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Je termine mon assiette puis, je remonte à l'étage chercher l'essuie glace, pour nettoyer les fenêtres.

Il devait être environ 22h, j'avais fait 5 fenêtre environ, il faut dire qu'elles étaient grandes!

Arriver à la 6ème fenêtre, je me retourne et m'aperçois que Luis me fixe.

Je fais comme si de rien était puis je me retourne et continue d'astiquer.

Mais ça me démangeait, je n'arrivais pas à me concentrer!

Je me retourne, et penche la tête.

Moi : Quoi?

Luis : Qué? (Quoi?)

Moi : Pourquoi tu me....regardes comme ça?

Luis : Je te regarde comment?

Moi : Je sais pas, tu me fixes là.

Luis : Non. Je te regardes juste.

Moi : C'est quoi la différence?

Luis : Retourne nettoyer les fenêtres chica!

J'avais le mort qu'il me parle comme ça, mais je me retourne et continue de nettoyer les fenêtres, en lançant quelque fois des regards distrait vers un Luis qui continue de me fixer.

Après avoir finis toutes les fenêtres, il était 00h20. Je tenais à peine debout, j'étais vraiment crever.

Je rejoins Luis qui était assis sur le canapé dans une autre pièce de l'entrepôt avec d'autres hommes, en train de compter des....petits sachet blanc, avec de la poudre blanche, de la drogue.

Je n'en avait jamais vu autant.

A vrai dire, je n'en ai jamais vu de ma vie.

Luis ne m'avait pas encore vu, j'étais caché derrière la porte, je le regardait, lui, puis les sachets, puis lui, puis les sachets....

L'homme : Entonces la chica? (Alors la fille?)

Luis : Callate la boca. (Ferme ta bouche.)

Quand tout à coup, un homme se retourne vers moi avec des gros yeux puis dit : Quién es ella? (C'est qui elle?)

Luis se retourne d'un coup sec, et me regard, il serre les mâchoires et les poings, puis fronce les sourcils.

Mama j'avais peur!

Puis il se retourne vers les hommes et dit : Espérame aquí. (Attendez là.)

Puis les hommes acquiescèrent et retourne compter les billets.

Luis se lève d'un coup, et me pousse violemment à l'extérieur de la pièce et referme la porte derrière lui.

Il me pousse contre un mur, me regardent dans les yeux.

Je le regarde.

Nos souffles se mélangent.

Son visage se radoucit.

Nos bouches se rapproches.

Une irrésistible attraction se produit alors entre nous, c'est inévitable, indéniable.

Puis, la réalité vient à frapper.

Le visage de Luis se durcit d'un coup.

Alors c'est comme ça? J'ai eu un échantillon du côté doux de Luis, ou était-ce un mirage?

Luis recule son visage, et re-fronce les sourcils, puis m'attrape les épaules et les pousses fortement vers le mur, j'avais mal au dos, il me tenait trop fort!

Luis : Por qué? (Pourquoi?)

Moi : Quoi?

Luis : Qui t'as dit de venir?

Moi : Mais....

Luis : Càllate!

Moi : Je voulais juste te dire que j'allais....

Luis : J'ai dit chut! Tu fais du bruit pour rien!

On est rester comme ça deux bonne minute puis, j'avais envie de partir. Même si au fond de moi, je voulais rester indéfiniment dans cette position.

Moi : Je peux aller d....

Luis : Chut...

Puis il avance sa tête vers la mienne, tout se passe si vite, il plaque ses lèvres sur les miennes, avec tendresse, ce qui m'étonne chez Luis. Je lui rend évidemment son baiser.

Cette fois, je n'ai pas ressenti le petit picotement minime que j'ai eu lors'que Ayman m'a embrassé. Cette fois, mon estomac a fait la Hola, des milliards et des milliards de papillons me parcourait le corps dans ma tête c'étais Bagdad.

Puis, il se recule, me regarde dans les yeux, moi j'étais complètement perturbé. Je vous jure, j'étais embarrassée, gênée...

Puis là, Luis dit quelque chose qui me casse tout mon délire, mon coeur s'est détruit en mille morceaux, je sentais mon corps raidir, mes chevilles trembler.

Luis : J'te fait de l'effet, comme toutes les autres, vous êtes toutes les mêmes.

Puis il se recule en cachant un rire minime, et retourne dans la pièce rejoindre ses potes.

J'étais encore là, comme une conne, à attendre, au milieu du salon de ce vaste entrepôt.

J'étais perdu, oui, perdu.

Car j'aimais cet homme.

J'aimais mon propre kidnappeur

Kidnappée par un LatinoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant