Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 44 : Une vieille amie

Le lendemain matin, c'est vêtue d'un pantalon blanc et d'un chemisier blanc dont les manches font des froufrous que je rejoins Othar aux écuries. Il m'attendait visiblement déjà l'air grognon. Ses yeux fermés et son visage crispé disait clairement qu'il n'était pas de la meilleur humeur qu'il soit. Pari à double tranchant. Soit il a la gueule de bois, soit il n'est pas ravi d'avoir dut rester pour qu'en plus je l'accompagne chez lui dans la seule journée de repos qu'il nous reste réellement. Je rajoute ma cape et passe devant lui pour aller prendre mon cheval. Il n'a même pas bougé. Est-ce qu'il dormirai debout ?

- Hey ! {Il sursaute et j'hausse un sourcil} Tu étais vraiment dans les vapes alors.. 

- Arg tait toi. {Il fit la grimace et j'optais donc pour la gueule de bois}

- Quel accueil tôt le matin. Si un matin après picoler te rend comme ça ne bois plus.

- Je préfère avoir la gueule de bois plutôt que d'être toi saoule.

- Comment ça ? {Je me retourne vers lui alors que je m'apprêtais à monter}

- Oh tu ne te souviens pas de comment tu étais hier soir ? {Il fit un sourire en coin qui me fit grimacer} Apparemment non. Ahah ça va être drôle.

- Tu veux dire quoi par là Othar.

Il rit puis alla vers son cheval et monta sur sa monture. J'en fis de même quand je le vis commence à faire trotter son étalon blanc claire à crinière blanche. Je le suivis et quand nous sortons du palais il se remit à parler.

- Tu as critiquer Dairiun et Lomion toute la soirée. C'était amusant à voir. Je te jure que tu étais hilarante ! {Il se mit à rire} Tu les as insulter de tout les noms, tu as parler de faire des choix, puis tu as faillis aller cogner une femme qui s'est coller à Dairiun ! {Il éclate de rire alors que je me renfrogne}

- La ferme. Tu parle trop et si tu répète ça je te le ferai regretter. {Je me souviens vaguement de ça donc il ne ment pas à mon grand désespoir}

- C'est qu'elle mordrait ! Et elle me menace moi en prime !

Nous avons commencer à nous insulter et nous menacer et cela à durer assez longtemps. On rigolait bien en même temps. Othar est une force brute qui se comporte un peu comme une personne dénuée de sentiments mais en réalité il a bon coeur. On rit sur le chemin et parlons jusqu'au moment où on se met à faire la course. Je me souvient de là où ils habitent donc ce n'est pas compliqué de savoir quel chemin faire. Mon cheval est plus rapide mais le sien est plus fort. C'est assez amusant. On rit, on se concentre, on laisse le vent nous emporter en faisant attention de garder la tête de notre petite course. Alors que j'étais en tête je me retourne et ne le vois plus derrière moi. Mais où est-il encore ? Je tourne la tête des deux côtés mais ne le vois pas. Puis d'un coup un chemin sorti d'une côte se fait voir devant moi et je vois mon affreux maudit compagnon roux sortir de se chemin en riant aux éclats. Je vais vraiment le tuer ! J'accélère donc mais il arriva tout de même avant moi. En arrivant je pouvais encore l'entendre rire alors que j'arrêtais ma monture assez agacé d'avoir perdue. Je n'aime pas perdre c'est vrai. Je descend de cheval et vais l'accrocher. 

- Ahah je suis morte de rire. Crétin. {Il rit d'avantage à s'en plier même}

- Par les dieux ! Tu aurais vu la tête que tu as fait !

Avant que je puisse lui rétorquer quoi que ce soit une jeune femme sortie de la maison l'air encore endormie à sa démarche. Je ne voyait pas encore son visage ma tête un peu caché derrière celle de mon cheval. J'avais peur de la revoir après tout ça. J'avais le coeur serré comme angoissé. Puis sa petite voix douce et fragile se fit entendre.

- Othar ? C'est bien toi ? Tu rentrais aujourd'hui ? {Je senti son regard se poser sur moi} Tu es venue avoir Dairiun ? Il n'est pas un peu tôt pour tout ça...

- Hm à vrai dire, ce n'est pas Dairiun. {Il passa une main sur sa nuque l'ai fébrile. Lui aussi appréhendait}

- Ah bon ? Qui est-ce alors ?

Je pris une grand inspiration puis après avoir fermé et ré-ouvert mes yeux je passe derrière mon cheval et lève la tête pour la regarder. Elle n'avait pas changé. Mise à part qu'elle avait l'air plus fatigué qu'à l'époque.

- Bonjour Lalwendë. Ça faisait longtemps n'est-ce pas ? 

Son nom lui allait bien à l'époque. Lalwendë veux dire jeune fille rieuse. Elle était toujours enjouée et pleine de bonne onde. J'espère juste ne pas avoir brisé ce qu'elle était. Elle me regardait ahurit. Un mélange de peur, de joie, de colère, de tristesse et d'incompréhension se lisait dans son regard. Elle tourna la tête vers Othar qui lui fit un signe de tête puis se retourna à nouveau vers moi. Après presque vingt ans elle revoit ce qui pourrait s'apprêter à un fantôme pour elle. Je ne peux qu'imaginer que cela doit être dure. Elle se décide enfin à s'approcher de moi. Je me redresse un peu et quand elle arrive à ma hauteur je me rend compte que je retiens mon souffle. Elle me regarde les yeux contradictoires comme si elle n'y croyait pas. Comme si au final j'étais bien morte depuis longtemps et que le deuil qu'elle avait fait de ne jamais me revoir n'avait été qu'une perte de temps pour elle. Elle esquissa un sourire. S'approcha encore d'un pas. Puis à ma grande surprise me gifla. J'étais déstabilisée. Je ne me serais pas attendue à ça. Alors que je tourne à nouveau la tête vers elle, je la vois entrain de pleurer. J'ai juste le tmeps d'ouvrir la bouche pour vouloir parler qu'elle se jette dans mes bras et me sers fort contre elle.

- Tu-tu m'as tellement manquée... {Elle parla entre ses sanglots}

Je restais ahurie quelques instants avant de mettre mes bras autours d'elle et de la serrer aussi. Nous avons la même taille donc c'est assez pratique pour nous. Elle a été ma seule véritable amie quand j'étais ici. Après être devenue proche d'Othar avec Dairiun, il a finit par nous la présenter. C'était toute sa fierté, sa merveille. Il se sont marié en secret et nous avons assistés à ce mariage. Ce n'est pas un mariage qui fait que l'on porte des alliances non. Chez nous c'est un lien d'âme. Leurs âmes sont liés au point que si l'un meurt, le vide que l'on ressent est si fort que l'on perd la moitié de sa vitalité. Certain en sont déjà mort c'est vrai. Si l'on veux voir qu'ils sont mariés il faut leurs demander d'exposer le tatouage divin placé sur leurs poitrine et leurs front. C'est si beau à voir et à vivre..

On reste comme ça un moment avant qu'elle ne s'écarte un peu et me prenne la main. Elle me sourit maintenant avec bien plus de joie qu'à une certaine époque mais devient d'un coup plus triste.

- Il faut qu'un rattrape le temps perdue mais je veux une chose avant. {Je la regarde} Je sais qu'une nouvelle guerre va arriver. Alors cette fois je veux que tu me revienne sans excuse possible. Je veux ta parole. {Je réfléchis un instant}

- Je te la donne. Je ne te laisserai plus tomber.