Chapitre 24: Qui es-tu?

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-Explique nous ce que tu fais ici, dit Banner en s'approchant calmement. Et comment es-tu entré?

-Le problème, si je vous entièrement la vérité, vous allez me prendre pour un fou et m'envoyer tout droit en prison, je baisse la tête tourmenté.

Je tourne de nouveau la tête en direction de la jeune femme qui a enfiler un peignoir à fin de cacher son corps. Elle se tient debout, sur sa seule jambe et me dévisage de haut en bas. Quand mon regard croise le sien, je peux sentir mes muscles se raidirent instantanément. Cette jeune femme dégage une force et un pouvoir hors-norme, presque dangereux. C'est Stark qui me fait sortir de ma transe en claquant des doigts devant moi agacé avant de se tourner vers la jeune femme.

-Owena, rhabille toi. Les examens sont fini pour aujourd'hui, ordonne le milliardaire.

Owena, son nom résonne dans ma tête comme une chanson. Ce nom, je l'ai entendu tellement de fois qu'il m'est devenu insupportable. Je ne peux m'empêcher de la regarder s'en aller avec colère et dégoût.

-Reprenons, commence Banner. Qui es-tu?

-Je m'appelle William.

-William comment? demande sèchement mon père.

Je le regarde dans les yeux avant de répondre.

-Je suis William Anthony Howard Stark, ces mots me brûlent la gorge. Je suis votre fils. Du moins, je vais le devenir.

Il y a un grand silence, Banner me regarde paniqué à la recherche d'une explication avant de jeter un regard à son acolyte qui lève les yeux sur moi avant d'exploser de rire. Il applaudit et s'essuie les yeux qui pleurent de rire. Banner le joint quelques secondes plus tard et ils rirent ensemble pendant cinq bonnes minutes.

-Vraiment très drôle gamin, réussi à articuler mon Stark de père encore sujet au fou rire. Je dois te dire qu'on ne me l'avais jamais faites celle-là! Tu en as d'autre des comme-ça?

-Ecoutez moi! criais-je pour qu'ils arrêtent enfin de rire. Je suis pas du-tout en train de rire! Je suis né à New-York le 25 mai 2018, ma mère est Viginia Potts qui prit le nom de Stark le 27 août 2017 et mon père est Anthony Howard Stark. Je sais que ça parait complètement fou mais je me suis réveillé à Miami ce matin dans le même état que vous actuellement.

-Supposons que ce que tu dis est vrai, et que je serais alors ton père dans le futur, tu dois bien avoir un truc pour me prouver que ce que tu dis est vrai.

-Vous plus grande peur est de reproduire ce que vous avez vécu avec votre père avec vos propres enfants, déclarais-je sans réfléchir. Loki a été forcé d'attaquer New-York, le véritable ennemis n'est pas lui mais Thanos, un titan fou qui veut détruire la moitié de l'Univers et soumettre l'autre partie en esclavage. Loki pourra confirmer mes dires. 

-Loki est enfermé sur Asgard en ce moment même, ajoute Banner, ça me parait compliqué de lui parler.

Sans un mot, Stark père s'installe en douceur sur une chaise, son regard perdu dans le vide. Je le fixe intensément, priant intérieurement pour que tout cela lui suffise.

-Stark? appelle Banner sans succès. Stark? dans un soupire, le milliardaire revient parmi-nous.

-JARVIS, donne une chambre au gamin, répond simplement le milliardaire.

-Bien monsieur, déclare l'intelligente artificielle. Suivez-moi jeune homme.

Le bruit des portes de l'ascenseur me fait sursauté. Je me retourne et marche dans sa direction sans un mot de plus. Avant que les portes ne se referme, je vois mon père écrire des calculs complexes sur son tableau. Quelque chose me dis qu'il a eu une idée de génie. L'ascenseur l'arrête et ouvre ses portes sur un salon des invités. Une odeur alléchante d'omelette me dirige vers la cuisine. Mon estomac crie famine. Je stoppe mon pas en remarquant la jeune femme de tout à l'heure préparant son repas. Curieux de connaitre l'obsession de mon père pour cette jeune femme, je décide de mettre de coter ma rancœur pour essayer de faire connaissance. Je me racle la gorge pour prévenir de ma présence. Owena se retourne face à moi.

-Bonjour, me dit-elle avec un grand sourire. Je m'appelle Owena, vous voulez manger quelque chose? J'ai fais trop d'omelette mais je peux faire autre chose si vous voulez.

-Bonjour, heu... Merci beaucoup de votre proposition, l'omelette me conviendra très bien si ça ne vous dérange pas.

-Il n'y a aucun soucis, elle me fait un clin d'œil, installez vous, je vais vous sortir des couverts.

Elle sort d'un placard une assiette et d'un grand tiroir de somptueux couverts. Elle les pose délicatement face à moi et me sers généreusement. Par politesse, j'attend qu'elle s'installe à son tour avant de déguster. 

-Je m'appelle William, on peut ce tutoyer non? On semble avoir le même âge.

-Oui, sans aucun soucis, elle avale une bouchée de son repas avant de reprendre. Tu comptes rester longtemps ici?

-Disons que je suis coincé ici contre mon grès, elle ricane.

-Comme ça on sera deux.

On termine le repas en silence et je la devance pour débarrasser la table. Je retourne en sa compagnie au salon et essaie d'appeler FRIDAY, oubliant mon changement d'époque. Owena se moque de moi face à mon erreur.

-FRIDAY? Cela m'étonnerais qu'il y est un jour une intelligence artificielle avec ce nom ici. T'es vraiment bizarre toi, elle rie.

-Tu veux pas m'aider plutôt au lieux de rire bêtement, je voudrais aller prendre une douche.

-Fais pas ton rabat joie, JARVIS donne une chambre à William s'il te plaît.

-Prenez le couloir sur votre droite, c'est la première à gauche, répond l'I.A.

Je laisse alors la jeune femme en plan et fonce dans ma chambre. Son luxe, ancien à mon goût, ne m'impressionne pas et je fonce sous la douche. En sortant, je remarque une pile de vêtement propre posé sur le lit. Je les enfile et m'assois sur le lit, contemplant la ville qui grouille de monde, d'humain pour une fois. Mon cœur se serre de douleur, sans aucun contrôle, mes larmes perlent sur mes joues. Je dois prendre un oreiller pour étouffer un crie de rage. Après une demi-heure, mes maux semblent s'apaiser. Je me dirige de nouveau dans la salle de bain pour s'asperger le visage d'eau froide. Une fois calmer, je retourne dans la chambre et manque de tomber à cause de mes affaires laissés par terre. Je me retourne face au coupable qui n'est rien d'autre que mon pantalon quand je remarque alors le téléphone de mon père ainsi que le bout d'une enveloppe marronné déjà vue auparavant.    

Rébellion - Avengers X MutantsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant