Kidnappée par un Latino

34

Cette après-midi fut dur est longue. (J'abuse!)

Il était 17h30, ça venait de sonner, je sors de la classe en vitesse et je croise Liliane, avec un regroupement de gens autour d'elle, puis dès qu'elle m'aperçois, tout le monde s'éloignent.

Liliane : Tiens, te voilà.

Je passe à côté d'elle sans me retourner : Qu'est-ce que tu veux?

Liliane : T'as trouver une nouvelle proie à ce que je voie!

Je me retourne d'un coup.

Moi : D'accord, et alors?

Liliane : Tu oublies si vite Ayman?

Moi : Si tu le dis.

Je me retourne pour partir, puis elle me dit : En tout cas, ça va pas durer entre toi et....l'autre!

Sans me retourner, je pars rejoindre Camelia et Kaylia au fond du couloir en lançant un "Si tu veux".

Moi : Salut les filles!

Elles n'ont pas répondu, elles ne me regardaient même pas dans les yeux.

Moi : OH?

Kaylia : Salut.

Moi : Qu'est-ce qu'il y'a?

Camelia : Y'a une rumeur sur toi, et j'ai pas envie de traîner avec toi...

Moi : QUOI? PARDON?

J'hurlai dans le couloir.

Kaylia : A ce qu'il paraît t'es...une...

Moi : Une quoi?

Camelia redresse la tête d'un coup, et sans sourire : Une pute.

Elles s'apprêtent à partir quand j'attrape l'avant-bras de Camelia et le sert de toute mes forces.

Moi : T'y crois?

Camelia baisse la tête.

Moi : Je te parle, répond.

Kaylia s'approche, et d'un revers de main, me pousse pour que je lâche le bras de Camelia.

Kaylia : Oui, oui on y croit, et ne vient plus nous parler, on a une réputation à tenir.

Puis sans un mot, elles partent en me dévisageant de haut en bas.

Je comprend rien, qui a lancé ces rumeurs? Comment elles ont pu y croire?

J'étais seul dans le vaste couloir, quand je sens une présence derrière moi.

Je me retourne.

Moi : Adrian...

Adrian : Qu'est-ce que t'as?

Moi : Adrian je suis une pute moi?

Adrian ouvre grand ses yeux : Non. Pourquoi?

Moi : Je suis une salope moi?

Adrian : Non Lilou!

Moi : Une kehba, c'est ça?

Adrian : J'ai jamais dit ça.

Puis j'ai une poussée d'adrénaline, je pousse Adrian violemment et tout en partant en vitesse, je cris à Adrian: "DE TOUTE FAÇON JE M'EN FOU DE CE QUE VOUS PENSEZ".

Je descends les escaliers puis part en courant dans la cour, dés que j'y arrive, tout le monde se retourne vers moi, j'entend des gloussements, des messes-basses, des petits rires, des gens qui me dévisagent.