Chapitre 23 : La larme du coeur passé

53 6 0
                                    

Elle repris la parole juste après se sourire qui ne donnerai rien de bon. Je suis sur mes gardes encore plus qu'avant pour protéger Dairiun à son moindre geste contre lui.

- Très bien. J'entends ce que tu dis, je l'accepte même. Mais... Comment expliques-tu être arrivé la main dans la sienne dans se cas ? {Elle le regarde d'une façon qui prouve qu'elle ne croit en rien tout ce qu'il a dit avant} Pas sur que tu me répondre ce que je veux entendre.

- Que veux tu entendre ? Que je suis partie avec elle parce que je voulais éperdument l'avoir ? Ou bien, que mon histoire est vrai mais que je me suis lié étroitement à elle ? Ou encore, que rien de tout ça n'est vrai et qu'elle n'est rien pour moi ? {Sa colère était déjà palpable}

- Ne joue pas de moi ! {Elle, elle devenait déstabilisée mais colérique aussi}

- Quoi ? Tu préfères de loin l'option, c'est elle qui m'a forcé et que je t'aime encore après tout se temps. Mais tu aime beaucoup l'option, maintenant c'est elle pour moi et ça te laisserai l'opportunité de la tuer pour me briser ! Tu me prend pour un abruti ??

- Juste pour un sot d'esprit ! Ça fait des siècle que je n'ai pas de réponses à mes questions ! De quoi devenir fou. {Elle sourit}

Je suis un sujet de l'histoire et pourtant je suis simplement spectatrice d'une dispute d'un très ancien couple. Je n'était plus concentrée sur ce qui m'entourais mais juste sur eux alors l'anticipation n'était pas de mise. J'ai juste vu son regard à elle luire, mes bras partir en arrière alors que ma flèche partait dans une direction du ciel, mon dos se courbé et le couteau me passer juste entre les côtes gauche. Je dirai bien que j'ai eu de la chance de me décaler sur la pointe des pieds au dernier moment même si se prendre une tel coup n'est pas une chance. J'ai évité de justesse le coup dans le dos au coeur. Quel poisse se voyage bon dieu ! Ma grimace et mon cris de douleur à eu la chance d'avoir des spectateurs à se petit spectacle. La je dois bien avouer que les sentiments je m'en contre fou. J'utilise mon coude droit pour éclater le nez à mon agresseur en jurant entre mes dents quand j'ai senti le poignard bouger dans mes côtes. L'homme déstabilisé lâche le couteau comme à ma grande espérance et je prend une de mes flèches l'arme et met à la vertical mon arc sous son menton. Puis je décoche. Je ne raconterai pas la fontaine de sang qu'est devenu cet homme. Il y aura un après mais là, c'est de la pure défense donc je ne m'excuserai en rien. Je me tourne vers Dairiun et Isil avant de remarquer que c'était maintenant lui qui avait le couteau sous la gorge de la jeune femme, elle dos à lui.

- Je te donne la vrai option avant d'en finir avec tout ça. Je suis parti pour fuir et elle et moi avons fini par être bien plus proche que tu ne voudrai pouvoir l'entendre. Mais cela fait des années que elle et moi ne sommes plus aussi proches. Depuis la dernière guerre. Cependant ça ne m'empêchera pas de tuer chaque personne qui ose s'en prendre à elle devant mes yeux. Ancienne amante ou non.

Le regard de Isil devient de colère à peur.

- Tu-tu vas me ?? {Il ferma les yeux et sa voix devient d'un coup lassée}

- Oui. Si je te laisse en vie après la mort d'un des tiens tu iras tout raconter et tout deviendra plus problématique.

- Dairiun non, non tu ne ferai pas ça pas à moi. {Elle panique et je commence à voir flou}

- Dairiun ne fait rien que tu pourrais regretter. {Il rouvre les yeux en me regardant} Laisse là donc. Tu souffrirai plus de lui ôter la vie que de tuer une personne innocente.

- Aerin je..

- Non. {Je souris} Ne discute pas.

Je le vois refermer les yeux et une larme perler sur sa joue subtilement. Je commence à marcher sachant qu'il m'écoutera et l'assommera probablement, ce qui nous ferai gagné du temps. Moi je tiendrai en attendant. Ne pas utiliser ma magie à risque. Alors je marche me concentrant de toute mes forces à faire attention aux bruits alentour. Je sais très bien que cette rencontre vient de secouer Dairiun alors je lui laisse le temps. Je sais qu'il sera où je suis. Je tien mes côtes. J'ai mal. Je n'avais pas remarqué mais le couteau avait traversé des deux côtés. Haha, surprenant. Le couteau est toujours à sa place. Si je l'enlève toute le sang que je perdrais en plus me ferai mourir, donc on évitera cette solution. Je marche aussi vite que je le peu mais la douleur aiguë qui me traversa à cet énième pas me fis presque m'écrouler à terre. Je voulu me rattraper au sol avec ma main droite pour éviter que la lame ne ressorte à l'impact mais je n'ai pas rencontré le sol. Je finis par sentir ces bras autours de moi, me tenir, me soulever. Les yeux qui battaient pour ne pas se fermer et réussir à voir quelque chose.

Je pus juste entendre sa voix avant de me laisser aller au son des pas qu'il faisait.

- Ne t'inquiète pas, je suis là maintenant. Tu peux te reposer sur moi.

Je me suis senti drapée dans cette brume et rester dans se noir qui m'angoisse tant d'habitude mais qui pour une fois ne m'a absolument pas angoissé. Je ne savais plus trop où je me situais, je savais juste que mon état ne me permettrais surement pas de pouvoir supporter le reste du voyage qui devait nous prendre surement encore deux bon jours si nous sortions assez vite de la Terre de l'ombre. Tiens, combien cela fait de jour que nous sommes parti déjà ? Je ne sais même plus. Quand je repris connaissance après ce qui me sembla un très long moment j'étais contre quelque chose et je sentais des petites secousses. J'ouvris les yeux plus par le choc de température que par ma réel volonté. J'avais la tête contre un torse et j'étais sur un cheval. Ma certitude d'être au moins vivante fut quand je vis son visage concentré sur la route. Il me tenait contre lui d'un bras en tenant les rennes de l'autre. J'étais contre lui, dans cette position qui m'aurai fais sourire en d'autre circonstance à cause de la dague. Au moment où j'ai voulu bouger je l'ai senti toujours en moi. Son regard dévia sur moi à se moment un court instant.

- Ne bouge pas. La route est encore longe et j'ai à peine pu aider à ce que ton sang ne coule plus. Donc si tu bouge ce que j'ai fais ne tiendra pas bien longtemps.

- Compris monsieur le conseiller.

- Je ne rigole pas Aerin.

- Je le sais très bien mais j'essaie de te détendre. Tu es plus tendu que la corde d'un arc.

- C'est normal ! J'ai ta vie entre mes mains et je ne peux même pas te soigner avec notre magie. Ne crois tu pas que c'est frustrant ??

- Dairiun calme toi, je..

- Non je ne vais pas me calmer ! Il nous reste encore un jour et demi. C'est beaucoup trop long ! Alors si je vois que je suis entrain de te perdre, je te jure que j'enfreins à nouveau la loi juste pour te sauver. Je pactiserai avec le pire des démons si je n'avais plus que ça comme solution pour que ta vie ne s'échappe pas de ton corps.

- Dairiun...

J'ai le coeur serré. Dit-il ça car il est encore secoué de notre précédente rencontre ou est-ce que je compte réellement encore autant à ses yeux ? Je passe ma main sur sa joue alors qu'il recule de surprise et sors de sa grande concentration qu'il avait sur la route.

- Je jure de te remercier comme il se doit quand nous serons rentrés.

On s'est sourit et nous avons continué la route dans un silence agréable.

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant