Kaligorma : L'histoire D'une Elfe [Terminé mais en réécriture}

Chapitre 19 : Confrontation familial

J'ai soupiré. J'ai levé ma jambe et est tourné le bras avec l'épée de Dairiun en direction de la flèche que j'avais entendu fondre sur nous et réussi et la fendre en deux. Mon frère et Dairiun me regardèrent légèrement surpris.

- Nous n'avons pas le temps de jouer à des gamineries. Il y a deux options. Soit tu choisis l'option raisonnable, soit tu subiras les conséquences. Et je n'ai pas la patience ni le temps à t'accorder.

- Voyons cette homme venait de faire preuve de courage pour toi et tu me menace juste après ? Tu as brisé tout le charme de cet instant mais tu m'as donné encore plus envie de jouer. {Ça voix c'est fais plus cruelle, joueuse et je sus que je devrai sûrement me battre pour sortir d'ici}

- Tu me fatigue Aegor.

- Je trouve que tu dois plus de respect à la personne qui est face à toi.

Je me suis retourné à demi vers cette voix qui m'étais inconnu et vis un jeune homme qui ressemblait à mon frère mais en quelques points différents. J'en conclus rapidement que cela devait être son fils.

- Tu es son fils je suppose ?

- Oui.

- Alors mon cher "neveu", tu ferai mieux de me porter respect à moi aussi et de te mêler de tes affaires qui dois sûrement avoir lieu ailleurs.

- C'est donc elle ? Ma tante ? {Il pris une posture désinvolte et croisa les bras} Elle semble plus froide et antipathique que niaise ou faiblarde. Elle n'a pas l'allure d'une traître, quoi que... Les belles femmes finissent toujours par planter le couteau.

Je ris jaune.

- Voilà ce qu'on dit de moi ? Que je suis niaise, faible, mais belle à prendre dans son lit ? {Je ris encore plus} Tu manque de savoir. Tu ne sais même pas à qui tu parles. Tu es aussi arrogant que ton père. {Mes mots étaient tranchants}

- Tait toi salle petite garce !

La colère maintenu dans la voix de mon frère n'était presque plus contrôlée.

- Je croyais t'avoir prévenu. Je crois que je vais mettre ma menace à exécution, après tout un peu de sang en plus sur cette terre ne changera pas son sors.

- Dairiun garde tes distances tu veux ? Ou du moins garde ton calme. Je ne suis pas touchée par ses mots depuis longtemps. {J'observe une fraction de seconde son fils et j'admet vouloir le tester un peu tant que je suis là} Tu m'as l'air moins obsédé par le pourvoir que ton père petit. Mais tu semble avoir les codes de respects et de famille plus profondément ancré en toi qu'aucun de nous ici n'a jamais eu. Pour être franche, je pense sincèrement que tu es meilleur que ton père. Ton coeur semble bon, et de ça, je dirai que tu feras un bon successeur ainsi qu'une aide précieuse de changement pour ses terres.

- Ma tante, je pense que que vous ne devriez pas dire ce genre de chose. Vous ne me connaissez pas et pourtant vous dîtes quelque chose sur moi sans rien savoir.

- C'est ce que ton âme retranscrit ainsi que tes yeux qui font offices de miroir à ton coeur. Et c'est ce que je ressens en te regardant.

Il détourna les yeux en baissant légèrement la tête mais en voyant son père le regarder d'un regard noir il se redressa. Je les observes et je sens que Dairuin aimerai écourter autant que moi ses retrouvailles non voulus. Le pas que j'entrepris pour me reculer fut malgré moi déclencheur. Le premier coup qui fut lancer était de mon frère vers moi qui bien évidemment la esquivé mais je n'avais pas prévu que son genoux viendrait claquer dans mon dos encore fragilisé. J'ai sans doute tiré une belle grimace à voir le sourire de ses bouffons de gardes. Je promet de leurs mettre tête à terre lorsque j'en aurai finis avec lui. J'ai vu le mouvement de Dairiun du coin de l'oeil mais celui ci fut vite stoppé par des colosses que Aegor s'était bien gardé de nous montrer. Je relève la tête vers mon ennemi du jour et au vu de mon regard je pense qu'il avait compris que la partie était sur le point de se finir vite. Le reflet de mes yeux dans les siens mon presque effrayé. Je n'avais plus vu "ce" regarde là depuis des années. Cela m'a brusqué et j'ai écourté le duel en prenant sa jambe, en le décollant du sol et en le projetant contre un mur la main bien à plat sur son torse pour le couper un court instant le souffle à l'impact sur le mur. Il me regarda surpris mais sa rage se décupla tout en se consument seule. Il comprends que je suis plus forte et ça le consume. Lui qui me brisait à l'époque se ferai briser par sa victime. Voilà ce qu'il pensait. Pendant que je le regardais dans les yeux le rejeton en a profité pour passer son bras autours de mon cou. J'évite de montrer ma surprise et met mon pied sur le mur. C'est qu'il a de la force le petit. Je m'aide du mur pour me faire sauter comme si je faisais un salto. Par chance, et bien uniquement par chance, comme je l'ai déstabilisé il desserra sa prise et je me retrouvais donc au dessus de lui. La poutre en appuis je l'utilisais pour me projeter sur lui et donc par un coup de genoux le mettre à terre en arrivant agenouillé à cheval sur le sol et son dos. Je relève vivement la tête vers Aegor, un couteau sous la gorge de son fils et un pointé vers lui.

- Ça suffit. {Ma voix se fit forte et sans appel vu que les hommes se battant avec Dairiun cesses le combat} Ce battre comme ça est inutile. J'en ai assez. Je te l'ai dis je n'ai pas le temps. Alors tu nous laisse partir avec toute nos affaires. C'est un ordre cette fois d'une femme haut placé et qui te demande ça en redevance d'avoir sauvés vos vies lors de la dernière guerre. Ma patience est dépassée !

- Suffit. Qu'espères tu en menaçant mon fils ? Et en rappelant des souvenirs ? De la pitié ?! Tu aurais pu mourir à cette guerre cela m'aurai arrangé !

- Aegor.

- Ta vie est mienne depuis toujours ne l'oublie pas.

- Prend la si tu veux. Mais une fois que j'aurai accompli ma mission ici.

- Je ne veux pas ta mort, enfin si mais avant je t'asservirai, te rendrai à l'état d'une putain et te ferai souffrir le martyr jusqu'à se que tu supplie. {Il déchargea toute sa haine dans ses paroles}

- Cela risque plutôt d'être dure. {Le sourire de Dairiun et sa façon de dire ses paroles me fit discrètement sourire}

- On ne t'a rien demandé à toi ! {Il leva les mains comme s'il n'avait rien dit. Je sais qu'il se fait violence en ayant fait ça, je le sens qu'il aurait plutôt aimé lui faire craché ses derniers repas} Emmenés leurs affaires. Tout de suite.