Rébellion - Avengers X Mutants

Chapitre 18: L'appel

Je lance l'appel. La sonnerie sonne une première fois. Une seconde fois, Rogers décroche ! Une troisième fois, la tension monte. Une quatrième fois, l'espoir s'en va peu à peu...

J'allais raccrocher quand quelqu'un répondit.

-Stark ? Ça doit faire vingt ans ! S'exclame un homme.

Mon sang ne fait qu'un tour et je raccroche. Non seulement Captain America est belle et bien en vie mais il me semble avoir reconnu la voix de mon geôlier. Il semblerait que je suis prisonnier de ma propre quête.

Je ne peux retenir un cri de joie. Je me met à sauter sur le matelas, heureux. Je cours jusque là porte pour appeler le garde. Malheureusement, mes chaînes me rattrapent et je tombe au sol. Sonné, je me relève difficilement. Je ne veuc pas perdre de temps, je décide alors de briser mes pouces pour pouvoir sortir. J'attends quelques minutes qu'ils se resoudent et je fonces à la porte. Je tambourine la porte et hurle. Après quelques instant, quelqu'un ouvre. Je lui saute dessus et le plaque contre le mur.

-Guide moi jusqu'à Rogers ! Ordonnais-je excité.

-Plutôt mourir, enchéri le garde.

Par instinct, je lui brise le bras gauche en un claquement de doigt. Le garde crie de douleur avant d'accepter ma proposition. Il me guide à travers le dédale de couloir en veillant à ce que personne ne nous remarque. On arrive face à une porte blindé que le garde pousse. Malheur à lui, il vient tout droit de me conduire jusqu'au réfectoire. Tout le monde nous dévisage avant de comprendre la situation. Ils se levent tous et pointent leurs armes sur moi.

-Crétin ! Lançais-je au garde en l'attrapant par le coup. Écoutez moi bien, je suis de votre côté, amenez moi jusqu'à Rogers s'il vous plaît. C'est urgent.

-T'inquiète pas que tu vas y aller, gronde une voix de femme que je reconnais.

Je me tourne vers la gauche et remarque une jeune femme métissé avec des yeux d'un noir profond, des cheveux frisés dans une coupe à la garçonne et d'un bleu océan.

-Bi, bien le bon, bonjour mademoiselle, bégayais-je face à sa beauté envoutante.

-Lâche le, grogne-t-elle comme une lionne.

-Seulement si vous m'apportez Rogers ! Hurlais-je.

-Je suis là, appelle le concerné à l'autre bout de la pièce. Vous êtes en mauvaise posture, relâchez mon ami et il ne vous sera fait aucun mal.

Je tourne le garde face à moi pour le regarder dans les yeux. Je suis en colère face à lui mais je ne peux pas lui en vouloir, j'aurais fait la même chose. Je pose alors ma main sur son bas cassé et laisse mes facultés faire le reste. Il eu un craquement sonnor, signe que son bras vient d'être soigné. Le garde touche son bras émerveillé. Je l'invite à rejoindre ses camarades avant qu'ils ne se jettent sur moi.

-Attrapez le ! Hurle la jeune femme.

Le troupeau commence à foncer droit sur moi.

-STOP ! Criais-je en plaçant mes mains en face de moi.

Un silence fut. J'ouvre les yeux et remarques qu'ils sont tous fligé comme des statues. Tous sauf Rogers. Il s'avance vers moi inquiet.

-Arrêtes ça, gronde-t-il.

Je me concentre et fais repartir les guerriers qui se stopent nette face au Captain.

-Écoutons ce qu'il a à nous dire, déclare Rogers.

Je m'avance alors face à eu. Je me racle la gorge avant de commencer.

-La grande question est qui je suis ? Tout le monde veut le savoir, tout le monde veut savoir de quel côté je me bat. Et bien sachez que je suis de votre côté ! Sachez que je suis William Anthony Howard Stark, fils unique de Tony Stark. Je suis un mutant et je suis venu me battre à vos côtés.

-Er qu'est-ce qu'il nous prouve que tu es bien le fils de Stark ? Demande Rogers suspicieux.

-Mon père m'a donné ceci avant de partir, je sors le téléphone de ma poche et appelle le Captain. Et il m'a dit une chose avec, appelle en cas d'extrême urgence.

À la fin de ma phrase, le téléphone de Steve sonne. Il regarde le nom afficher avant de le regarder.

-Cela ne prouve en rien que tu es son fils, tu pourrais l'avoir voler, déclare-t-il.

-Quel fou essayerais de voler Tony Stark ? Demandais-je. Posez moi n'importe quelle question qui pourrais vous prouvez que je suis bien son fils.

Rogers réfléchit un instant avant de répondre.

-Quelle est la plus grande peur de Tony ?

-Ressembler à son père, répondis-je. Ce qu'il a finalement fini par être. Son père était obsédé par vous, Tony était obsédé par une certaine Owena.

-Dit moi une chose que seul Tony Stark sait.

Je dois réfléchir un instant avant de répondre finalement.

-Il a construit dans le dos de ma mère un labo secret derrière la bibliothèque, à l'intérieur se trouve tout un musé avec vos costumes et ses vieilles armures.

Le Captain sourie face à ma réponse. Il s'approche de moi et me flanque une tape sur l'épaule.

-On peut lui faire confiance, déclara-t-il finalement.

Je ne peux retenir un soupire de soulagement face au verdict final.

-Attendez, quoi ? S'exclame la jeune métisse. C'est si simple que ça ?

-Apparemment, oui, sourit Rogers.

-Mais...

-Pas de mais Leyha, interrompt le Captain. Il est de notre côté. Que tout le monde retourne à ses occupation ! Et toi, il se tourne vers moi, tu viens avec moi.

D'un pas hésitant, je suis le héro au travers les couloirs pour arriver dans son bureau. Deux gardes et une porte en Vibranium le surveillent. À l'intérieur, la pièce est tout à fait sobre et étroite.

-Une si grande prudence pour un si petit endroit, déclarais-je en tournant sur moi même pour contempler la pièce.

-C'est plus qu'un simple endroit ici, il me lance un regard complice.

Je dois dire que pour ses cent vingts ans passés, il est sacrément bien conservé. Il ressemble juste à un homme d'une quarantaine d'années encore en pleine forme. Sa barbe taillé lui donne un côté sage et fait ressortir ses yeux bleus ciels. L'homme, avec sa carrure, présente une allure de confiance et chaleureuse.

Dans mes pensées, je ne le vois pas sortir un télécommande de sa poche. Il me regarde et souri avant d'appuyer sur un bouton.

-Attention à la réception.

Aussitôt sa phrase terminé que je sens le sol se dérobé sous mes pieds. Je hurle et commence ma chute dans un long puis sombre, sans fin.