Chapitre 40: Les soirées chez Doum's

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30.07.18
19h28
Point de vue: Antoine.

On est jeudi soir et c'est le retour des soirées chez Doum's. Ça faisait deux semaines qu'on était pas venu, et c'est la dernière avant un bon moment je pense. Tout le monde va reprendre sa tournée des festivals et personne n'aura le temps ou ne sera sur Paris.

Sarah gueule à travers son appartement parce qu'elle ne trouve pas son tangua. Rien d'autre que de la classe cette femme. Je la regarde faire les cents pas, avec seulement une serviette autour du corps, en réfléchissant où elle a bien pu le mettre, elle m'amuse vraiment. Mais en même temps elle m'intrigue, elle pourrait totalement prendre un autre sous-vêtement dans son armoire mais non, c'est ce tangua et rien d'autre.

-Aides-moi à le retrouver au lieu de te foutre de ma gueule. Dit-elle en se stoppant.

Je ricane puis me lève, je vais voir dans la salle de bain et le trouve posé sur ma serviette. Je le prends en soufflant du nez puis m'avance vers elle et le tends devant ses yeux. C'est en faisant ça que je remarque que c'est un des sous-vêtements de son défilé de janvier. Je la regarde l'enfiler et se balader quasiment à poil dans son appart. Je lance un appel à l'aide, cette femme veut me tuer.

Avant de retourner dans la salle de bain, elle me lance un regard aguicheur qui me fait rouler des yeux. Je me précipite vers la salle d'eau avant qu'elle ne ferme la porte. Mais trop tard, elle avait déjà mis un t-shirt, à moi visiblement. Je souffle et me dirige vers la porte, on a plus le temps de toute façon. Les mains de Sarah ne sont pas du même avis et se baladent sur mon torse pendant qu'elle est collée à mon dos. Elles descendent le long de mon torse pour arriver à mon bassin. Elle se rapproche de plus en plus de mon entrejambe et mon cerveau va pas tarder à disjoncter.

-Sarah... Je la supplie. Arrêtes, s'il te plaît.

Elle retire ses mains et je me retourne. Je n'attends pas une seconde de plus et écrase violemment nos lèvres. Je la porte et la fais s'assoir sur le lavabo. Nos corps ne savent pas se tenir, ce n'est même plus une question d'amour là, juste une pure attirance sexuelle. C'est fou, c'est comme si nos corps savaient qu'on ne pourrai plus le faire comme on voulait à cause du tourbus. Ils avaient besoin de s'entrechoquer une dernière fois, même si on passait la nuit dernière à essayer de casser les lattes de son lit.

C'est quand je remets ma ceinture maladroitement que mon téléphone sonne. Je sors de la salle de bain pour le récupérer et décrocher.

-Yo Pal, je vous ai appelé plusieurs fois et personne ne répond sérieux ! Lance Doum's. Vous êtes les derniers et quelque chose me dit que vous êtes pas là d'arriver.
-Sarah termine de se préparer, on fait au plus vite.
-Nous faites pas des gosses tout de suite, attends que j'en ai refais avec Adèle. On rit tous les deux. On vous attend pour trinquer nos bières.
-On arrive.

Je raccroche et appelle Sarah, elle ressort de la salle de bain toute habillée. Ses cheveux sont tout décoiffés, elle n'est absolument pas maquillée et elle porte un t-shirt trop large avec un jean. Elle s'en fou de pas être en robe/talon, et moi ça m'arrange, elle se fait pas draguer par des chiens. Enfin si elle peut, parce qu'elle est carrément bonne même en jean. Mais il y a moins de chances, il y a beaucoup plus de meuf refaites en robe/talons dans les soirées de Doum's. Ces meufs là, elles attirent tous les chiens.

On prend nos planches et on sort rapidement de son appart. La route se passe dans le silence et on arrive rapidement en bas de chez Doum's. Sarah attrape son skate de la main gauche et appuie sur l'interphone, comme d'habitude. Elle appuie plusieurs fois en commençant à s'énerver pendant que je la regarde amusé. Je la pousse légèrement et tape le code que je connais par coeur.

Beau la folieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant