Capítulo 80

8.1K 747 100
                                    

Quand il la vu entrer dans la mairie, son cœur a cessé de battre tandis que ses yeux restaient scotchés sur sa future femme. Elle tenait le bras d'un homme qu'il considérait comme son père mais la, il le voyait plutôt comme un rival. Idréne n'était jamais tombé amoureux, mais il savait que ce qu'il ressentait pour cette jeune femme, était ce que sa mère voulait pour lui. Il savait la ce que ce sentiment voulait dire. Il connaissait l'amour avec un A. Oui, Idréne le plus grand chef de gang de l'Europe et de l'Amérique latine était amoureux. D'abord de la petite fille qu'il n'a pas pu s'empêcher de protéger ensuite se sa sœur. Qui aurait cru que les sœurs Del Castillo squattaient touché le cœur du dangereux chef de gang.

Il était sur le point de se marier. Lui qui croyait finir sa vie à coucher à droite, à gauche et faire appel à une mère porteuse pour lui donner un garçon qui lui succéderait.

Lorsque le cœur d'Idréne recommença à battre, il relâcha presque immédiatement lorsque la jeune mariée leva son regard vers lui. Elle était d'une beauté à coupé le souffle. Elle portait une robe d'un blanc pur avec des strass sur la transparence du bustier et des bras. Son voile recouvrait son visage mais il pouvait sentir son regard sur lui. Tout le monde s'était tu lorsqu'elle se rapprochait de l'hôtel.

Idréne se demandait encore comment il avait pu conquérir le cœur de cette fille à l'âme pure. Son âme à lui n'était que noirceur. Il avait du sang sur les mains et savait que jamais il ne passerait les portes du paradis. Elle avait déjà connu une partie de ce qu'il faisait lorsque sa sœur s'est faite kidnappée, mais elle était loin d'imaginer que ce n'était rien du tout comparer à la réalité.

Elle n'était désormais qu'à deux misérables pas de lui. Il n'en croyait toujours pas ses yeux. Pour être sûr qu'il ne rêvait pas, Idréne prit la main de sa future femme et y déposa un baiser en la regardant dans les yeux pour ne pas qu'elle disparaisse.

 Pour être sûr qu'il ne rêvait pas, Idréne prit la main de sa future femme et y déposa un baiser en la regardant dans les yeux pour ne pas qu'elle disparaisse

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Il se rapprocha d'elle afin de lui donner cette fois, un baiser sur le front. Il avait envie de prendre possession de ses lèvres mais il se retenait. Il faisait tout ce qui était en son pouvoir pour ne pas flancher.

Au moment où il la relâcha, elle ressentit comme un vide. Les mains chaudes de son fiancé n'étant plus posé sur elle, elle avait maintenant froid. Sa chaleur corporelle avait disparu ramenant le froid du pôle nord sur sa taille. Elle était heureuse. Voire plus qu'heureuse. L'homme qu'elle avait toujours attendu était à quelques millimètres d'elle et bientôt, elle pourra lui dire oui et partager le reste de sa vie avec lui.
Elle avait pourtant essayé, à plusieurs reprises de se convaincre que cet homme était beaucoup trop dangereux. Mais son cœur en a décidé autrement. Elle l'aimait oui. A la folie. Passionnément. Oh qu'elle l'aimait à en mourir! Elle n'avait pas besoin de toute cette cérémonie pour lui prouver combien elle l'aimait. Mais elle voulait montrer aux autres femmes qu'il lui appartenait. Que la bague qu'elle aura bientôt sur son annulaire gauche prouvait qu'ils s'appartenaient tous les deux.

Elle détourna le regard de son fiancé pour le poser sur le maire. Elle attendait tout simplement qu'il prononce les six mots qui les relieraient mais celui-ci n'était pas décidé à les dire maintenant.

- Je suis heureux de vous accueillir, mesdames et messieurs, ce 2 juillet dans notre Hôtel de Ville afin de célébrer l'union de mlle Lana Del Castillo avec monsieur Idréne El Kamar. En tant qu'officier de l'état civil, ....

Aucun des futurs mariés ne l'écoutaient à présent. Tous deux voulaient en finir pour se serrer dans les bras l'un de l'autre.
Lana savait à présent ce que sa mère insinuait par « un jour tu aimeras quelqu'un plus que ta propre vie ». Elle aimait sa sœur. Elle pouvait donner sa vie pour elle. Mais elle aimait aussi cet homme. Il y a six ans, elle n'aurait jamais pensé faire sa rencontre. Elle avait une famille aimante avec qui elle passait la majorité de son temps, des amis de son âge avec qui elle sortait souvent, et sa sœur qu'elle chérissait de tout son cœur. Elle ne pouvait que s'en vouloir de pensé que c'est grâce à la mort de ses parents qu'elle a pu rencontrer sa meilleure amie, Chloé, et surtout l'amour de sa vie.

- Pour conclure, car je sais combien cette journée exceptionnelle est aussi une journée euphorique mais fatigante, ....

Ferme la et réuni nous p*tain de merde! Idréne était plus qu'impatient. La définition même du mot. Il avait tellement hâte qu'il ne faisait que lancer des coups d'œil en direction de sa fiancée ainsi qu'à la montre Hugo Boss à son poignet droit. Il pensait au moment où il poserait enfin ses lèvres sur celles de sa future femme. Car pour lui, elle lui appartenait déjà.

- Nous allons à présent procéder au volet administratif du mariage de mademoiselle Lana Del Castillo et de monsieur Idréne El Kamar.

Le maire se mit à lire les textes officiels qui expliquent leurs droits et devoirs en tant qu'époux.

- Et maintenant, si quelqu'un s'oppose à cette union, qu'il parle ou se taise à jamais!

Personne n'aurait le courage de s'interposer au mariage d'Idréne. Aucune personne saine d'esprit ne serait assez suicidaire pour oser détruire le mariage du chef de gang de l'Amérique latine et de l'Europe. Surtout pas le mariage entre Lana et Idréne. Oh oui. La personne qui oserait se lever se savait déjà enterré. Et ça, tout le monde le savait. Idréne souhaitait que le maire comprenne que personne n'avait les boules de riposter et qu'il continue la cérémonie.
Mais lorsqu'il se décida finalement à le faire, les lourdes portes de la mairie s'ouvrirent à la volée.

- Attendez!!

Tout le monde se retourna vers cette voix essoufflée.

- J-.. Je m'oppose à cette union!

En fin de compte, il y avait bien une personne qui ne tenait pas tant que ça à sa vie....

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Chronique d'une orpheline adoptée par un chef de gangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant