Chapitre 6: Retour à la maison.

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La petite fête se déroule dans la joie et la bonne humeur. Malheureusement, toutes les bonnes choses on un fin et il est venu l'heure pour moi de partir. Après de multiples accolades et quelques larmes versées, la foule insiste pour un discourt.

-Et bien, comment dire... Nous faisons partie d'une grande famille, chacun se doit de veiller sur les uns et les autres. Aujourd'hui, je rentre chez moi pour finir de préparer le voyage de mes amis et moi même pour rejoindre la Rébellion. Et je vous jure, mes frères, mes sœurs, que dès lors qu'on l'aura trouvé, on viendra vous chercher. Tous ceux qui veulent se battre et qui contrôle un minimum leurs facultés pourront venir, les autres continueront de grandir, de s'amélioré ici en sécurité. Les temps changent mes amis, et il est temps de botter le cul au Titan violet ainsi que ses sbires!

La foule en délire hurle de joie, frappant des pieds et applaudissant mon discourt de toutes leurs force. On me porte et me jette en l'air en m'acclamant. Quand enfin mes pieds retrouvent le sol, on se dirige tous ensemble dans l'entrée. Au bout de l'allée, on peut voir le taxi qui m'attend. Je jette un dernier regard à l'école avant de les saluer de la main et de sortir. Seul Rose, Ice et Logan m'accompagnent.

Le chauffeur prend ma valise et la dépose non sans douceur au fond de son coffre. Sans un mot, il regagne sa place en attendant que je me décide à entrer.

-Fais bonne route, m'enlace Rose. Passe le bonjour à tes parents de notre par.

-Je ne m'absente seulement quelques jours, de toute façon vous me rejoignez dimanche à l'aéroport, la rassurais-je.

-Et si quelqu'un te faut chier, il sort ses griffes d'adamantium, dit lui que je me ferais un plaisir de lui tailler une nouvelle barbe.

-Très amusant Log', je pouffe de rire face à son sérieux.

-Pour ma par, je suis la si tu as un problème de frigo, il me fait un clin d'œil complice.

-Allez les gars, souriez un peu, on dirait qu'on ne va plus jamais ce revoir!

-Aller file! rouspète Rose. Ton chauffeur t'attend et il ne faudrait pas que tu rate ton avion.

Je me contente de sourire avant d'entré à l'arrière du petit véhicule miteux. La voiture démarre et le paysage commence à défiler devant mes yeux, je passe un dernier coucou à ma petite bande avant de ne plus les apercevoir. On passe le grand portail et le chauffeur s'engage sur la voix. L'aéroport n'étant qu'a quelques minutes de l'institue, je n'ai pas eu le temps de rêvasser. Je paie le conducteur avant de sortir du véhicule et me m'engager dans l'aéroport de Washington.

Je connais le chemin par cœur pour l'avoir pris des dizaines de fois. La queue n'est pas très longue ce qui me permet d'être rapidement installé dans l'avion. En bon milliardaire que je suis, j'ai pris la classe éco. J'ai pas vraiment envie de devenir comme mon père à péter plus haut que mon cul sous prétexte que j'ai de l'argent. On peut dire que ma mère m'a inculqué de grandes valeurs en m'apprenant que l'argent ne fait pas le bonheur, alors disons que je me contente du strique minimum.

20h06, New York.

Mon vol se passe sans problèmes. Une heure trente plus tard, me voilà à New York. Je sors de l'aéroport avec ma valise pour essayer de prendre un taxi. Il y a du monde ce soir, les aliens peuplent les rues en sympathisant avec mes congénères humains. Je ne peux pas nier le fait que certain extraterrestre sont bienveillant à notre égare.

-Monsieur Stark, me fait sursauter une voix.

Je me retourne pour voir Happy, un des plus fidèle ami de mon père depuis des années et chauffeur personnel.

-Happy!? je me précipite dans ses bras. Qu'est-ce que je suis content de vous revoir, mais ça fait vingt ans que je te dis de m'appeler William! Combien de fois il va falloir que je te le répète?

-Désolé, l'habitude monsieur. Votre mère à tellement hâte de vous revoir qu'elle m'a prié de venir vous chercher. Venez, la voiture est par là.

Il attrape mon bagage et marche droit devant lui. Garé sur le bord de la route, une BMW noire aux vitres teintés de la même couleur nous attend. J'entre à l'intérieur et Happy démarre le bolide. Les rues et les lumières de la grande ville défile sous mes yeux en un spectacle des plus magnifiques.

-Comment vas-tu Happy? Mon père ne ta toujours pas augmenté?

-J'essaie toujours, monsieur, sourit ce dernier.

-Quel ingrat, depuis combien de temps travailles tu pour lui déjà?

-Si ma mémoire est bonne, c'est ma trente sixième années à ses côtés.

-Mon pauvre, ça fait seulement vingt ans pour ma par et j'en peux déjà plus, on rigole à cœur joie. Que c'est-il passé depuis ma dernière venu?

-Je ne suis pas le plus apte à vous en parler, monsieur. Disons que les choses ont changés.

-Comment ça? Happy? Happy ne fait pas la sourde oreille!

Rien à faire, il ne veut rien entendre. La fin du trajet se déroule dans un silence de mort. Je sent qu'il s'est passé quelque chose, quelque chose de grave. Quand enfin la voiture s'arrête, je me précipite pour sortir. Je monte quatre à quatre les marches menant à la porte d'entré de la villa. J'entre précipitamment à l'intérieur en appelant mes parents.

-Maman? Papa? Je suis rentré!

Je cours jusqu'au salon et ce que j'y vois me pétrifie. Ma mère, allongé sur les genoux de mon père semble malade à en crevé. Mon père lui caresse sa chevelure rousse devenu terne son regard dans le vide.

-Maman? Maman, qu'est-ce qu'il se passe? Tu es malade? Je peux te soigner maman, elle se redresse en souriant.

-William, elle essaie de se lever mais ses jambes se dérobent sous son poids.

Je l'a rattrape en même temps que mon père et on la repose délicatement sur le divan. Je contemple ma mère avec les larmes aux yeux. Son visage habituellement rosi et joufflu est d'un blanc cassé, verdâtre, creusé, ses yeux d'un bleu pétillant de joie ont perdu de leurs éclats et de leur folie, ses lèvres sont craquelés de toutes pars. Son corps s'est amaigrit, elle semble si fragile.

-Qu'est-ce que tu lui a fait!? hurlais-je à plein poumons sur mon père.

-William, intervient ma mère à bout de souffle. Il n'y est pour rien mon amour.

-Je vais te guérir maman, je place mes mains sur ses tempes pour découvrir son mal mais elle les retire.

-Tu ne peux rien faire mon chat, quelqu'un d'autre avant toi à essayé mais a échoué...

-Cette personne n'est pas aussi forte que moi!

-William, arrête, s'il te plaît. On naît pour mourir un jour, et le mien est bientôt proche mais je ne veux pas gâcher les derniers instant de ma vie. Je veux en profiter avec toi pour partir avec le sourire.

Rébellion - Avengers X MutantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant