Chapitre 17: Téléphone

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-Tu travailles pour qui ? Continue l'homme dans son interrogatoire.

-Pour moi même, répondis-je simplement.

-Ne ment pas.

-Ce n'est pas dans mon interêt.

-Vous avez beaucoup d'audace de venir jusqu'ici. Je dois dire que je suis impressionné, peut de gens on se courage.

-Peut de gens n'ont plus rien à perdre.

Il eu un silence. J'ai encore à perdre, mes amis, ma mère, mon père, et pourtant je viens de répondre que je n'ai plus rien. Après tout, je n'ai peut-être bientôt plus rien si Thanos revient.

-Je voudrais me reposer s'il vous plaît, déclarais-je. Être deux fois capturé dans la même journée se trouve être très épuisant.

-Vous n'êtes pas avec les Black Snake? Demande-t-il interloqué.

-C'est ce que je vous dis depuis tout à l'heure, je lâche un petit rire désespéré. Quel humain sensé les rejoindrais ? Je veux bien croire que je peux paraître fou mais pas au point d'en devenir un meurtrier.

L'homme ne dit rien. Il met un temps avant de réagir et de demander à m'emmener dans une cellule. À l'intérieur, on m'attache au mur du fond et on me retire le bandeau. J'ai pensé enfin voir la lumière mais il semble que la pièce soit plongé dans le noir le plus complet. À taton, je trouves un vieux matelas au sol, je m'allonge de tout mon long dessus et constate quelque chose de dur dans ma poche. Je touches et remarques qu'ils ont oublier de retirer le téléphone. Je le cache alors sous le matelas pour que personne ne le trouves. Je m'assoupis enfin, une sortie de secours s'ouvre à moi. Le matelas trop mou à mon goût, je sors et m'allonges sur le sol. Rapidement, je sombres dans un sommeil profond.

Quelques heures plus tard, on frappe à ma cellule. La lumière s'allume et je constate que je suis enfermé dans une pièce métallique sans aucune ouverture apparente. Sous la porte, quelqu'un glisse le fameux bandeau de la veille.

-Met le, m'ordonne une femme dont je reconnais la voix.

-Bonjour, grognais-je.

-Mettez ce bandeau et face contre terre.

Résigné, je m'exécute en ronchonant. J'indique que je suis près et la femme entre pour me détacher de mes liens afin d'en mettre d'autre. Elle me soulève et me bouscule pour me forcer à avancer. Elle me conduit au travers des couloirs sans un mots.

-Où allons-nous ? Demandais-je.

-Il faut que vous mangiez un minimum et que vous vous douchiez avant de continuer l'interrogatoire. On ne voudrait pas que vous mourriez avant de nous avoir tout dit.

-Sympathique, répondis-je avec sarcasme.

Par le bruit, je comprend que nous somles arrivé dans un grand réfectoire où beaucoup de monde mange. À mon arrivé, un grand silence s'installe.

-Bonjour tout le monde ! Dis-je gaiement. N'ayez crainte, continuez vos conversations, cette jeune femme me tiens avec une poigne de fer.

-Tais-toi et mange ! Grogne-telle en me poussant sur une chaise.

-Je crains qu'il me soit compliqué de mangé avec les mains dans le dos, très cher.

-Débrouilles toi, ne vas pas croire que je te donnerais à mangé comme les bébés.

-Vous êtes sans cœur mademoiselle.

Elle ne répond pas et commence à mangé. Je me penche sur mon plateau pour renifler.

-Des cornflakes et un jus d'orange, simple mais efficasse, annonçais-je.

Il n'est pas question pour moi de leur montrer de quoi je suis capable sans être sûr du côté où je me trouve. Alors, je plonge simplement ma tête dans le bol de céréales ce qui provoque un rire générale. Je peux même entre la jeune femme ricaner tant le spectacle devait être hilarant.

-Vous riez de mon triste sort ? Déclarais-je faussement indigné.

-Tu viens d'où ? Demande-t-elle plus sérieusement.

-De la ville, un truc complètement différents d'ici quoi.

-Tu dois venir d'une sacré ville pour parler de cette façon.

-Disons que j'ai eu de la chance sur certain point.

-De quel ville viens-tu ? Demande-t-elle chaleureusement.

-Je vous préfères dans cette humeur plus conviviale mademoiselle. Pour vous répondre très honnêtement, puisque je n'ai rien à cacher, je viens de New York.

-Et comment se nome mon cher prisonnier de guerre ? Demande-t-elle sur le même ton joueur.

-Hélas, madame ! J'ai mentis, je commence à jouer tel un comédien. Je n'ai rien à cacher, sauf mon identité.

-Pourquoi ? La jeune femme se refroidit d'un seul coup.

Je reprends mes esprits avant de terminer ma tirade.

-Je ne sais pas où je suis. Seulement quand je le saurais, alors, je vous dirais qui je suis, pas avant.

Énervée, la femme ne me laisse pas le temps de terminer mon petit déjeuné et me balade dans les couloirs. Elle me pousse alors dans une pièce à la chaleur des plus étouffante. Elle me détache et me laisse. Je retire le bandeau, j'étais seul. Un savon m'attend avec des vêtements propres. Je ne perds pas de temps et me déshabilles. Je fais coulé l'eau brûlante sur ma peau avant de me savonner. Enfin propre, je me sèches et enfile la tenue. Je replaces le bandeau sur ma tête et toque à la porte.

-J'ai terminé.

-Met toi face au mur et main derrière toi.

Je m'excécutes et la jeune femme entre alors. Et me menotte de nouveau et on sort des douches. De nouveau, elle me trimballe dans le dédale de couloir avant de s'arrêter et de pousser une porte. Elle me place sur une chaise et mis attache. J'entend un raclement de gorge qui signifie que l'homme d'hier est de retour. La jeune femme lui murmure quelque chose d'inaudible à l'oreille avant de partir.

-C'est une belle ville, New York, commence-t-il. Voilà plus de vingt ans que je n'y suis pas aller. Mais passons, ce n'est pas le sujet de cette entrevu. Vous avez deux possibilité. Sois vous coopéré et vous serez libre d'aller ou bon vous semble dans le bâtiment, sois vous vous taisez et vous retourner dans votre cellule sans manger. Et ceux, jusqu'à que vous soyez près à tout nous raconter. Ma question est très simple: Qui êtes-vous ?

-Je crains de ne pouvoir vous répondre. De plus ma cellule me manques, si vous voulez bien mit raccompagner.

Sans un mot, l'homme me détache et me racompagne gentiment jusqu'à ma cellule. Il referme la porte et je me jette sur le matelas pour attraper le téléphone. Je l'active et constate que j'ai une barre de réseau. Je vais dans les contacts, un seul numéro y est marqué: Steve Rogers.

Rébellion - Avengers X MutantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant