Partie une

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[ Je saute notre rencontre, c'est vraiment pas intéressant ]

《 Juillet 2014 》

Une semaine que nous sommes officiellement en couple. Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas été. À vrai dire j'évitais ces choses là. Pour moi l'amour, ca n'apporte que des problèmes, c'est un sentiment malsain.

Mais lui , a réussi à me faire sauter le pas. Son charme , son charisme.. C'est pas le "beau gosse" du quartier avec les dents alignés et blanches, le dégradé à blanc avec la coupe au gel etc... Il avait des longs cheveux brun foncé. Le teint mate. Vestimentairement ? Tout d'un gars de cité. Il avait une démarche bancale. Il fumait mais peu importe.

On était en vacances d'été. Je passais en 1 ère. Cette année je n'allais pas en vacances. Un jour, j'étais posé à la place avec les filles quand mon téléphone sonna :

《 _ Allo ?

Wassim : Ouais ma gueule c'est Wass'

_ Non jure la vie de ta mère ?

Wassim : La vie de ma mère c'est moi wesh . -rire- non sah ça va ?

_ - soupirs - Tranquille et toi ?

Wassim : Au calme. T'es où là ?

_ Je suis à la place pourquoi ?

Wassim : Comment ça pourquoi?

_ C'est bon ta bouche !

Wassim : Ta gueule ! Bref je viens te chercher à la place dans 5 minutes. Je dois acheter une paire.

_ Ok. Vas-y. 》

Bref, notre relation était très fusionelle. On se comportait comme des potes, des fois comme des frères et des soeurs. Mais pas comme un couple et c'est beaucoup mieux comme ça. Dans la cas contraire ça aurait été lassant.

Avec les filles, on rigolait, on était en train de parler d'une meuf du quartier hassoul. C'était marrant. Jusqu'à ce que Wassim arrive ils nous serrent la main aux filles et moi il me tchek. Ne soyez pas choquée -rires- c'est tout à fait normal même quand on est seul on est comme ça.

Du coup, on monte dans la voiture et on va à Chatelet pour qu'il achète sa paire de Huarache. On rentre dans plusieurs magasins , monsieur fait ses caprices. Il est pire que moi. Non j'abuse -rires- ! Je vous jure je commençais à serrer, il me rendait folle.

À la fin, ça m'a saoulé je suis sorti du magasin. Énervée, je me suis appuyée sur un mur en attendant qu'il termine son achat seul.

Il a du remarquer mon absence au bout de 5 minutes. Il sort du magasin, tourne sa tête partout, à ma recherche. Quand ses yeux se posent sur moi, il me fusille du regard. - regard de travers - Je sais vraiment pas à qui ils pensent faire peur. Il s' avance. À ma hauteur , il attrape violemment ma mâchoire et serre fort. Je serrais mes dents pour ne pas sentir la douleur. J'essayais de ne rien faire paraître. Il me dit, en colère :

《 Wassim :- énervé - C'est la dernière que tu sors comme ça et me laisse comme un fdp seul dans le magasin, sans me prévenir ! T'as compris ?!

_ ...

Wassim : - en relâchant son étreinte- Vas-y, réponds moi pas en plus boufonne !

_ Ferme ta gueule ! Évite de m'insulter je suis pas ta salope moi !

Wassim : wAllah ferme ta gueule Alya ! Là t'es en train de te me zahef. J'ai envie de te niquer.

_ Je suis pas ta pigeonne ! Ne me donnes pas d'ordres. C'est toi tu fais tes manières pour une putain de paire et c'est toi qui t'énerve ? Mais la vie de ma mère que t'es un fou !

Wassim : Quels manières ? Tu rend fou wAllah ! - en mettant son bras sur mon épaule - parle plus c'est mieux.

_ Ouais ouais. Vas-y on va où ? T'achètes plus ta paire ?

Wassim : - en me montrant le sac - Si c'est bon j'ai acheté.

_ Ah bah ... Ho Dieu ! Elle est trop belle ! - en désignant une paire derrière la vitrine -

Wassim : Ah ouais elle est hella ! Viens on rentre vite fait t'essayes et tu prends ?

_ Sérieux? Tu me l'achètes?

Wassim : - en allumant une cigarette - wAllah.

_ - en le tchekant - Arh t'es le boss ! 》

Je laissai donc continuer sa cigarette et je decidai ensuite de rentrer dans le magasin pour la paire d'Asics Get Lyte III. J'appelai un vendeur pour qu'il me passe une paire. J'essaye. J'avais trop aimer la couleur.Wassim rentre me payer. Ensuite on part manger et ils me déposent derrière.

《 Fin Juillet, Début Août 2014》

Les vacances, le ramadan, l'été passe jusqu'à son départ en Algérie.

L'avenir d'un métissageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant