Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 17 : Terre de sang

J'étais dans mes pensées quand on me tira un peu le bras. Je sursautais et vis Dairiun me regarder avec inquiétude.

- Tu vas bien ?

- Oui oui désolée. Je pensais simplement.

- Hm. Tu n'es pas obligé de penser au passé.

- Comment ne pas repenser à tout ça ? Ce passé là à mené à notre rencontre. Je ne peux pas l'oublier ni même ne pas y repenser en revenant ici.

- Ne te met pas à mal alors. Parce qu'on risque de passer deux jours minimum ici.

- Je sais bien.

J'ai repris la marche et pénétré enfin le sol de ma terre natale. Biensûr la guerre je l'ai faite à ses frontières sur le territoire de la mort, mais je n'étais pas pile sur ses terres là. Nous avons marchés prudemment. Nous ne pouvions pas nous fier aux gens d'ici, ils sont trop aveuglé par eux même qu'ils ne voient pas plus loin que leur égo. Je suis allée par des chemins qui me rappellais encore ma jeunesse courte ici. Nous passons par le premier village, presque désert, pas de champ, rien. Dès que des gens nous on vu ils ont directement tirés leurs volets. Ici, les gens des frontières comme on dit, sont beaucoup plus craintif, ils savent comment réagisse les gens d'ici et les étrangés. Pour eux c'est presque sur que l'on va leurs apporter malheur. Nous avons filés vite dans l'orée de la forêt au bout du village après un regard entendu.

- Toujours aussi tendu les gens d'ici.

- De la frontière oui, attend qu'on rentre bien sûr les terres, on va passer un joli quart d'heure. De plus qu'on est pas totalement remis.

- Haha c'est vrai. Ils sont féroce au centre ! Pardonne moi j'avais oublié que vous étiez des tigres.

- Dairiun. {Je le regarde} Tu es désespérant parfois.

- Seulement parfois ? Alors ça va {il se mit à rire et secouait la tête avec malgré moi un sourire}

Nous avons marchés encore quand le midi nous nous sommes retrouvés dans un village qui laissait aller de bon odeur de nourriture. Nous nous sommes approché pour voir et c'était une sorte de taverne où l'on pouvait y boire et manger. J'attachais mes cheveux en queue de cheval et baissais ma capuche en entrant, Dairiun sur mes pas retirant lui aussi sa capuche. Les gens ont arrêtés de parler pendant un instant puis sont revenu à leurs occupation. J'allais au comptoir où un homme qui n'avait pas fier allure y était posté derrière.

- Bonjour, serait il possible d'avoir deux repas avec boissons ?

- Biensûr ma p'tite dame ! Allez donc vous asseoir, on vous appote ça toute siute ! {L'accent qu'il avait et sa façon de parler détruire mes oreilles bien trop habitué à un bel elfique}

- Merci.

Dairiun alla s'installer et je me mis en face. Il était aussi septique que moi sur le coup. Nous avons attendu 5 ou 10 minutes avant qu'on vienne nous servire. Une jolie femme pour les alentours nous les a déposés.