Chapitre 8

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Le lendemain je me réveille et je pars prendre mon petit-déjeuner. Cette fois-ci je suis la première et je m'installe à une table isolée du bruit.

Je me prends à manger et j'attends que Zack arrive.

Mon téléphone se met à sonner et je vois que c'est Dean qui m'appelle :

-''Allô ?'' Je commence.

-''Salut Julie, tu vas bien ?''

-''Oui ça va et toi ?''

-''Moi ça va toujours. Je voulais savoir si tu arrivais à supporter Zack aussi longtemps.'' Il rigole légèrement.

-''Au début c'était vraiment difficile mais hier je ne sais pour quelle raison, il m'a demandé pardon.''

-''Ah oui ? C'est étonnant de sa part.''

-''Oui vraiment, alors j'espère qu'aujourd'hui ça va aller mieux.''

-''J'espere pour toi. Si je t'appelle c'est pour savoir quand est-ce que tu rentres exactement ?''

-''Dans deux jours normalement.''

-''C'est super, ça te tenterait qu'on aille diner ensemble ?''

-''Oui avec plaisir.''

-''Oh super, tu m'appelles quand tu rentres ?''

-''Sans problème.''

-''Bonne journée alors !''

Je sens son enthousiasme dans sa voix

-''Merci à toi aussi.''

Je raccroche et je me tourne vers la mer en attendant Zack.

Je resterai bien là encore une semaine, il fait tellement beau. Contrairement à New-York où il pleut en continue.

Je bois une gorgée de mon chocolat chaud et je mets mes lunettes de soleil.

Cela fait maintenant une demi heure que Zack n'est pas arrivé, ce n'est pas que je m'inquiète mais je trouve ça bizarre.

La serveuse m'annonce que le buffet du petit-déjeuner ferme et que c'est le moment ou jamais de me resservir, je me lève donc pour prendre deux-trois viennoiseries pour Zack.

Je les enroule dans une serviette et au moment où je quitte la salle je le vois presque courir pour rentrer.

-''Trop tard, ça vient de fermer.''

-''Fais chier ! J'ai super faim en plus.''

Je lui tends la serviette avec les viennoiseries, il me regarde inquiet.

Il commence à les sentir.

-''Ne t'inquiète pas, je n'ai pas mis de poison dedans.'' Je dis en roulant des yeux.

-''Tu es sur ? Parce que quand j'y pense je me rends compte que je ne te connais pas si bien que ça. Tu peux très bien être une criminelle.''

-''Oh non je suis démasquée.'' Je dis en faisant semblant d'être triste.

-''Par contre tu n'es vraiment pas quelqu'un de marrant.''

Je soupire.

-''Bon, si tu ne les mange pas, je le fais.''

-''Tu n'es pas assez grosse comme ça ?''

Je fais un léger mouvement en arrière et je le regarde perplexe. Donc hier n'était en fait qu'une simple illusion.

-''Je rigole, détends toi.'' Il rit.

-''Toi non plus tu n'es pas quelqu'un de marrant.''

Il croque dans son croissant et ferme les yeux comme pour savourer sa bouchée.

Love In Job.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant