Rébellion - Avengers X Mutants

Chapitre 8: Le clown

Mes amis sont euphoriques. Je passr plus d'une heure au téléphone avec eux avant de m'assoupir, l'esprit embrumé.

"William..."

Mon sang ne fait qu'un tour. Je me réveille en sursaut, trempé de sueur. Je frappe dans mes mains et regarde autour de moi: personne. Je regarde mon réveille, 5h36. Est-ce que ça vaut vraiment la peine de se rendormir? Je soupire et me lève. Je fait un rapide brin de toilette avant d'enfiler une tenue de sport. Je passe dans la cuisine prendre un verre d'eau fraîche et y laisse un mot.

"Je suis partis courir. Ne m'attendez pas ce midi. William."

Aussitôt le message signé que je cours déjà jusque la porte d'entré. Je claque la porte et inspire profondément. L'air frais et matinal décrasse mes poumons et dégage mes sinus. Je suis près. J'entame ma course dans l'allé qui mène au portail. Versailles serait jaloux en voyant cette allée somptueuse, sertie de rosiers venu du monde entier et aux senteurs multiples. J'arrive devant le portail. Je n'ai pas besoin de ralentir mon pas qu'il s'ouvre instantanément à mon approche. Je me lance dans les hauts quartiers de la cité, mon regard passe sur les villas voisines toutes plus belle et plus riche les unes que les autres. Exaspéré, je rabats la capuche de mon sweat sur ma tête et cours tête baissé.

Le temps passe et le soleil se lève petit à petit sur New-York. Mon estomac criant famine, je décide d'arrêter quelques instant ma course pour m'installer dans un café pas très loin de Central Park. Mon verre de jus de fruit dans la main, j'observe paisiblement la ville se réveiller peu à peu.

-William? s'exclame une voie derrière moi.

Je me retourne et constate qu'une étrange femme se trouve devant moi. Elle ne vient pas de la Terre, sa peau est violette, ses yeux globuleux sont noir comme le nuit et ses cheveux! Ses cheveux sont semblable aux tentacules d'une pieuvre.

-Excusez-moi, mais, est-ce qu'on se connaît?

-Suivez-moi! Vite! Il ne faut pas que l'on vous trouve ici! la jeune alien commence à paniquer.

Je me lève et l'attrape par les épaules. La pauvre femme semble affolée, déboussolée. Je peux sentir son cœur battre à la chamade.

-Calmez-vous. Respirez lentement, j'inspire et j'expire avec exagération pour qu'elle se calme.

Elle commence tranquillement à reprendre ses esprits, je peux alors la lâcher.

-Tout va bien, mademoiselle? reprenais-je inquiet.

-Suivez-moi, elle ne rajoute rien d'autre et fait demi-tour gauche en trottinant.

Intrigué par son comportement étrange, je la suis avec méfiance. Elle se dirige vers l'arrière-boutique et m'invite à y entré le premier. J'avance prudemment, la pièce est plongée dans le noir absolu. Par réflexe, je laisse mon esprit vagabondé en quête d'une quelconque forme de vie. L'écho de mes pas résonne dans toute la pièce. Après quelques mètres, je me retourne pour interroger une nouvelle fois la femme violette. Surprise! Elle n'est plus là. Je tourne sur moi-même en espérant la trouver en vain.

-Où êtes-vous? Si c'est une blague, elle n'est vraiment pas amusante!

Ma seule réponse est l'écho incessant de ma voie. Dans le monde commun, il n'y a qu'une règle pour un mutant comme moi: utiliser ses pouvoirs seulement en cas d'urgence. Ah! Mais j'oubliais! Je ne suis pas un mutant! A cette pensée mes sens s'emballent, mon cœur s'accélère et ma respiration se saccade. Un bruit métallique me fait sursauté. Je ne suis pas seul.

-William, ricane une voie rauque derrière moi, je crois que tu n'as pas compris ce que je tes dit la dernière fois, les lumières s'allument laissant place à un homme au visage masqué.

-Qui êtes-vous? Que me voulez-vous? hurlais-je.

-Comment ça qui je suis!? Tu ne me reconnais donc pas? crie l'homme. Mais que je suis bête! J'avais oublié, il retire alors son masque de clown, dévoilant ainsi son visage.

Son visage? Plutôt ce qu'il en reste. L'homme est complètement défiguré, une brûlure lui barrant le visage. En une fraction de seconde je le reconnu.

-Mike?

-Content que tu me reconnaisses Stark! Ça fait longtemps tu ne trouves pas?

-Ça tu peux le dire, ça fait quoi? Dix ans? Ta changé de look, ta maman à enfin arrêté de t'habiller avec un sac poubelle?

-Ne parle pas de ma mère de cette façon Stark! Tu risquerais de le regretter. Ton père n'est pas là pour sauver tes fesses cette fois! gronde Mike.

-Je n'ai besoin de lui pour te botté le cul Mike. Ton visage en est le témoins il me semble, je ne peux retenir un rire sadique. Qu'est-ce que tu veux Mikaël Ross? Qu'on en finisse une bonne fois pour toute.

-Je veux ma vengeance! hurle t-il à plein poumon.

Il charge. Quelque chose cloche, je sent qu'il y a quelque chose de différent. Il fonce droit sur moi avant de sauter dans les airs et de levé bien haut son point. La lumière réfléchit. Ayant compris, je me décale à fin d'esquiver le coup. Trop tard, je reçois son point en pleine face. Le craquement de ma mâchoire qui se brise résonne dans toute la pièce. Sous la force du coup, je tombe à terre sonné. Je m'attend à recevoir un nouveau coup mais il semble que mon assaillant préfère me les donner quand je suis debout. Je me relève et me retourne vers lui. Je saisis ma mâchoire et la remet en place illico. Je peux sentir que mes os se ressoudent déjà. Ross, quand à lui, me regarde ébahi.

-Il n'y a pas que toi qui à changé Ross. A mon tour!

Sans que je n'eu a formuler quoique se soit, un cercle de feu se forme autour de mon adversaire qui crie de surprise. Les flammes, sans que je n'ai de contrôle, commencent à l'élevées, formant ainsi une cage de feu. Brutalement, les flammes laissent place à des barreaux en fer, emprisonnant Ross avec elle.

-Qu'est-ce que... Comment t'as fait ça!? s'exclame Ross.

-Je... je ne sais pas, je regarde mes mains interloqué.

Je ne comprend rien à ce qu'il m'arrive. Depuis mon départ de l'école, mes pouvoirs ne cessent de se décuplés.

-Sors moi de là William! s'impatiente le prisonnier.

-Je ne sais pas comment faire imbécile!

"Laisses-moi faire William."

Je sent une douce énergie emplir mon corps. J'ouvre ma main devant moi, paume face à la cage, et je la referme doucement. La cage s'évapore et son occupant part en courant tout en me présentant ses merveilleux majeurs. Déboussolé, je quitte le café pour me dirigé vers Central Park.