Chapitre 5

172K 7.7K 951
                                    

Je retourne dans mon bureau et je commence à trier les mails et les diverses factures. Je sais que ça va me prendre un temps fou, mais après tout c'est mon travail maintenant.

Je mets énormément de temps à comprendre l'organisation des factures étant donné que personne ne m'aide ou essaye de me montrer la procédure.

Ce n'est qu'après avoir rangé deux factures que Sylvia vient de voir.

-''Tu es prête ?'' Elle sourit.

-''Comment ça ?'' Je réponds.

-''C'est l'heure. A moins que tu veuilles faire des heures supplémentaires.''

-''Déjà ? Mais je n'ai trier que deux factures.'' Je me lamente.

-''Tu aurais dû me dire que tu avais besoin d'aide.''

-''Je n'allais pas te déranger avec ça, tu as d'autres choses à faire beaucoup plus importante que trier des factures.''

-''Je t'aurais aider quand même.''

-''Merci, je le saurais pour la prochaine fois. Par contre rentres si tu veux, il faut que je finisse ça avant demain.''

-''Tu es sure ?''

-''Absolument.'' Je souris.

-''Bon comme tu voudras. J'y vais alors, bonne soirée et bon courage."

-"Merci à toi aussi."

Elle me fait un signe de main et se dirige vers la sortie.

Je m'effondre pratiquement sur ma chaise quand je vois tout ce qu'il me reste à faire. J'ai envie de pleurer et de tout lâcher mais je ne peux pas. Je veux avoir mon année pour pouvoir intégrer l'entreprise que je veux et ne pas être au poste de secrétaire où je n'y connais rien.

Je regarde les employés autour de moi et je suis verte de jalousie quand je vois tous ce qu'ils font. Ca a l'air tellement passionnant et captivant.

Je décide d'arrêter cette torture et je repars dans mes papiers presque en pleurnichant.

Les personnes commencent à partir, même monsieur Harvidson.

Il me lance les clés que je rattrape par reflex malgré ma surprise.

-''Vous pouvez fermer l'agence et éteindre toutes les lumières quand vous partez ?''

-''Oui bien sur. Comptez sur moi monsieur." Je souris.

Son visage reste de marbre et il quitte mon petit bureau.

Ce n'est qu'à vingt-deux heures trente que je finis enfin mon calvaire. Je prends mes affaires et les clés de l'agence et je ferme tous les ordinateurs, ce qui me prend encore un temps fou.

Ma tête me fait un mal de chien et j'ai hâte de rentrer chez moi pour aller me coucher.

Je me dirige vers l'ascenseur après avoir éteint toutes les lumières.

Au moment où je vais pour appuyer sur le bouton une silhouette se place devant moi.

Je pousse un petit cri mais je m'arrête quand j'entends le rire le plus désagréable au monde :

Celui de Zack.

-''Il n'en faut vraiment pas grand chose pour vous faire peur.'' Il continue de rire.

Je profite qu'il fasse noir pour rouler des yeux.

-''Pouvez-vous vous décaler pour que je puisse rentrer dans cet ascenseur.'' Je soupire en appuyant sur le bouton à plusieurs reprises.

Love In Job.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant