombreux mystères qui planaient depuis des années au-dessus des vies de nombreuses personnes. Bien sûr que les actualités du pays ne pouvaient ignorer ce qu'ils appelaient le miracle, mais aucune d'elles ne connaissait le coupable. On s'était tus, car on savait que cette histoire, pourtant réelle, était à dormir debout et que personne ne pouvait nous croire.

Rosenfeld était maintenant parti et plus aucun évènement étrange n'eut lieu chez nous. Je savais cependant, au fond de moi, qu'il allait revenir pour terminer d'accomplir sa vengeance et qu'on aurait sûrement un rôle à jouer dans toute cette affaire.

Certes il avait tout prévu pour éliminer Lockington et sa femme, mais ce dernier avait peut-être aussi prévu de prendre sa revanche. Enfin... tout cela n'étaient que des hypothèses et pour l'instant, notre vie redevenait tranquille. Restait à savoir pour combien de temps...

On avait également revu Maude pour lui raconter toute la vérité, elle semblait d'ailleurs heureuse de notre venue, car elle savait que son fils pouvait désormais reposer en paix.

Lucas qui m'était apparu en rêve une nuit. Etait-ce le signe qu'il quittait notre monde obscur à jamais ? Je ne savais pas mais c'est en tout cas ce que j'espérais pour lui.

Quant à Mattias et Jean, ils étaient venus nous rendre visite une dernière fois car ils allaient partir loin d'ici, pour continuer eux-mêmes le cours de leur vie. Ensemble, là où ils avaient toujours voulu être.

Nos parents, toujours dans l'ignorance de ce qu'on avait vécu, avaient pris quelques jours de congé pour passer les derniers jours de vacances avec nous.

*

Un matin, en me réveillant, je songeais justement aux quelques jours de repos qu'il restait avant la reprise des cours.

Je prenais mon petit déjeuner tranquillement à côté de Théo lorsqu'on a entendu sonner à la porte. En ouvrant celle-ci, j'ai découvert les parents de Léa, la mine grave. Je leur ai demandé ce qui s'était passé avant qu'ils me répondent d'une manière désemparée :

Léa n'était plus là.

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