Chapitre 22: Salle de classe

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Contrairement à Steve Rogers, Thor n'a prit aucune rides en vingt ans. Il ressemble toujours, trait pour trait, au photo et statue que mon père entrepose dans son musé secret. Je regardes un temps l'homme avec admiration.

-C'est donc ici que vous vous terrez depuis vingt ans? demandais-je en plaisantant.

-Non, il ricane à ma plaisanterie, je suis ici depuis huit ans. J'ai vécu seul ici pendant deux ans et puis Rogers m'a contacté. Il cherchait un endroit pour accueillir une armée. Alors, maintenant voilà où on en est, il ouvre ses bras pour indiqué tout l'étage.

-Et vous étiez où pendant les douze autres années? je vois son visage s'assombrir.

-Il m'a fallut du temps pour accepter, il se racle la gorge gêné et je ne cherchais pas à en savoir plus. Passons, vous cherchiez quelque chose?

-Heu, non, je visites seulement. Je suis arrivé il y a peu.

-Ah! Et quels sont les résultats de vos testes?

-Je les passes demain, à huit heures, je lui souri.

-Vue l'intelligence de votre père, vous finirez chez les scientifiques! il me flanque une nouvelle tape dans le dos.

-Et vous, je tousses pour cacher ma douleur. Pourquoi n'êtes vous pas cher les guerriers?

-Je sais déjà me battre, il est évident que je viennes louer ma force à ces ouvriers!

-Oui, excusez-moi je suis un peu bête, je ricanes. Je vais vous laissez travailler, une visite cher les guerriers m'attends.

-A la revoyure! sur ce, il saute.

Il atterrit souplement et légèrement au sol. Bien que mon cœur bat à la chamade face à cette rencontre des plus surprenante, je passes mon chemin et continue sur la passerelle. Je montes les escaliers et pousse la porte de fer avec un étrange dessin. Je l'observe attentivement, c'est un blason avec un casque médiéval doré sur un fond rouge. Je suis si absorbé dans le dessin que je ne vois pas la hache qui vient d'être lancé dans ma direction. Je la reçois dans le mollet, arrachant un cris de surprise au passage. Je me tournes alors vers les guerriers,  en colère. Ils me regardent tous avec fureur et appréhension.

-Qui a lancé cette hache? demandais-je en essayant de me calmer.

Pas de réponse, j'attrapes le manche et tire d'un coup sec pour la retirer de ma jambe. Je la prends à pleine main avant de la lancer, sans regarder, en direction d'un mannequin. Par le bruit et leur yeux ébahi, j'en conclus que j'ai bien visé.

-Alors? Qui? réitérais-je.

Je sent l'atmosphère se tendre. Certain chuchote entre eux, indécis. Je suis sur le point d'exploser quand un homme s'avance alors. Son visage est caché sous une capuche mais à l'œil il est un peu plus petit que moi. J'avance d'un pas et le dévisage.

-C'est moi, dit-il en retirant sa capuche.

A sa vue, je ne pus m'empêcher de rire. Il rie avec moi et on se prend mutuellement dans les bras.

-Logan! Crétin! m'exclamais-je. Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonnes pas de te voir ici. Depuis quand tu es là?

-Depuis qu'ils t'ont capturé, j'allais tout de même pas te laisser dans la merde tout seul! il rie.

-Mais Rogers m'a dit qu'il avait envoyé des personnes vous chercher, je le regardes intrigué. Vous n'étiez censé arriver que cette après-midi.

-Bah! Les autres sont retournés à l'avion, ils ont dus les trouvés depuis le temps! De t'façon ils peuvent pas le piloter sans toi ce truc, il m'inflige une claque dans le dos. Trêve de bavardage, on ferait mieux de remonter.

-Tu me fais visiter?

-En quelques sortes, dépêches-toi avant que je ne change d'avis!

Il me fait faire rapidement le tour des guerriers avant de remonter d'un étage. Le hall des scientifiques est bien calme. Certaines personnes passent dans les couloirs sans se préoccupé de nous, leur visage rivé dans une paperasse infinie. On continue d'avancer dans le couloir principale, les têtes d'ampoules frappent frénétiquement sur leur clavier, écrivent de longue formule mathématique sur des tableaux ou encore dessinent de nouvelles amures. C'est impressionnant. Je regarde un instant mon ami, il semble s'amuser de la situation.

-Qu'est-ce qu'il te fais rire? demandais-je agacé.

-Ta tête, il me bouscule contre le mur.

Fatigué de résister, je me me laisse lourdement tomber contre le mur, ouvrant la porte au passage. Je m'étale de tout mon long sur le sol, je peux entendre Logan rire. En ronchonnant, je me relève et constate que je suis dans une salle de classe occupé par des élèves et leur professeur. Par  ailleurs, celui-ci me regarde énervé. Il n'est pas très grand, avec beaucoup de cheveux blanc et une carrure de rugby-man. Il me dévisage et je fais de même.

-Jeune homme, à qui ai-je donc affaire? me demande-t-il.

-Je m'appelle William, monsieur. Je vous prie de m'excuser pour cette interruption, je ne suis pas très doué avec mes jambes, la classe rie.

-Je préfère l'appellation Docteur, si cela ne vous ennuie pas. Maintenant filez, à moins que vous ne soyez une nouvelle recru.

-Pas encore, désolé. Au revoir, je sors de la salle et envoie valser Logan. Crétin!

Il me rie au nez, plié en quatre. Il s'arrête, constatant enfin que je ne rigole pas. Il me regarde droit dans les yeux intrigué par mon manque d'humour.

-Détend toi un peu gamin! dit-il de sa voix rauque.

-Tu me fais vraiment honte par moment Log', je continue mon chemin dans le couloir. Tu as plus d'un siècle d'avance sur moi et pourtant tu es toujours aussi immature qu'un enfant de dix ans!

Il m'attrape par le bras et me plaque au mur. Je viens de toucher une corde sensible. Je peux sentir son cœur battre à mille à l'heure tellement il est proche. Sa respiration est saccadé, comme s'il vient de courir un marathon. Il s'avance pour me glisser un mot à l'oreille. Son souffle chatouills mon coup qui me fait frissonner.

-Ne joue pas au plus mature avec moi, gamin. Quand tu auras traversé tout ce que j'ai vécu sans jamais te plaindre, tu pourras venir me faire la leçon, sur ces mots il me relâche brutalement.

Je n'ai jamais vue mon ami dans cet état. Il marche devant moi, la tête baissée, le mouvement haché de sa respiration m'indique qu'il pleure. Il frappe violemment le mur du point.

-Logan, s'il te plait attend! l'appelais-je.

Il m'ignore. Je cours le rattraper et prend son bras. Il se retourne alors et voit rouge. Il me pousse avec un tel violence que je tombe au sol sans pouvoir rien faire. Il se jette alors sur moi et commence à me donner des coups au visage. Je peux sentir le sang qui could de ma bouche. Je suis incapable de bouger, comme si mon corps accepte une punition mérité. 

"William, pour comprendre le présent, il faut comprendre le passé. C'est dans le passé qu'on trouve l'avenir, me chante à nouveau la voie de cette femme inconnu dans ma tête."

Rébellion - Avengers X MutantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant