Chapitre 20 : Retour à la route

54 6 0
                                    

Je regarde mon frère qui a les dents serrés. Je dessers légèrement mon couteau de sous la gorge du petit qui n'a pas bougé. Je ne pensais pas que finalement Aegor aurait de l'amour, si peu soit-il, pour son enfant. Ses yeux si plein de ressentiments à mon égard cache une inquiétude pour l'être pigé sous mes griffes. J'apparais peut être pour un démon pour eux, une traîtresse, une moins que rien mais cela m'ai égale. Je n'ai beau ne plus aimer ces terres de mon enfances je protégerais chaque être qui respire ici simplement parce que c'est mon devoir. Deux hommes sont arrivés cinq minutes plus tard avec nos affaires et se sont approchés de chacun de nous. J'ai vite fais regardé si toute mes affaires étaient présente et me suis relevée le couteau dégagé de la gorge de mon neveu et je lui est pris les vêtements pour le relever. Il tourna la tête surpris vers moi et me regarda un moment. Je finis par sourire comme si je souriais à un enfant. Je pris conscience que mon Lomion. Je me demande comment il va, s'il ne s'est rien passé au palais. J'angoisse. Et je n'aime pas ça.

- Tu semble préoccupée ? {Dairiun me fit presque sursauter}

- Je pensais à Lomion.

- Lomion ? {S'interroge Aegor en faisant revenir son fils vers lui}

- Tu n'es pas le seul à avoir une vie. J'ai une personne m'attend chez moi.

- Tu aurais donc trouvé un homme qui veut de toi ? {Son sourire sarcastique m'agace}

- J'ai un fils. {Son sourire disparu pour laisser place à de l'incompréhension} Un fils adoptif si cela t'interresse vraiment.

- Je me disais bien que tu n'aurai jamais enfanté encore moins avant ou après la guerre. Il était dit que la guerrière ne prendrais jamais d'attache qui la touche de trop près. Froide jusqu'au bout.

- On a du tellement raconter de choses sur mon compte, crois-tu vraiment que j'y faisais attention ? Etre dénué de sentiments et d'émotions est la meilleure solution quand les temps son dure comme à ces époques.

- Faux, la haine aide à mieux combattre.

- Tu te trompes. La haine précipite dans la tombe. Bon nombre de mes camarades ont péris à cause de ce genre de méprise. Si tu te laisse guider par des émotions trop forte, tu te feras vite abattre. Ici c'est la crainte qui gère les gens, les faibles s'écrasent devant les forts. Sur un champ de bataille c'est celui qui fera le mieux vibré son épée à travers les bouts de chairs qui gagnera.

Il me regarde comme si je l'avais giflé avec mes mots, comme si ma voix, ma petite prise de parole réprobatrice lui avait appris toute les horreurs vu sur les terres baignés de sont et jonchés de cadavres encore chaud devenant froid chacun leurs tours. Je ne veux pas y repenser, j'en ai assez cauchemardé à une époque. Maintenant que me vie avait changer on me rappel dans ce passé rouge que je voulais oublier.

- Je ne sais pas ce que tu as vécu, je ne sais pas qui tu es devenu et je ne veux rien savoir de tout ça. Aujourd'hui je te laisse aller mais la prochaine fois que je te vois se sera sans appel.

- J'ai compris l'information. De toute manière je ne remettrais pas les pieds sur ces terres à moins que la guerre doit recommencer à ces frontières.

- Ne nous portes pas malheurs corbeau.

- Il n'y a que le destin qui compte pas mes paroles.

- Je n'y crois pas à ces choses là.

- C'est à ton bon vouloir.

Nous remettons nos équipements correctement. Dagues, capes, sacs, petits couteaux, arc, flèches, et tout ce que nous avions. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce que Aegar nous laisse aller si rapidement. Mais ça nous fait gagné du temps. La prochaine Terre où nous allons sera plus compliqué à vivre pour Dairiun une fois franchis la Terre Ardente. La Terre du sang me met mal à l'aise mais la Terre de l'Ombre me rend nerveuse. Nous aurons une journée pour arriver là bas. Le fait de nous retrouver vers le centre de la Terre de Sang est légèrement handicapant mais comme nous allons vers le nord donc vers le point d'intersection où les trois Terres se touches presque cela nous aide à ne pas trop perdre de temps sur la Terre Ardente qui ne sera pas notre objectif à nous dans cette mission. Mon frère nous à donné des chevaux pour qu'on puisse quitter ces terres au plus vite vu que selon lui notre présence tue le peux de bon sens qu'il reste ici. J'en souri et je remarque que c'est surtout mon neveu qui nous a aidés sur notre avancé.

- J'aimerai avoir ton nom, que je puisse te faire remercier ou du moins garder une dette envers toi. 

- Ikaar ma tante.

- Je ne l'oubliai pas . Fait appel à moi si tu vois des choses suspects qui arrive sur vos terres, compris ?

- Même si par arrogance je dirai que ça ne te regarde plus, je le ferai.

- Merci. Ikaar.

Je monte sur mon cheval noir et regarde mon frère.

- Tu as changé. En bien ou en mal je laisse me le dire au moment voulu. Veille sur ta semence, je ne pense pas qu'il soit encore près à ce que le destin pourrait lui faire vivre.

- Je n'ai pas besoin de divination de sorcière.

- Tu sais très bien que tout cela n'est que chimère.

On s'est regarder un instant sachant très bien que le temps où nous étions pris de magie n'est pas si loin et pourtant semble si lointain. Enfin pour lui. J'ai encore les marques dans mon dos après mon infraction de la loi de la dernière fois. Dairiun se mit aussi à cheval et après un signe de tête nous mîmes au galot nos chevaux. La mi-journée ne nous aide pas pour le fait qu'il fait plus chaud mais la chaleur qui nous attend sur la Terre Ardente risque de nous éprouvés bien plus que cela.

Grâce aux montures nous arrivons plus vite que prévu à la frontière. La nuit n'était pas loin mais on s'est dit qu'avancé pendant la nuit sur les terres qu'on peut qualifié de feu serai mieux. Le problème qu'il nous restait était que nous arriverions de nuit et sans repos à la Terre de l'Ombre. Nous nous mettons donc en route sur les nouvelles terres devenus orangés. En avançant Dairiun commença à me parler.

- J'aimerai que lorsque que l'on longe la Terre des assassins tu ne t'écarte pas trop. Je sais ce que tu vas me dire mais les temps on changé et cette endroit est devenu l'endroit le plus meurtrié au fur et à mesure des siècles. Plus fourbes, mieux formés, une amélioration pour leurs peuple mais une vrai boucherie pour les étranger assez fou pour venir ici. La terre que tu as connus n'existe plus. Elle était déjà dure avant, alors imagine maintenant. {Ces yeux se sont voilés sous un rideau opaque cachant leurs brillance naturels}

- Dairiun, cette espace je l'ai autant fréquenté que toi, j'ai reçu quelque part une formation ici avec toi donc je connais les règles. Ne pense pas être seul dans ce genre d'épreuve.

- Sur la Terre de Sang je ne pense pas que tu avais le même discours. Ici c'est mon ancienne terre et en tant que tel, je sais que l'on ne passera pas tranquillement le long des limites. {Sa voix était plus cassante}

- Je m'en doute.

C'est à cet instant que l'on voit apparaître les brouillards noirs étouffés de nuit de la Terre de l'Ombre contrasté avec le bleu orangé de la nuit de la Terre Ardente.

Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant