Chapitre 25: D'où viens-tu?

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J'ai perdu la notion du temps, je ne saurais dire si je fixe l'enveloppe sans bouger depuis deux secondes ou bien dix minutes. Tout ce que je sais en cet instant, c'est que cette maudite enveloppe n'ai rien à faire ici. Je dois prendre mon courage à deux mains pour m'approcher d'elle, je tend délicatement la main pour l'attraper mais à son contacte, une grande décharge électrique se répend dans tout mon corps. Je ne sais pas si c'est mon imagination ou réel, je ne sais plus rien. Je tente à nouveau de la prendre, cette fois-ci, c'est la bonne. Je m'assois sur le carrelage froid de la salle de bain et dévisage l'enveloppe entre mes mains. Elle est abîmée par endroit, parfois déchiré et semble avoir une dizaine d'années à son actif. Je la retourne, elle est aussi vierge d'inscription que de l'autre coter. Je frôle du doigt l'ouverture, si elle est bien ce que je penses être, une nouvelle étoile brille alors dans le ciel. Ma gorge se noue et j'entreprend de l'ouvrir quand quelqu'un toque à la porte, me faisant sursauter au passage. Je me lève et pose l'enveloppe sur le lit avant d'aller ouvrir. De l'autre coter de la porte, c'est le choc. Ma mère se tient devant moi resplendissante, en bonne santé et avec vingt ans de moins. Ses cheveux roux sont attaché en une haute queue de cheval bien serré, son tailleur bleu roi met en valeur sa silhouette fine et gracieuse.

-Bonjour, me dit-elle souriante, je suis Pepper Potts, je venais voir si vous étiez à votre aise.

Sans trop comprendre ce qui me passd par la tête, je la prend brusquement dans mes bras en respirant son parfum florale, toujours le même vingt ans plutôt. Elle se racle la gorge et je la relâche aussi brusquement que je l'ai enlacé. 

-Désolé, c'est juste que... Enfin, vous comprendrez plus tard, une larme perle sur ma joue et je me précipite pour la retirer. Tout vas bien ici, merci.

-Bien, si vous le voulez bien je vais prendre vos affaire sale, elle entre dans la chambre rapidement et entre dans la salle de bain.

Elle attrape toutes mes affaires et sort en me laissant seul, livré à moi-même. Je referme la porte et m'installe sur le lit, je regarde l'enveloppe tout en réfléchissant. Etre coincé ici n'est peut-être pas une malédiction, peut être que c'est une chance de rattraper le temps perdu. Satisfais, je range l'enveloppe dans un tiroir, je l'ouvrirais seulement quand je rentrerais à mon époque, pour l'instant, pas besoin de s'alarmer. Je regarde l'heure, 14h39, voilà déjà trois heures que je suis ici.

Au même moment, point de vue de Stark père.

-Stark, que faites vous? demande Banner inlassablement.

Pour un scientifique avec sept doctorats à son actif il n'est pas très futé. Je ne répond pas et continue mes calculs. Cependant, je ne m'attend pas à ce qu'il m'attrape par le col pour m'obliger à lui faire face.

-Attention à ce que vous faites Banner, notre ami le monstre vert va sortir si vous continué, le provoquais-je.

-Je sais me contrôler Stark, mais je serais parfaitement capable de le laisser sortir pour qu'enfin vous daignez m'expliquer ce qui se passe dans votre tête

Je soupire et me dirige alors vers le bureau. Je regarde les papiers sans trop savoir ce que je cherche avant de me tourner vers mon ami.

-Je ne sais pas comment il a sut, si c'était un coup de chance ou autre chose mais le gosse avait raison! ma mâchoire se raidit. J'ai peur de devenir comme mon père Bruce.

-Tony, vous n'êtes pas et vous ne serez jamais votre père. Vous lui êtes supérieur en toute chose. Il ne faut pas vous inquiétez, expliquez moi maintenant ce que vous contez faire avec ce gosse.

-Très simple, je vais construire une machine détectrice de mensonge. Je sais c'est complètement idiot mais c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour le moment, impossible de contacter Thor ni de voir l'avenir alors...

-Et si justement c'était notre moyen de savoir! s'émerveille Banner.

-De contacter Thor? je viens de vous dire que c'était impossible.

-Non, de voir l'avenir! On sait que le Tesseract sert à voyager partout dans l'Univers d'après Thor. Imaginez un seul instant qu'il y est un autre objet qui contrôlerait le temps.

-Elle est peut être pas si mal finalement mon idée de détecteur de mensonge, soupirais-je.

-Enfin Stark, ayez un peu d'imagination!

-Je n'ai pas de temps à perdre pour des enfantillages! hurlais-je. Maintenant j'ai du travail! je m'en vais de nouveau faire mes calculs.

Banner me laisse seul. Lui et ses idées farfelues! A dire qu'après on dit que c'est moi le gamin de la bande.

Plus tard dans la journée, point de vue de William.

Je suis plus que lassé de faire les cents pas dans ma chambre quand je me résigne à sortir dans le salon. Personne en vue, j'allume la télévision et m'installe confortablement sur le canapé. Je zappe quelques chaines avant dans choisir une, un documentaire animalier sur les chevaux sauvages en Amérique. Pourquoi pas? Ça peut être intéressant. Je n'ai pas le temps de mis plonger complètement que le bruit reconnaissable de l'ascenseur m'interrompt. Je me tourne vers la personne en question qui vient d'arriver et je ne pus m'empêcher de sourire. C'est le comble quand même, me voilà face à un homme coincé dans le futur, sortant juste de 70 ans de sommeil. Et moi qui suis coincé dans un passé où je n'ai jamais même existé.

-Bonjour, s'avance le héro, je ne crois pas vous avoir déjà vue dans le coin, mais bon, si vous êtes là c'est que vous devez être important alors, je suis Steve Rogers, il me tend la main et je fit de même.

-Je suis William, c'est tout ce qu'il faut retenir.

-Qu'est-ce qu'il vous amène ici? me demande le Captain.

-Voyez vous, je ne le sais pas moi-même. Je me suis réveillé ce matin sur Miami Beach et me voilà ici. Disons que je suis un ami.

Il se contente de me regarder d'un air suspicieux. Je ne peux pas dire grand chose d'autre, Banner et mon père doivent déjà être assez secoué.

-Je venais chercher Owena pour une séance d'entrainement, ça vous dit de venir?

-Avec plaisir, j'éteins la télé et suis le héro jusque la chambre de la jeune fille.

On toque et elle ouvre la porte le sourire aux lèvres. Bien que sur des béquilles, elle s'engage dans le couloir devant nous et avance bien plus vite.

-Aller le troisième âge! On se dépêche un petit peu!

-On n'a pas un train à prendre il me semble Owena, plaisante l'homme.

On entre dans l'ascenseur et Rogers choisit oralement l'étage de la salle d'entraînement.

-Alors William, d'où venez-vous? me demanda-t-il.

-Je suis originaire d'ici mais j'ai vécu à Washington pendant treize ans, maintenant je suis en Sokovie.

-Je comprend, ça doit être un sacré choc de se retrouver ici s'en trop savoir pourquoi, ajoute Owena.

-En effet, je dois maintenant trouver le moyen d'y retourner.

Ils se regardent un peu surpris.

-Je suis désolé de sembler un peu à coter de la plaque mais on va dire que ma vie est assez compliqué en ce moment. C'est assez difficile à comprendre et bien trop long pour vous l'expliquer.

-Ça tombe bien, ajoute Rogers, aujourd'hui on fait une séance de méditation, chacun pourra parler librement de ses problèmes.

Super... 

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