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L'école ne m'attire plus en ce moment, je n'y vais plus. Les examens de fin d'année sont dans un mois mais j'en ai rien à faire.

J'allai à l'école un jour sur deux, c'est tout. Joy venait pratiquement tous les soirs dormir à la maison sans même que mes parents posent des questions.

Louise m'emmenait au restaurant tous les week-end pour que je vois mes amis et cela me remontait que vaguement le moral.

À vrai dire, j'ai passé ce mois-ci à faire des recherches sur les troubles bipolaires. J'ai fouillé google et les bibliothèques. J'ai lu des livres de psychiatrie, j'ai vu des films, j'ai lu des témoignages... Tous revenaient à la même chose : le risque de suicide.

Je savais que ça allait me tomber sur la gueule, sans même que je puisse le voir une dernière fois.

Et c'est arrivé.

Un beau soir de fin Mai, le vent étai chaud, le temps sentait le bonheur, j'étais affalée dans mon canapé avec Joy et mes parents. Même ma soeur nous accompagnait. Tout paraissait beau, et redevenu à la normal.

Mais ce n'était qu'une illusion alimentée par le chagrin.

La porte a toqué, puis tout est redevenu sombre.


- Marisol ! Viens voir ! cri ma soeur


Je cours vers la porte d'entrée, sans une grosse envie et avec cette flemme qui me disait que c'était sûrement Gabriel, Thomas, ou même Maria.

Puis je me suis positionnée face à la porte, et j'ai vu le visage creusé, cerné et entièrement meurtri de la mère de Nathan.


- Bonjour Gladys. je lâche

- Salut Marisol.


Elle s'est approchée de moi et m'a encerclée de ses bras fins.


- Je suis désolée de ne pas t'avoir contactée, j'ai vu tes appels. Je t'avoue que je ne voulais pas que our soyez au courant, j'avais cet espoir qu'il aille mieux. elle dit entièrement désespérée


Des larmes se sont mises à couler sur ses joues et je l'ai prise dans mes bras pour l'emmener s'asseoir au salon.

Mes parents l'accueillent avec le sourire et puis Joy se présente également.

Nous étions tous la.


- Nathan s'est suicidé. annonce Gladys


Des spasmes m'ont possédé, je bougeais presque dans tous les sens de peur. C'étaient les sanglots.

Joy ne bougeait plus, elle a ramené sa main devant sa bouche et elle a éclaté en pleurs en lâchant un cri de douleur. Ses larmes coulaient à flots, elle n'arrivait plus à se contenir.

Ma mère a prit la main e Gladys et le silence s'est installé. Le vide.

Je n'entendais que la douleur de Joy qui criait.


- Qu...quand? je demande entre deux spasme

- Mon mari l'a retrouvé dans notre aquarium. Il s'est noyé. elle explique


Joy ne bougeait plus.

Elle avait son visage enfouie dans ma poitrine.

JOYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant