Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 21 : Rencontre de la Terre de l'Ombre

Je frissonne. Je frissonne non pas de froid mais de nervosité. Le regard englouti par se noir brumeux. Je tourne la tête vers Dairiun qui, je le remarque, est déjà descendu de son cheval. Je me dépêche de descendre à mon tour et à peine le pied posé à terre que je vois mon compagnon de voyage presque collé à moi.

- Je vais me répéter mais ne t'éloigne sous aucun prétexte de moi. {Sa voix autoritaire ne laisse place à aucune réparti opposé}

- Si quelqu'un m'agresse je ne vais pas rester collé à tes bottes.

- Aerin. Je ne ris pas. { Son regard sombre dans le mieux me fis frémir, son regard si grave n'était pas ressorti depuis la dernière guerre} On a peut-être passé de bon moment sur ces terres à une époque mais ne confond pas passé et présent.

- Je ne confond rien. {Je répondis peut être un peu trop brusque mais je ne pus m'en empêcher} Ne me traite pas comme une petite fille ignorante.

- Pardonne moi mais ce lieu me tend comme la corde d'un arc. Je n'ai pas encore fais un pas dans ce lieu que je suis déjà presque tendu à l'extrême.

- Je vois. {J'ai posé ma main sur son épaule et il me regarda en coin} On passera vite cet endroit, disons une journée et demi maximum. Deux journées si jamais on à des problèmes.

- C'est déjà trop.

On a finis par mettre pied sur la terre si angoissante en laissant nos montures derrières nous, car trop voyante ou bruyante surtout. Je reste près de Dairiun comme il me la demandé. Je repense en marchant à quand on s'est connu. Je venais de passer la frontière en catastrophe, à bout de souffle, ma cape sur la tête, la dague en main du fait qu'on m'avait poursuivi loin sur la terre Ardente. Je venais d'entrée sur un territoire plus frais que celui précédemment éprouvé et se choc de température ma autant perturbé que la lumière faible de l'endroit sachant qu'on était en journée. J'avais à peine fait cinquante mètres qu'une voix forte m'avait demandé de m'arrêter. Surprise par cet interpellation j'ai voulu tourner la tête dans la direction de cette voix mais le temps de faire l'action je chutais au sol à cause d'une pierre qui fut au mauvais endroit au mauvais moment pour moi. Ma capuche de ma cape se renversa en arrière et mes cheveux blanc s'échappèrent de la queue de cheval que j'avais faite plus tôt dans la journée. En y repensant, quel honte la façon dont je suis tombée. Je me suis mise à genoux en grimaçant de douleur et regardais s'il y avais quelqu'un. Puis je l'ai vu, son épée vain se loger sous ma gorge et tout mes espoirs volères en éclats. Je l'ai regardé avant de fermer les yeux en signe d'acceptation et je me souviens encore lui avoir demander de vite en finir s'il comptait me tuer. Le ton de sa voix en réponse m'avait glacé, il m'avait dit "Je n'ai jamais vu quelqu'un de si lâche pour demander sa mort rapidement". Ça m'avais choqué et j'ai rouvers les yeux sur se garçon qui devait avoir le même âges que moi. La colère déformait ses traits et il allait me donner le coup de grâce quand un homme l'arrêta. Je pense que le trop d'émotions et ce que j'avais vécu sur les dernières heures m'avais vidé. Je me suis écroulée presque sur sa lame, je me souviens de sa respiration coupée à mon mouvement de perte de connaissance. Je me suis finalement réveillée dans un lieu inconnu, sombre et insalubre. Un homme et une femme étaient au bords de mon lit et m'observaient. Ils me sourirent et je me redressa d'un coup. On m'avait rassurer dit que tout irai bien, mais que maintenant je devrai faire un choix. Tout un tas de chose qui me perturbais. Moi qu'on a toujours rejetté on voulait m'accepter. J'étais perdue. On m'a testé à beaucoup de reprise la première semaine. Test psychique comme physique et fut venu l'heure de dire si je voulais me battre ou si je voulais cesser tout ça. J'ai vu le garçon au coin de la porte et ça ma booster comme une revanche à prendre. J'ai accepté de me battre. J'ai suivis des entrainement de combats, j'en suis sorti plusieurs fois avec des sacrés marques et blessures mais plus j'avançais plus j'étais déterminée. A un moment j'ai finis par battre tout les autres et devenir un vrai automate quand j'engageais le combat, je ne vivais plus que pour ça. Le jour que j'attendais le plus c'était de me battre contre "lui" et se jour fus arrivé. Je crois bien que c'était le plus éprouvant et le plus beau combat qui m'était donné de faire. J'avais grandi, j'étais devenue une femme forte de vingt et un an. Lui était devenu plus imposant et fort aussi j'avais fait attention à son évolution, je l'avais observé. Se jour là, on s'est battu comme des chiens qui avait la rage. On a finis dans un sale état c'est le cas de le dire. D'avec des armes on a fini à mains nus. A la fin de notre combat on tenait à peine debout, pleins de sang, blessé de partout, l'un enface de l'autre. Je l'ai regardé droit dans les yeux et je lui ai souris avant de tomber à genoux. Mon corps partait en avant après avoir vu l'expression de surprise sur son visage et son corps tomber aussi. J'ai touché le sol avant lui à une seconde près. C'était un double KO. Mais il a quand même été décidé que ce serai "lui" le vainqueur pour ne pas qu'il perde la face devant une femme. C'était à partir de cet instant que notre histoire s'écrivait, à partir de se jour là que je fis enfin réellement sa rencontre. Celle de Dairiun. Après ça on est devenu le duo invainsible, à tel point qu'ils ont voulus arrêter se duo avant qu'il devienne hors de contrôle pour eux. On a finis par s'enfuir dans un bain de sang. On a du battre nos anciens camarades et on a du partir comme si nous étions des traîtres qui avait fait les pires des offenses. Dairiun na jamais digéré cette trahison. Mais je suis passée au dessus parce que mine de rien ce n'était pas mon lieu de naissance et que la trahison j'avais déjà connu. On a finalement arrivé au palais proposer nos services avant tout pour qu'on reconnaisse nos talents mais aussi pour se faire une raison et se dire que nous tuerons certe des gens mais que nous protégerons tout ceux qui sont dans se besoin. Notre nouvelle vie avait commencé et nous étions plus que jamais soudé.

Dairiun me sortit de me souvenir en glissant sa main dans la mienne, la chaleur de celle ci contrasta avec la mienne si froide. Nous avons passés tout ensemble. Les bonnes comme les mauvaises choses. On était des inconnus, des ennemis, des amis, des liens et à nouveau des inconnus avant de reprendre nos anciennes habitudes. Pas toutes, quelque chose me dis que bientôt certain liens lointain reviendront, à double tranchant. En attendant je continu de marcher la main dans la sienne et me mettant à l'affût du moindre bruit.