15.07.18
23h58
Point de vue: Antoine.Pour tous se retrouver, Doums a organisé une soirée chez lui comme à l'ancienne. Sauf qu'aujourd'hui, Sarah n'est pas là. Enfin si, elle est présente, mais son esprit est ailleurs, elle pense. Et c'est ce qui me dérange, Sarah qui pense trop ça va finir en décision pas très réfléchi justement. Oui, c'est contradictoire, je sais. Des fois ça peut être cool, souvent c'est la merde. On est rentré de tournée avant-hier seulement et elle fait un peu la gueule depuis. Elle ne veut rien me dire, une vraie coquille. Je l'observe en plissant les yeux, j'ai sûrement l'air d'un vrai psychopathe. D'un coup, elle boit son verre cul-sec et se dirige vers le balcon. Je la suis du regard, elle ne m'inspire pas confiance ce soir.
Elle passe devant moi sans faire attention, je lui attrape le poignet et fronce les sourcils. Elle plonge son regard dans le mien et puis, plus rien, comme si tout allait bien. C'est vraiment bizarre tout ça et j'aimerai vraiment savoir ce qu'il se passe là. Je garde ma main serrée sur son poignet et traverse le salon. On sort de l'appart de Doums et je prends le chemin que je connais par coeur qui mène au toit de l'immeuble. Doums habite très proche de chez moi et je suis déjà rentré à mon appart par les toits. C'est donc ce qu'on va faire maintenant, on sera tout seul au moins c'est sûr. Je la laisse monter l'échelle dans le silence, elle ne pose pas de questions et tant mieux. Une fois qu'on est sur les toits, je prends sa main et la regarde.
On marche en faisant bien évidemment attention de ne pas tomber ce serait vraiment con. Une fois arrivés sur le toit de mon immeuble, je m'assois et attends qu'elle fasse de même.
-Dis-moi à quoi tu penses maintenant.
-Mais... Elle souffle. En soit c'est rien, parcourir la France me manque juste. Bouger tout le temps, jamais savoir si je vais tuer Yassine aujourd'hui ou pas parce qu'il prend toute l'eau chaude de ce putain de bus. Je sais pas...
-Tu veux quoi ?
-Partir, je sais pas où. Viens on se barre à deux ?Je souris, qu'est-ce qu'elle est folle pour avoir des idées comme ça. Et le pire, c'est que je suis aussi fou qu'elle.
-Ouais. Je marque un temps de pause puis ricane. Aller vas-y, on le fait.
-C'est vrai ? Demande-t-elle toute souriante. T'es partant ?
-Bah oui. T'es une folle, j'suis un fou, on se barre.Je me lève et lui dis de me suivre. Elle pousse un petit cri comme un enfant devant son cadeau de noël. Je me fout de sa gueule avant de la laisser prendre la porte de la sortie de secours. On rentre et on prend l'ascenseur pour descendre jusqu'à l'étage de mon appart. J'ouvre la porte et Sarah court jusqu'à ma chambre, c'est vraiment une gosse quand elle s'y met.
On a décidé de dormir pour quelques heures et on partira demain matin assez tôt. Juste le temps de prévenir ma mère et aller chez Sarah prendre quelques fringues. On compte pas vraiment rester des mois, peut-être une seule semaine, mais on part c'est sûr.
Quand j'entre dans ma chambre, je vois Sarah entrain d'enfiler un de mes t-shirts. Mes yeux se posent sur ses belles fesses rebondies, putain de merde. Je passe à côté d'elle et l'attrape pour l'allonger sur le lit. Mes lèvres s'écrasent un peu maladroitement sur les siennes à cause de la rapidité de tout ce qu'il se passe. Le t-shirt qu'elle venait d'enfiler ne fait pas long feu et finit rapidement à terre avec mes vêtements. On est assoiffés, nos corps se réclament. On a du se contenir pendant presque deux semaines, c'était insoutenable. Et maintenant, on explose tous les deux.
Mes baisers humides sur tout son corps lui arrache des gémissements, ce qui me fait évidement sourire. Je reçois une charge d'électricité dès qu'elle me touche et ressens des tonnes de frissons quand elle m'effleure. Mon corps est dans tous ses états quand il est proche du sien. Et ma tête, elle, explose quand elle plonge son regard le mien. Je craque totalement quand elle emprisonne sa lèvre entre ses dents. Je fonds sur ces dernières et deviens fou, pour de vrai.
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Beau la folie
FanfictionSarah, mannequin de 22 ans, va rencontrer Antoine, dit Lomepal, lors d'une soirée banale.