Chapitre 49 : Malaise

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Dairiun me tenais toujours le coude quand nous avons franchi la porte de la chambre de Maeglin. Ce dernier se tourna instantanément vers moi. Il fronça malgré tout les sourcils quand il vu le maintient qui m'était donné.

- Je suis ravi que tu es pu venir malgré le seul jour de congé qui vous était adressé. Mais tu es sûre de..?

- Je vais très bien. J'ai juste eu un coup de fatigue. {Je senti la main de Dairiun me serrer un peu. IL savait que je mentais mais peu importe}

- Bien. Repose toi avant le couronnement.

- Très bien. Mais avant j'aimerai des explications.

- Nous sommes là aussi pour des détails conseillère Aerin. {Dit l'un des généraux}

- Dans ce cas commençons. {Intervient Othar d'une voix sèche}

- Un peu de calme. J'ai reçu des nouvelles me disant que l'énergie des elfes noirs à été retrouvé près de nos frontières mais aussi une énergie magique assez importante. Cela ce serai produit au niveau de la terre de sang. Nous avons eu un homme qui est allé chercher des traces plus précises mais il n'aurait rien trouvé. {Expliqua le prince} Je me pense qu'ils essayaient de faire du repérage. S'ils envisagent de passer par la bas il faudrait mobiliser plus de troupes là bas.

- Non. {Dis-je} Si nous faisons ça nous laissons des territoires plus précaires en terme de défenses livré à eux si une attaque arrive de leurs côté. Ce serai trop risqué.

- Je pense que ce ne serai pas mauvais. Après tout c'est quasiment sur qu'ils viendront par les terres et non pas par les mers. {Ce maudit général trop arrogant devait se taire}

- Vous devriez vous souvenir qu'ils ne sont pas complètement incompétent. Ce ne sont pas des moutons que l'on attire à un endroit. {Dairiun gardait un calme fébrile}

- Et je vous ferais remarquer que la dernière fois leurs attaques avaient été ciblés. Surtout la dernière. {Il me regarda en coin se qui me fit serrer les dents}

- Je vous pose problème peut être ?

- D'après moi, nos si grandes pertes n'ont pas été dut à l'ennemie.

- Que sous-entend tu ?? {Othar s'approcha de l'homme. Nous savions tous ce qu'il voulait dire}

- Si vous attendez que je reconnaisse que c'est de ma faute et bien sachez que cela fait longtemps que je le sais. Mes cauchemars me hantent assez la nuit pour que l'on me le rappel le jour aussi. {Mon regard devait être plus que noir au vu de son expression facial quand il tourna la tête} Heureusement, aujourd'hui, nous pouvons changer cela. Si nous ne faisons rien le royaume sera prit. Il serait mieux d'essayer même si l'on perd plutôt que de regarder nos terres se faire anéantir !

Les femmes habillant Maeglin me regardèrent soit avec de la peur soit avec de l'envie de pouvoir dire ce qu'elles pensent. Les hommes quand à eux, me regardèrent sans un mot. Ils savaient que j'avais raison. Regarder trop dans le passé va nous faire mordre la poussière. Nous devons penser au futur, aux enfants, à nos terres, à notre roi se trouvant à deux pas de nous et à la survie de notre peuple. Nous disputer pour des erreurs commises ne nous mène nul part.

- J'aimerai autant que nous ne changions pas de temps mais il faut nous avancés. Les voyantes du palais ayant retrouvées leurs dont sont venues me trouver pour me dire que le temps nous était compté. Nous devons faire vite. Nous avons deux jours tout au plus avant que nous subissions une attaque. Ou devrais-je dire, l'attaque tout court. Elles ne peuvent me dire comment cela se finira mais elles m'ont dit que le destin serai à double tranchant et que l'issue dépendra des certains choix qui serons fait à partir du commencement de cette guerre.

Nous écoutions notre dirigeant en silence. Nous étions tous tendu et le moindre mouvement aurait pu nous faire sortir les armes. Ce qu'il nous disait ne nous rassurait en aucun cas et ne nous aidait pas à garder fois en l'avenir qui nous attendait. Je ne sentais plus mon sang. Il s'était comme glacé. Cela risque de prendre beaucoup de vie et beaucoup d'énergie à notre peuple dans les prochains temps.

