Rébellion - Avengers X Mutants

Chapitre 10: Mr. Howlett

Comme prévu, vingt minutes plus tard, Logan revient avec des habits. Je me change et on sort de la ruelle. Une certaine tension pèse entre nous. On continue de marcher sans rien dire jusque la gare. De là, on monte dans un taxi qui nous ramène à la maison. Je paye notre chauffeur et sors du véhicule, Logan me suit de près.

-Avant que tu ne rentres, évites de parler des Avengers ou de quoi que se soit qui est un rapport avec son ancienne vie. On ne dormira jamais sinon.

-Entendu.

Je pousse la porte d'entrée et ma mère se jette sur moi. Je la serre fort dans mes bras soulagé.

-Où étais-tu? J'étais morte d'inquiétude!

Je ne sais pas quoi répondre. Je regarde Logan en espérant intérieurement qu'il se taise. Je ne veux pas inquiété ma mère, elle a déjà bien assez de problème comme cela. Je me racle la gorge avant de lâcher ma mère.

-Maman, je te présente Logan. C'est un ami de l'institue.

Elle s'avance vers lui et lui tend sa main qu'il serre avec sourire.

-Enchanté Madame Stark, c'est un plaisir de vous rencontrez, annonce Logan avec une courtoisie que je ne connais pas.

-De même pour moi, depuis le temps que j'attends ça, vous êtes le premier ami qu'il nous présente. Mais je vous en pris, entrez. Nous allons bientôt dîner, et s'il vous plaît, appelez moi Pepper.

-Je vous remercie, Pepper.

C'est dingue comment le matou est devenu tout mielleux soudainement. Lui qui est habituellement si sauvage, il me montre une facette de lui que je ne connais pas.

Ma mère nous invite au salon où mon père se tient à table, lisant silencieusement son journal. A notre arriver, il relève sa tête pour nous observer intrigué par notre invité. Il se lève pour se mettre face à nous.

-William! Tu es rentré, ta mère était morte d'inquiétude. Je vois que tu nous ramené un invité, il dévisage mon ami du regard. Tony Stark, il tend sa main au matou.

-Logan, répond le mutant en hésitant à lui serrer la main.

Je dois lui donner un discret coup de coude pour l'incité à prendre la main de mon père. L'atmosphère est tendu. Heureusement ma mère arrive avec des couverts supplémentaires pour notre invité.

-Assez-vous, le dîner est près! s'exclame ma mère avec son enthousiasme habituel.

On s'assoit et ma mère revient avec un plat fumant. Elle le dépose sur la table et l'odeur de la dinde rôti me mis l'eau à la bouche. Avec se plat succulent, des pommes de terres sautés qui ravivent les papilles, en voilà un repas de roi. Chacun à notre tour, on reçoit une bonne par et quand tout le monde est servit, le repas débute. Silencieusement au début, personne ne parle, on est tous absorbé par cette merveilleuse et goûteuse dinde. Mais le silence est brisé par ma curieuse de mère.

-Vous vous connaissez depuis longtemps avec William? demande t-elle.

Logan repose ses couverts et s'essuie la bouche avec sa serviette avant de parler.

-Et bien, depuis son arrivé à l'institue. Il a très rapidement commencé à me coller et il ne ma jamais quitté depuis.

-Vous devez être à l'institue depuis longtemps, pourtant vous ne semblez pas bien plus âgé que mon fils, s'intrigue ma mère.

-Ne vous y méprenez pas, je suis bien plus vieux que je ne le laisse paraître, ricane Logan.

-Nous avons le même don, Logan et moi, on peut guérir nos blessures.

-Ce qui nous rend quelque peut immortels, continue mon ami.

-Immortel? s'interroge mon père. C'est une véritable malédiction, il attrape son verre et le but d'une traite.

-Disons plutôt que notre vieillissement est ralentit, on peut vivre quatre fois plus longtemps qu'un humain ordinaire mais comme eux, on finira par mourir, rectifie Logan.

-Et vous en êtes où, dans votre immortalité? demande mon père en se redressant.

-Je vais bientôt fêter mon cent trente septième anniversaire.

-Si on prend la moyenne de quatre-vingt ans pour la vie humaine et qu'on la multiplie par quatre on obtient trois cent vingt ans pour votre moyenne de vie, on retire cent trente sept pour obtenir cent quatre-vingt trois ans de vie restante en moyenne, calcule mon père.

-C'est exact, souri mon ami.

-Mes calculs sont toujours exact, ajoute mon père sans modestie.

-Votre famille ne vous manque pas? demande ma mère attristé par la nouvelle.

-Mon père est mort quand j'étais jeune. Par la suite, je me suis enfuis avec mon frère, on a vécu un certain temps ensemble et on c'est finalement séparé. Je dirais que seul ma mère me manque, Logan parle de son ancienne vie avec une facilité peu commune.

-Tu t'es toujours appelé Logan? demandais-je à mon tour.

-Non, avant je m'appelais James Howlett. J'ai changé de nom quand celui qui m'a fait ça, il sort ses griffes d'adamantium, m'a effacé la mémoire. J'ai pris une nouvelle identité qui est resté depuis.

-Fascinant! mon père se redresse de sa chaise pour mieux observé les griffes de mon ami.

-Tout mon squelette en est recouvert, ce qui le rend indestructible.

Mon père ce réinstalle au fond de son siège. Son regard vient de retrouvé de l'éclat de curiosité. Je connais bien trop mon père pour ne pas savoir que quelque chose se trime derrière sa tête.

La fin du repas se termine dans une bonne ambiance et des discutions bien remplient. Les verres s'enchaînent à une vitesse folle pour Logan et mon père, à un tel point que ma mère doit, malgré sa fatigue, confisquer les bouteilles de vin pour les mettre sous clef.

-Bon aller, fini de rire, il faut que je m'en aille, le mutant essaie de se lever mais ses jambes se dérobent sous ses pieds.

-Hors de question! Tu restes ici! T'as vue dans quel état tu es? je dois le prendre dans mes bras pour le porter à la chambre d'ami la plus proche.

Je retire les draps avant de poser mon ami dans le lit et de lui retirer ses chaussures. J'ai à peine le temps de rabattre la couette sur ses épaules que le matou ronfle déjà. Je retourne sur la pointe des pieds au salon et remarque mon père allongé dans l'un des canapés, dormant paisiblement. Ne voulant pas le réveiller, je lui apporte simplement une couverture. Je le borde convenablement avant d'éteindre les lumières et de me retirer dans ma chambre. Je regarde l'heure, 2h06. Bien trop épuisé, je retire simplement mes vêtements pour y garder juste mon caleçon avant de me faufiler dans la chaleur de mes draps.

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Bonne année!