Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 61 : Trahison inattendu

D'un coup, alors que l'on combattait toujours, je ressenti un sentiment de peur grandissant. Je senti qu'un me demandais urgemment au palais. Je tournais instinctivement ma tête vers les terres saintes.

- Sulimo !

- Oui ?

- Il faut que je me rende au palais. Je sens qu'ils ont besoin d'aide. Les liens qui m'unissent au Roi font que je sent son besoin d'aide.

- Tu vas nous laisser en plein combat ?

- Il n'en reste plus beaucoup alors je t'en donne la direction. {Je me tournais vers lui et lui donnais le fameux artéfact qui les transporterai tous ailleurs} Une fois que vous avez finis ici, soignez les blessés en le emmenant aux soigneurs et partez s'ils vous reste de la force aidé les autres s'ils ont besoin. {Il me regarda émeut que je lui fasse confiance}

- La général avait dit que tu n'avais pas confiance en moi mais pourtant tu me donne la vie de nos hommes entre les mains. Elle mentait n'est ce pas ?

- Disons que tu es un suspect potentiel {Je lui envoie un clin d'il} Je dois y aller maintenant !

- Fais attention !

Je craquais déjà la perle de mon collier quand il me dit ça. Je devais y aller d'urgence. Plus le temps s'avance plus j'ai un mauvais présentiment qui se profile en moi. J'arrive dans la cours du palais l'épée tendue en avant. C'est pas vrai Nos soldats.. ils sont à terre. Nos soldats sont mort. Que s'est-il passé ? Tout devais être sous contrôle et l'endroit devait être imprenable. Ingwe mais qu'est-il arrivé au palais ?? Pourquoi ne pas nous avoir appelé plus tôt. J'essuie le sang qui me coule dans les yeux et cours à l'intérieur du palais. Bon sang s'il est arrivé quelque chose à Maeglin et à Lomion... Je ne sais pas ce que je ferai. Je cours sans réfléchir. La panique me prenait peu à peu. Je dois y arriver vite. Le plus vite possible ! Je rentre dans les gens qui cours à contre sens de moi et tue les soldats ennemis qui sont sur mon chemin ainsi qu'à leurs poursuite. Je perd du temps mais j'ai peur que cela me fait refaire les mêmes erreurs qu'avant. Aveuglé par mes sentiments je ne fais pas attention aux potentiels risques. Ce qui me panique c'est que j'ai promis de protéger mon nouveau roi et aussi que je ne laisserai rien arriver à Lomion. J'ai peur d'arrivé trop tard et qu'ils soient déjà mort. Je n'arrive pas à calmer cette panique qui me prends le cur. J'ai l'impression que cette panique n'est pas dut que à ce que je pense. Et si le traître faisait parti d'eux dès le début ? Par les dieux je ne veux pas y songer !

- Maeglin !!! {J'hurle de tout mon être} Lomion !!!

J'y étais presque ! Plus que cinq mètres et je pourrais voir si je suis arrivée à temps ! Alors que j'enfonçais la porte en décapitant les gardes postés devant, l'image que je vis me glaça le sang.

- Qu'est-ce que... ???

J'étais horrifiée. Cela ne pouvais pas être vrai. Je ne veux pas croire en cela. Comment cela pourrait être vrai ? Peut être mon esprit est sous l'emprise d'un charme.. je préfèrerai cette option. Quand son regard trouva le mien je fus pétrifiée et mon cur se resserra si fort que je crus qu'il allais cesser de battre.

- Hm.. Je ne pensais pas que tu reviendrais ici aussi vite. Tu as quitté ton armée en plein combat pour revenir ici ? Ah {Il soupire} Ça va me complique les choses maintenant. {Par les dieux faites que ce ne soit pas réel, faites que ce soit un cauchemars !} Tu aurais dut rester sur le champ de bataille et peut être même mourir là bas si le destin avait été clément pour ton âme. Cela t'aurai épargné ça.

Je resserrais mon épée dans ma main. Je refuse d'y croire. Les cheveux d'Ingwë dans sa main. Ce dernier à genoux. Les yeux clos. Son épée dans le corps de mon ami. J'en aurai crié d'effrois quand il sorti l'épée du corps déjà sans vie de ce fidèle du royaume et qu'il lui a tranché la tête avant de la lancer à mes pieds. Tout mon corps tremblait d'une colère sourde, aveugle et d'une horreur ultime. Si je m'écoutais j'aurai vomi tellement cette scène me secouais.

- Désolée de briser tes rêves mais je n'ai pas de temps à perdre avec toi. Le roi attend son tour. {J'ai tourné la tête pour voir Maeglin crucifié au mur. Ma rage s'amplifia d'avantage }

- Pourquoi ?! Pourquoi est-ce que tu fais ça ??!! {Toute ma rage et ma douleur explose} C'est à ni rien comprendre ! Tu es un enfant de ce pays ! Pourquoi est-ce que tu lui fais ça ?? Pourquoi est-ce que tu me fais ça Lomion !!!

Je le regardais couvert du sang de mon ami mais surement d'autre encore dans l'armure que je lui avait offert. Il me regarde lassé et essuie son épée sur son avant bras.

- Toujours les mêmes questions. Vous pourriez au moins changer de registres. {Il me regarde de façon glaciale} Tu veux connaître la vérité comme eux avant de mourir ? Je veux bien te faire cet honneur mais ta mort sera plus douloureuse parce que tu m'auras fait perdre du temps.

- Lomion.. {Soufflais-je horrifié}

- N'essaie pas ton discours de raisonnement. Je n'ai ni perdu la raison ni été contrôlé.

- Je ne veux pas croire que ce soit toi le fameux traître. {Il rit d'un rire mauvais qui me fis frissonner}

- Ma tendre Aelin. Tu n'as douter à aucun moment. Te voir t'écrouler de cette façon est le plus beau cadeau que tu pouvais lui faire.

- Comment aurais-je pus douter en mon prétendu fils ? Lui faire ? Je ne comprends rien Lomion..

- Je vais perdre deux minutes de mon précieux temps pour t'accorder des explications. J'aimerai voir ta tête déconfite quand tu seras la vérité. {Je serre encore plus fort mon épée} Laisse moi te dire en premier que tu ne m'as jamais élevé. J'ai été élevé loin d'ici. La seule chose que tu as fais pour moi c'est m'apprendre à me battre mais même pour ça ce n'étais pas des plus réelle.

- Comment ça ? Ne dis pas n'importe quoi je t'ai.. {Il me coupe}

- Non. J'étais choyé ailleurs pendant sue tu croyais avoir un fils. Comment crois tu qu'il a été possible que tu vives tranquillement sans que le roi ne te trouve ? Comment crois tu que tu as réussi à vivre loin de toute tes obligations pendant seize ans ? Je te pensais plus réfléchis que ça Aerin.

- Je ne comprends pas où tu veux en venir..

En réalité, mon instinct me soufflait qu'il ne mentais pas et j'avais peur de finir par être le traître. J'avais peur de comprendre. Que les cauchemars que je faisais certaines nuit était en réalité la vrai version de ce que je vivais.