Nous sommes vites partis après cela. Je suis allée dans ma chambre. Je ne mentirai pas en disant que l'une de mes armoires à subit le glaive de mon épée un peu trop fort. Quand j'avais franchis la porte j'avais garder quelques minutes le silence puis j'avais attrapé mon épée dans ma vitrine et j'avais frappé de toute mes forces en criant. Je me sous un peu défouler sur ce pauvre morceau de bois avant d'aller m'asseoir sur mon lit. Je devais tenir toute la cérémonie de se soir et me lever tôt demain matin. Mon corps tremblait. J'avais comme une grande appréhension qui me consumait. Je suppliais juste intérieurement que l'issue ne sera pas aussi mauvaise que dans le passé. Je me relevais. Me déshabillais en marchant. J'entrais dans la salle de bain en me disant qu'un bain m'aiderai surement à m'enlever ses sordides sentiments. Je fis couler l'eau et mis des senteurs assez exotiques pour pouvoir réellement me relâcher. Les cheveux relevés je me glisse dans l'eau et ferme les yeux. Je repense simplement à tout.

Mes pensées s'emmêlent comme à leurs habitudes ces temps ci. Je ne sais plus trop où j'en suis. Comment puis-je dérailler autant en si peut de temps ? Je sens quelque chose glisser sur mon visage. Je ne fais pas attention à ça et je continue de voir défiler des images dans mon esprit. Je vois mes derniers moments de douceurs ou plutôt tout ces moments tendres que j'ai pu vivre. Penser au positif c'est le mieux. Si je pars négative à cette guerre, je ne risque pas d'en revenir. Malgré ça, je pense à ma promesse. A mes promesses.. SI je me laisse aller maintenant je ne tiendrai pas ce que je dis. Je pense que peut importe l'issue final tant que j'aurai fais mon possible pour revenir. J'accepterai ce qu'il sera de mon destin. Le destin.. Il me joue beaucoup trop de tour. Le fil de mes pensées se fit interrompre par un bras me faisant remonter en position assise puis je senti quelque chose touché mes lèvres. Quand je senti de l'air s'infiltré en moi j'ouvris les yeux. Je n'avais pas remarqué que mon souffle était coupé. Je cligne plusieurs fois des yeux à cause de la lumière et reprend ma respiration. Je met ma main sur le bord de ma baignoire et pose ma main sur le bras qui me tient toujours. En tournant la tête vers mon sauveur, je vis le visage de Dairiun soulagé. Je crois avoir entendu un "Bon sang.." mais je n'en serai pas sûre. Puis je réalisais que j'étais dans mon bain dont l'eau était devenue froide.

- Que t'es t-il arrivé ? Tu nous es à nouveau tombé dans les choux comme tout à l'heure ? {Sa voix était roque} 

- Je- je ne sais pas. Je ne m'étais pas rendu compte que je n'étais plus consciente.

- Tu devrais le remercier. Sans lui tu serai surement morte à un moment. {Quand Othar parla je fus surprise. En tournant la tête je vis qu'il était dos à moi} Va savoir comment il a senti qu'il devait venir te chercher. En arrivant je t'imaginais plutôt habiller à lire un livre plutôt que sans rien dans un bain la tête sous l'eau. {Je tiquais sur le sans rien.}

Bon dieu ! J'avais oublié que j'étais nue ! Je regardais Dairiun qui avait la tête tourné mais une rougeur aux oreilles. Il devait avoir pris conscience de la situation. Je poussais donc son bras. Me relevais et mis un peignoir en soie.

- Vous deux vous restez dans ma salle de bain jusqu'à ce que je vous dise d'en sortir. Si l'un de vous sort quand je m'habille je jure de lui faire regretter son action. {J'étais coupante et je sortais en claquant la porte}

Ils me sauvent la vie et au lieu de dire merci je les menace. Je suis vraiment la pire amie.

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant