Chapitre 48 : Imprévu

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Lalwendë me regarde, me prend la main et nous sortons de la salle de bain.

- Que vous arrive t-il encore ? Qu'est-ce que le royaume a qui ne peut pas attendre demain ? {Demanda mon amie}

- Il semblerai qu'il y est des traces de nos ennemis près de nos frontières au niveau de la terre de sang. Nous allons devoir couronner le prince cette après midi et nous préparer demain. Au plus tard il faudra partir après demain. {Répondit Dairiun assez froidement ce qui lui valut un regard mauvaise de la part d'Othar}

- Garde ta mauvaise humeur pour la tienne mais pas pour la mienne. {C'étais à mon tour de fusiller Othar du regard}

- J'explique juste. Et je n'ai pas crié j'ai simplement gardé le plus de sang froid possible.

- Oui et bien fait en sorte de pas trop répondre froidement mon vieux.

- Bien.

A les regarder on croirait voir des loups qui se tolère à peine sur le même territoire. Pathétique. Mais je ne suis pas mieux.

- Cela suffit tout les deux. Allons y dans ce cas.

Je regarde désolée Lalwendë et lui fait un petit sourire. Quant à elle, elle vient me serrer dans ses bras et me murmure "n'oublie pas ta promesse". Je m'en veux de repartir si vite tout ça à cause d'ennemi que nous aurions du vaincre il y a bien longtemps. Je ferai en sorte qu'il paie pour me faire encore laisser ma si précieuse amie à peine retrouvée. Je me tourne vers les garçon et leurs fait un signe de tête pour leurs dire de partir. Elle sait que les au-revoir ne sont pas ma tasse de thé alors elle ne m'en veut jamais de réagir comme ça à chaque guerre. Je sors assez vite et remonte vite sur mon cheval. Un dernier regard vers elle qui me fait un signe de la main avant de se tourner vers Othar et je pars déjà au gallos. J'ai horreur de ça. De cette sensation. Mon coeur qui se serre comme si j'abandonnais ma soeur. Nous somme lié pour ça mais j'ai toujours du mal. Je suis mon chemin en laissant le vent me fouetter le visage et en allant le plus vite que mon cheval le peut. Je maudis le fait d'être conseillère et d'être un soldat. Je pourrais être chez moi avec elle et nous attendrions nos hommes ensembles. Au lieu de ça, je dois aller combattre moi aussi. Je sais que si je n'étais pas ce que je suis je n'aurai jamais eu cette vie. Je ne l'aurai pas eu elle, son abruti de mari pour ami et lui. Je ne regrette pas mais je maudis le destin de me faire continuer. A la fin de la guerre j'aurai du arrêter en étant avec l'homme que j'aime. Au final j'ai élevé un enfant seule et cet enfant m'aime. Quel poisse le destin me destine.

Sans m'en rendre compte j'étais arriver devant le palais. Mes pensés m'ayant accaparés je n'ai pas fait attention. Quand mon cheval s'arrêta je compris où j'étais et j'oublis vite ce à quoi je pensais quelques secondes plus tôt quand je vis Lomion dans la cours. Il alla vite vers moi et me pris les épaules en me regardant de haut en bas avec inquiétude.

- Tu vas bien ? Où étais tu passé ? Nous nous inquiétions de ne pas te trouver ? {Comment par sa simple présence j'oubliais tout le reste ?}

- Je..

- Elle était avec nous. {La voix de Dairiun toujours froide me parvint assez lointainement.}

Il arrivait à cheval. Le regarde de Lomion quand à lui est devenu plus sombre, plus haineux pendant quelques secondes j'eu un frisson que je n'aime pas ressentir, comme de la peur. Il reporta son attention sur moi.

- Que faisais tu avec lui ?

- Elle était avec Othar et une autre personne avant que je ne vienne les interrompre. Malheureusement pour toi, je n'étais avec elle entrain de me cacher quelque part.

- La ferme. Je parle avec elle. Pas avec vous. {Il descend de cheval et s'approche}

- Je vais vraiment te faire ravaler ton arrogance petit crétin.

La mâchoire serrée Dairiun avançait vers Lomion qui m'avait un peu poussé pour faire face à son rival. Je ne savais pas pourquoi mais j'étais comme déconnecté. Je me suis ramener à la réalité sans être spectateur quand Othar sorti de je ne sais où est arrivé entre les deux hommes en les poussant pour chacun les faire reculer.

- Vous êtes entrain de faire quoi ? Aerin ? Qu'est-ce qui se passe ?

- Eu.. Je-ils étaient entrain de se confronter pour encore les mêmes histoire. {Othar me regarde l'air sévère}

- Et tu n'interviens pas ?

- J'ai eu un moment d'absence.. {Je me frottais le bras et parti pour monter}

J'ai vu Othar se pencher vers Lomion mais je ne l'ai pas écouté. Je suis allée directement à la salle du trône qui était entrain d'être préparé. Je sentais les garçons sur mes pas mais j'étais concentré sur le fait de trouver Maeglin dans tout ce bazar. Il n'y avait pas beaucoup de possibilité. Soit il était entrain de se faire habiller, soit il était entrain parler avec les généraux. Je préférais l'option une parce que je n'étais pas en état de me confronter aux autres chefs. Je marchais vite. Je regardais partout. Puis je vis des généraux aller dans la direction de la chambre du prince avec des servantes pleines de tissus et de matériel pour coudre. Pourquoi faut-il que mes options se confondent ? Je partais donc dans leurs directions et les suivais de près. Nous entrerions tous dans cette chambre en même temps ou il n'y aurait que ces jeunes femmes. S'il parle de guerre et d'avancement de ce qui se passe je serai là. Encore une fois, on peut croire que je veux tout contrôler et sauver tout mais j'ai promis que je l'éduquerai alors je ne laisserai pas seul. Je les suis donc. Ils sont en avance sur moi mais je courrai les derniers mètres avant qu'ils ne referment la porte. Ils parlent, je les entends murmurer sans comprendre ce qu'ils disent. C'est si frustrant. J'ai comme un étau qui m'empêche de faire se que je veux et cela m'agace vraiment. Plus j'avance plus j'ai du mal à me concentrer et à me contrôler. J'enserre mes bras de mes mains en serrant. J'ai horreur de cette sensation. Je me sens oppressée.. Ma vue c'est troublée et j'ai trébuché au moment même où une main se posait sur mon épaule. L'instant d'après je me retrouvais à moitié au sol, à moitié dans les bras de quelqu'un. A sa présence je devinais que cela devait être Dairiun mais je ne pouvais même pas y faire attention. Mon corps me brûlait à son contact et je perdis connaissance.

J'ouvrais les yeux en se qui m'a semblé des heures. A ma surprise, j'étais dans la même position qu'au moment où je me suis évanouie. Dairiun me regardais inquiet et Othar avait sa main posé sur mon front. Moi j'étais la interdite, sans savoir se qu'il venait de se passer. Je sentais les généraux proche de moi. Sans doute l'un de mes amis avait hurler mon nom et ils se sont alertés. Alors que je les regardais tout les deux en essayant de me relever, les deux hommes se regardèrent. Apparemment, ce qui venait de ce passer ne les rassurait pas mais ils ne comprenaient visiblement pas ce qu'il venait d'arriver.

- Je vais bien. Allons voir le prince avant le couronnement. Tu nous as cherché pour ça. {Je souris en me relevant aidé par mes guerriers}

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant