Chapitre bonus

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Bonjour. Ce chapitre est un double chapitre. Âme sensible s'abstenir, contient scène de viol entre chats. LES SEULES PARTIES DU TEXTE QUE LES AMES SENSIBLES PEUVENT LIRE SONT EN GRAS. AME SENSIBLE S'ABSTENIR JE NE LE DIRAIS PAS UNE 2 E FOIS, NE ME DITES PAS "JE SUIS CHOQUE(E)", JE VOUS AIS PREVENUS OK ? 

Un jour plus tôt... 

Pdv : Nuage Brisé 

Nuage Brisé humait l'air à la recherche d'une potentielle proie. Elle sentit l'odeur de Tempête de Faucon dans les parages et des cliquetis s'approcher d'elle. Elle se retourna vivement et cligna des yeux en voyant son ancien ami devant elle. Ils ne se parlaient plus depuis qu'elle lui avait dit qu'il ne comptait à ses yeux que comme un ami. Mais ses yeux bleus glacés crépitants à sa vue et son sourire narquois ne présageaient rien de bon. 

« - Salut, Nuage Brisé... » lança t-il. 

Son souffle sembla résonner dans les oreilles de l'apprentie brune. La façon dont il avait prononcé ces paroles lui semblait assez malsain. Elle se crispa. Le jeune guerrier plissa les yeux et fit claquer sa queue dans sa direction. Elle sembla s'apprêter à s'éloigner. 

« - Désolée, Tempête du Faucon, ce n'est pas le moment de parler, je dois chasser, tu sais, il y a beaucoup de bouches à nourrir en ce moment, tu devrais faire de même, » dit-elle, l'air gêné. 

Celui-ci avança d'un pas vers elle et la toisa d'un regard glacial. Un silence étrange s'installa entre eux. Nuage Brisé aurait bien voulut s'en aller, mais elle se trouverait impolie. Elle recula lorsqu'il s'avança encore vers elle, jusqu'à ce qu'elle soit coincée par un arbre. ( NdA : l'arbre qui fait chier xD ) Tempête du Faucon la plaqua soudainement contre l'arbre et se colla à elle. Il le fixa dans les yeux. 

« - La chasse peut bien attendre, on devrait plutôt profiter d'être rien que tous les deux... » 

Une lueur de panique s'alluma dans les yeux de Nuage Brisé. 

« - Tu n'oserais pas ? » s'étrangla t-elle en laissa échapper quelques larmes. 

Les yeux du guerrier brun brillèrent d'une lueur mauvaise. 

« - Pourquoi je me gênerais ? Tu m'a fait mal, Nuage Brisé. Ça t'amuse de me faire ça ? Je t'aimais de tout mon cœur, tu le sais très bien. Et toi, pourquoi tu ne m'aimes pas ? Je suis ton seul ami, pourtant, j'étais toujours là pour toi ! Tu te rappelles ? Quand on était chatons, tu m'avais révélé que tu m'aimais en secret ! Pourquoi tu m'a mentis, Nuage Brisé ? Aujourd'hui, je suis prêt à te faire payer pour ce que tu as fait ! Je veux que tu pleures, que tu souffres et que tu saignes, tout comme moi quand je t'ai perdu ! 

- Mais... je ne t'ai jamais fais saigner, Tempête du Faucon ! » protesta t-elle, mal à l'aise. 

Il devint rouge de colère. Il lui était impossible de contenir toute la colère et la haine qu'il avait en travers de la gorge. 

« - Ah oui ? Nuage Brisé, tu n'es qu'une ignorante ! Tu n'a pas vu tout ce sang ? Tu n'a pas vu que je me mutilais ? » cracha t-il

 Nuage Brisé était sans voix. C'est vrai, elle venait de remarquer ses pattes toutes couvertes de plaies plus ou moins profondes, dont certaines plus récentes qui saignaient encore un peu. Elle sentait que mentalement, elle ne pourrait pas supporter plus de reproches. Elle se sentait si mal que son ventre se noua. 

« - Tu t'en fiches complètement de moi, c'est ça ? Allez, dis-le si ça te chantes ! » continua t-il, des larmes de fureur coulants sur ses joues. « Je te promets que tu vas vite regretter tout ce que tu m'a fait ! » 

Sur ses mots, il l'écrasa violemment ventre contre sol et lui maintenu les épaules, griffes sorties. L'apprentie serra les dents et couina lorsqu'elle sentit le sang couler le long de ses épaules. Lorsqu'il la saisie par la peau du cou, elle fut parcourue d'un frisson désagréable ; elle ne s'attendait pas à en arriver là, malgré ses doutes. Une grande frayeur la crispa et fit monter la pression qu'elle ressentait quand le pelage de Tempête du Faucon se colla au sien.

 Elle cria sous l'impact lorsqu'il commença à la pénétrer. Elle sentait son regard brûlant et son souffle haché dans son cou. Ses pattes tapotaient le sol, provoquant une émotion sensuelle. Elle n'arrivait pas à croire qu'il lui en veuille autant, mais à vrai dire, la seule personne qu'elle aimait était Pelage D'écureuil. Elle sentit une douleur intense la parcourir lorsque le mouvement sembla accélérer. Elle entendit le rire sournois de son agresseur. 

Il haletait tant l'effort était intense, mais ne semblait pas vouloir la lâcher. Ce moment lui parut une éternité lorsqu'il poussa un miaulement rauque de jouissance, quand le sang commença à couler sur son cou, ce moment où elle se sentit obligée de hurler de douleur. Elle ne pouvait plus supporter. Une mêlée d'émotions déferlaient en elle à toute vitesse ; elle pleurait, elle criait, mais sans que personne ne semble l'entendre. Sous la menace qu'il exerçait sur elle, elle était impuissante. 

Au moment où elle crut que son cœur avait lâché, Tempête de Faucon l'arracha violemment d'en dessous de lui et la projeta dans la poussière. Elle baignait maintenant dans son sang. Elle se contractait dans tous les sens tant la douleur qu'il lui avait infligée était puissante et intense. Elle ne savait même pas comment elle pouvait encore respirer après un tel calvaire. 

« - Si tu tiens à rester encore en vie, ne t'avise pas de dire à qui que ce soit ce que je t'ai fais subir ! » menaça t-il en grognant. 

Il s'éloigna sur ses mots. Nuage Brisé était incapable de bouger. 


Une heure avant le baptême d'apprenti de Nuage de Folie... 


Petite Folie essayait à nouveau de rentrer au camp comme la dernière fois où sa fratrie l'avait laissée seule. Elle allait encore se faire gronder, comme toujours... Allez, je le connais ce chemin... se dit-elle. Pourtant, elle n'arrivait pas à retrouver sa route, et avait l'impression de tourner en rond. Elle entendit des pas, et n'eut pas le temps de se retourner qu'on l'avait déjà plaqué ventre au sol. Elle reconnaissait cette odeur... Patte d'If ! Elle se crispa en se rappelant comment il était avec elle. 

« - Patte d'If ? Qu'est ce que... 

- Chut ! Laisse toi faire... » 

Avant qu'elle ait eu le temps de comprendre, il l'attrapa par la peau du cou et, sans crier gare, la pénétra avec une telle violence qu'elle hurla et se débattit dans tous les sens. 

« - Arrête, reste calme, tu ne me facilite pas les choses, tu sais... Reste avec moi et profite ! » 

La chatonne écaille n'arrivait pas à y croire. Ils n'étaient encore que des chatons et elle subissait ça ! Elle pleurait et gémissait, si bien qu'elle n'eut même plus le temps de respirer. Lorsqu'il commença à grogner de désir, c'en était trop ; elle le repoussa en arrière et lui infligea un gros coup de griffe sur la truffe. Elle n'hésita pas à détaler et retrouva son chemin cette fois sans encombre. 

LGDC Tragédies ~ Cycle 1 ~ Tome 6 ○ Jouer avec le Feu ○Où les histoires vivent. Découvrez maintenant