Chapitre 58 : Prévisible ?

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Je regarde sans vraiment y être les corps qui tombent inanimé au sol. Je ne supporte pas tout ça. Je sais que si je continue j'aurai une envie de sang grandissante. Je veux abréger ses combats pour mon âme mais aussi pour mes hommes. Quand je regarde derrière moi je les vois combattre, mourir ou vaincre. Mais beaucoup trop on fini à terre sans chance de survie. Nos soigneurs sont trop loin et nous ne pouvons pas les évacuer maintenant. Bon sang, bon sang, bon sang ! Je ne sais même pas si nous sommes le seul côté attaqués ou non. Je serrai les dents quand je me pris un violent coup d'épée dans le bras. Mon armure à parée un peu le coup mais le tranchant a bien atteint ma chaire. Je prenais la lame en main et mis un coup de pied dans la tête du soldat. Je le ramenais vers moi et en enlevant son épée de mon bras je la retournais contre lui dans sa surprise. Tuer par sa propre épée. C'est d'une tristesse pour un soldat. Je bougeais mon bras pour m'habituer a la blessure. En dehors de leurs roi, il doit bien y avoir des généraux. Il faut que je le trouve. Si je le tue, je pourrais peut être perturbée l'ennemie et prendre avantage. Je n'ai pas le choix je dois le faire. Je courais pour prendre de l'élan et grâce aux bouclier des hommes je pus gagner en hauteur. Je traversais le champ de bataille en sautant d'épaule à épaule de mes ennemies. Je les tuais à mon passage pour faire des soldats en moins. Je me disais que tout était bon à prendre. Comment faire si je laissais la vie à ceux qui doive périr ici. J'évitais les flèches qui me visais en tant que cible facile ainsi que les lances ou épées voulant me faire tomber pour m'exécuter. J'ai bien-sûr pris des coups. A mon grand regret mes mollets avaient pris des tranchants qui les ralentissaient. Quand je pense aux nombres de cicatrises que j'aurai en plus c'est affligeant. Je fonçais seule en plein milieu de l'armée adverse. Je ne vois toujours pas l'ombre d'un commandant, d'un général. Où peut-il être ? Il y en a forcément un. Mon il se décala en coin et je dut faire un salto pour éviter une albarde qui avait bien faillit me transpercée la cuisse. Mon regard s'attarda sur lui. Un simple soldat mais ce n'était pas un elfe noir. C'étais un bâtard. Il était un sang mêlé. L'enfant d'un elfe noir et d'un elfe blanc. En général ces enfants là sont rejetés, encore plus par le peuple pour lequel il combat. Pourquoi ? Je retombais sur mes pieds ou plutôt sur les épaules d'un soldat dont je fis passer une flèche à travers le crâne. Je laissais le corps tomber au sol avec moi avec. J'étais droite sur le sol et marchais vers cet homme en tuant ceux qui m'attaquaient. Il me regardait avec haine. Une haine à peine contrôlée. Je regardais maintenant ceux que je tuais avec un peu d'attention. Je pouvais alors remarquer que beaucoup d'entre eux sont des sang mêlés. Quel intérêt ? Tuer ce qu'ils considèrent être de la vermine aux combats pour perdre moins de soldats de leurs sang ? Monstre. Je suis certaine qu'ils ne servent que de pion sur l'échiquier d'un jeu sans fin heureuse pour eux. Je tue encore deux soldat avant de bloquer l'albarde de cet homme. Il m'attaque donc physiquement pour la récupérer. Comment puis-je demander ce genre de renseignement à un adversaire en plein affrontement. Jamais je n'aurai de réponse. Dois-je tentée ?

- Toi ! Le sang-mêlé ! Pourquoi combats-tu avec les elfes noirs ? {Il sourit de toute ses dents}

- Il avait prévu que tu demanderai ça. {Il ?}

- Que veux tu dire ?

- Que pour nos commandants et notre roi tu es prévisible. Cela te trouble temps de voir autant des nôtres ? Nous les bâtards rejetés de vos guerres ?!

- Qui rejetterais des enfants ! {Il sorti un poignard et m'assena un coup, mon épaule n'apprécia pas des plus}

- Les pourritures comme vous qui ne pense qu'à votre propre survie sans regarder derrière vous.

- C'est faux. On a toujours fait en sorte de garder en vie le plus de monde.

- Et les familles qui ont été tuer ? Les enfants ? Les femmes violés durant vos guerres ? Ont-ils été protégés ??! {Ce qu'il me disait me tordais le cur} Voyez vous même que vous n'avez protégés personnes. Vos prairies si tranquille subira le même sort que nos mères et nos familles. Soyez témoin de la monstruosité que votre peuple a eu envers nous.

- Répercuter les choses ne servent à rien ! Le vengeance ne sers à rien ! Vous pourriez très bien vivre pour changer ça en vous battant en vivant fier ! Pourtant vous allez tuer et faire vivre le même enfers que vous avez vécu pour montrer votre souffrance. Ca vous rendra juste faible et plus monstrueux aux yeux des autres !

- Parle autant que tu veux. On nous a déjà prévenu que tu essayerai de raisonner les personnes qui te sortirai se genre de discours. {Il sourit d'un sourire carnassier} Maintenant disparaît !

Je ne comprenais pas Ils avaient un coup d'avance sur nous ? Comment pouvaient-ils prévoir ce que je ferai ? Ils ne me connaissent pas en dehors des guerres.. Au moment où son albarde partie dans ses mains et faillit atterrir dans ma poitrine c'est là que je compris. Je retirais l'albarde de mes côtes.

- Vous avez un traître parmi nous.. Cela explique tout. Tout ça. {Son regard brilla quelque seconde signe que j'avais raison. Je me mis à rire légèrement.} Vous êtes vraiment des pouritures rongés jusqu'à l'os.

- Qu'est-ce qui te fais rire ? Tu es vouée à mourir et tu rit ? Ravi de que ça te rende si heureuse de trépasser !

En une dernière attaque il essaya de me mettre à mort. Sauf que grâce à lui, il venais de me redonner une hargne qui me servirai à tuer chacun d'eux et plus encore. Trahi par une personne qui faisais parti de notre armée. Je trouverai cette personne et la tuerai moi même. Dans son élan de victoire déjà acquise je tournoyais pour aller cotre lui. Passant sous son albarde je remontais et lui tranchais la gorge en souriant à son regard surpris mais plein de haine. J'avais perdu assez de temps à cause de cet homme mais appris bien plus que ma simple curiosité le voulait. Je me retournais face à l'ennemie, j'étais prête et motivée à faire verser tout le sang qu'il faudrait de leurs côté pour avoir des réponses. Je serai un poison qui détruit d'abord les muscles, puis les organes en finissant par détruire le cur ainsi que le cerveau. Si je suis la mort alors ils verront mon visage pour la dernière fois en étant aussi terrifiés que mes alliés la première fois qu'ils m'ont vu agir. Je pris ma deuxième épée en main et me lançais bien plus sérieusement qu'avant. Le sourire aux coins des lèvres j'attendais que mon pouvoir recharge correctement avant de les faire souffrir en les voyant mourir. Les deux épées tendues je fonçais à nouveau sur eux. Ils ont prévus mes questionnements mais le montre qui sera lâché, l'ont-ils prévus ? Nous verrons bien si je trouve celui que je veux en massacrant son armée.

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant