Chapitre 57 : Un nouveau bain pourpre

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Deux jours plus tard, nous fumes réveillés au bord de l'aube par les cuivres Kaligormiens. J'eu à peine le temps de m'habiller et de m'armée que je courais déjà vers le point culminent. Une espèce de barrière qui faisait des effets violet et bleu comme des bulles de savons se dressait à l'orée de la mer. Je me frayais un chemin au milieu de mes hommes qui regardaient ce spectacle pour la plus part ahuries. Je touchais mon collier quand j'arrivais devant eux tous. Ca y est. La guerre va commencer. Je retiens mon souffle un instant avant de me mettre à hurler à plein poumon :

- Tous en position !

Ils me regardèrent tous du coin de l'oeil doutant qu'il y est une menace mais s'exécutent. Je regarde cette barrière perplexe. Cette barrière représente mon avenir. Incertaine, elle vacille mais se redresse. Je ne sais pas ce qui m'attend mais je mettrais toute mon âme dans ces combats acharnés ou ce combat s'il s'attarde. Au moment où je lâche mon collier avec le voeux que mes amis survivent la barrière éclate. Je m'attendais à quelque chose mais ma surprise vu forte quand je vis l'armée des elfes noires courir en hurlant sur nous. Je sors mon épée en me mettant en garde. Mes compagnons en firent de même. Je regarde cette foule avancé et vois déjà le nombre de mort bien trop grand de notre côté. La peur commence à me prendre. Tant de sang qui sera versé encore.. Je ne veux plus de sang sur mon épée. Pas le sang d'innocent. Je resserre le manche de mon épée en recroquevillant mes épaules.

- Les premières lignes en avant ! Protection à cinq mètres des archers ! Les archers laisser de l'espace pour faire passer les épéistes en guise de double protection ! Garder les formations déjà convenu sur les derniers jours. Si une personne sort de son rang tout peux mener à la mort de tous ! Maintenant que je vous ai mis la pression, par pitié vivez !! Vivez en vous battant le plus possible pour la survie des uns et des autres !

Pour toute réponse j'eu un hurlement de rage de vivre et de sang de la part de mes soldats. Plus de marche arrière possible. J'avançais un pas après l'autre et me mis à courir vers l'armée qui était maintenant bien plus proche qu'il y a quelques secondes. J'étais seule à avancer. On dirai que c'est du suicide d'aller un soldat contre toute une flotte ennemie bien plus nombreux et bien-sûr très bien armée ? Effectivement. Mais j'ai fais un choix. Le choix de sauver le plus de vie possible. Je réparerai ma faute commise la dernière fois. Au moins, le poids du passé ne pèsera plus autant sur mes épaules. Je resserre ma mâchoire. Brandis mon épée. Quand je ne suis plus qu'à dix mètres de mes ennemies j'abat mon épée au sol violement en criant toute la rage que je peux avoir comme si cela m'aiderai. Au moment où le bout de mon épée touche le sol une grande ligne noire se forme au sol puis remonte en rempart, haut de deux mètres au moins. Mes pouvoirs je sens le flux couler dans mes veines. Mes ennemies ont la courses dans la surprise et la brutalité certains n'ont pas réussit à s'arrêter. Leurs hurlement au moment où ils entrèrent en contactes avec mon mur de fumée m'électrisa. Aux regards de ceux juste devant moi, ils devaient voir le visage que j'arbore à une utilisation pareil de mon pouvoir. Je fis grandir ce mur de plus en plus. Mon reflet vient à la rencontre de mes yeux et je vis alors se visage si familier mais que je haïs tant. Mes yeux injecté de sang et mes iris devenues noires me rendent des plus effrayante ainsi que mes cheveux voletant légèrement autour de moi. Je me reconcentrais sur les soldats qui commençaient à courir vers moi pour m'abattre. Le temps d'un clignement d'oeil, ma fumée dressée en mur s'écroula sur les soldats des premières lignes. Mes soldats ne pouvaient pas me voir mais le hurlement déchirant de ces hommes rendraient fou le détonateur comme moi de cette exécution public. Ce n'est pas un combat, c'est une mire à mort avec aucune chance que l'ennemie s'en sorte.

Quand les cris s'atténuèrent puis s'arrêtèrent, ma fumée se dissipa. Toute ces premières lignes étaient maintenant jonchées de cadavres encore chaud. Quelques soldats plus résistants étaient encore vivant et se jettes sur moi. Dans leurs état c'est un simple suicide. Je retirais mon épée du sol et abrégeais donc leurs souffrances en les tuants d'un coup sec et précis. Mon pouvoir ? La mort. Les ténèbres. Le néant. La souffrance. Voila ce que je représente. Voici ce que je suis. Mes pouvoirs sont d'ordre du peuple ennemie mais en même temps ils correspondent à ma terre. Fait pour la mort et la destruction. je savais que mon visage redevenait normal quand les deux camps commencèrent à courir l'un vers l'autre. J'étais la bombe. J'étais le feu que l'on devait lancer dans le bois pour qu'il s'embrase et prenne l'avantage sur le reste de la forêt. La brèche que j'ai formé devais leurs servirent pour avancés et se battre contre moins de soldats adverses. Maintenant que j'ai autant déversé de pouvoir je vais devoir attendre un peu. J'attendis donc l'impact des corps et des chaires sur le tranchant de mon épée.

Le bruit des chocs étaient assourdissant. Les pouvoirs qui volaient dans tout les sens donnaient lieu à des actions assez spectaculaire. Quand le feu et l'eau se rencontraient des fumée intenses avaient lieu. Bien-sûr, cela donnait des combats à l'aveuglette le temps que cela s'échappe de près de nous. Les flèches pleuvent des deux côtés. Deux flèches m'ont touchés. Une m'écorcha bien la joue gauche et l'autre rentra dans l'avant bras droit. Je la retirai de suite pour ne pas qu'elle m'handicape. Je ne serai pas sûre de leurs provenance. Alliée ou ennemie la différence est fine au milieu de tout ça. Ici la seule chose que l'on puisse différencier c'est la diversité de la couleur des armures présentes ici.

Je frappais un soldat puis avant qu'il ne s'écroule je m'aide de lui pour prendre de la hauteur. Je dégaine mon arc et tire plusieurs flèches perché sur la tête de cet homme qui ne tarderai pas à s'évanouir pour sûr. En tirant ce que je vis me fis m'arrêter sur place. Je glissais mes pieds sur les épaules de l'homme pour plus de stabilité puis je regardais. Je regardais ce qui me semblais être le signe que notre destin était joué. Il avait l'air scellé. Je vois une armée secondaire sur la plage qui débarque d'un bateau. Surement n'avaient-ils pas tous débarqués et cela ce referme comme un piège autour de nous. Notre armée déjà bien réduite d'un tiers n'était pas au bout de ses peines. Le nombres de soldats à battre étaient déjà conséquent mais là, il serai encore bien trop nombreux. Le soleil jouerai peut être en notre faveur en les aveuglant au début mais vite il se retournera contre nous en se réfléchissant sur leur bouclier. Bon sang ! Je me laissais retourner à terre avant de me prendre un coup que je regretterai. Je dois réfléchir vite pour trouver une autre solution. Le soleil pointe déjà le bout de son nez donc je n'ai plus beaucoup de temps devant moi. J'égorgeais, plantais, découpais, tranchais, arrachais les corps ennemies qui se présentaient devant moi le temps que je pense. Malheureusement, ma garde était moins protégé à cause de mon attention retenue donc je recevais des coups ou des coupures que j'aurai facilement évité en temps normal. Le problème d'être seule c'est que je doive tout gérer d'un coup en protégeant les autres au passage. Cette guerre risque d'être bien trop compliquée

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant