Chapitre 46

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Jordan : Je ne ressens plus la même chose qu'au début de notre relation. J'ai l'impression de me forcer à l'aimer alors que je sais qu'elle, elle m'aime réellement mais bon. Déjà au début de notre relation, c'est mon père qui me l'a présenté car il voulait que je puisse faire affaire avec son père. Alors on a discuté mais elle était cool et bien et donc je me suis dis pourquoi pas ! Puis ensuite nous nous sommes installé ensemble, et j'ai continué à voir d'autres filles mais je me suis vite stoppé car je me disais qu'elle ne méritait pas ça. Mais avec le temps j'avais l'impression de me forcer à l'aimer. Même nos rapports sexuelles, je les trouve platonique. Elle travaille pas, fais rien de ces journées et se contente toujours du peu. Alors qu'elle peut accomplir tant de chose. Je la trouve pas ambitieuse. Puis elle est trop collante parfois et j'étouffe! Bref, j'en peux plus de cette relation.

Moi : Mais pourquoi tu ne t'en vas pas ?

Jordan : j'ai juste... j'ai pas envie de regretter

Moi : c'est en restant avec elle que tu regretteras. Tu la feras juste souffrir parce que tu ne ressens pas la même chose qu'elle. Tu sais les sentiments ça ne se contrôle pas. Si tu ne l'aime pas, tu ne l'aime pas point. Mais laisse au moins partir avec quelqu'un qui saura l'aimer. Si tu veux maintenant passer ta vie à manger dans les fast food, c'est comme tu veux.

Jordan : C'est plus compliqué que tu ne le penses

Moi : L'humain complique les choses, sinon rien est compliqué.

Jordan : Ouais pas faux. Je commences a beaucoup réfléchir maintenant donc qui sait, peut-être qu'un jour je la quitterai.

Moi : Si cela peut contribuer à ton bonheur alors c'est tout ce que je te souhaite.

Après cette conversation, je terminai mon repas et il nous raccompagna chez nous. Jordan était un homme bien, qui, même s'il n'avait plus de sentiments pour sa fiancée, prenait quand même le temps de prendre sa défense aux yeux du monde.

DANS LA PEAU DE JORDAN 

Le lendemain

Je me réveillai et comme à mon habitude (maintenant) je me rendis chez Shannez pour un bon petit déjeuner entre amis mdr ! Enfin, je partis chez elle et nous déjeunions ensemble dans la bonne humeur. Puis je me rendis a mon travail. En entrant dans mon bureau, je fus très surpris !

Jordan : Papa ! (Le père d'Ornella)

Papa O : Mon fils, comment vas-tu ?

Jordan : Très bien et toi ? Je suis content de te voir.

Papa O : De même mon fils. Je suis passé chez toi ce matin mais ma fille m'a dit que tu n'étais pas là pour le petit déjeuner. Où étais-Tu ?

Jordan : Euh... j'ai déjeuné avec une amie.

Papa O : Hum ! Une amie dis-tu ? Bon ok ! Je veux bien te croire. Enfin, ma fille m'a appelé hier soir en pleure en me disant que ça n'allait plus trop entre vous deux.

Jordan : Oh des querelles de couple, rien de grave !

Papa O : Je veux bien mon fils, sauf que je connais ma fille. Et en général, quand elle m'appelle, c'est que c'est mauvais.

Jordan : ...

Papa O : Écoutes Jordan, tu sais que je suis ton beau-père mais aussi ton patron. Fais très attention à tes œuvres, au risque de tout perdre. Ma fille c'est une princesse, elle surclasse même la princesse Meryl ! Si tu lui fais du mal, n'importe quel mal, tu peux dire adieu à tout cet empire que tu as construit jusqu'ici ! Tout va s'effondrer. Et ton père, qui n'est plus malheureusement, ne sera pas là pour te défendre.

Jordan : ...

Papa O : Bon je prends ton silence comme un « j'ai compris ». Et tu diras à Ornella que je t'ai juste donné des conseils. OK ?

Jordan : ...

Papa O : Aller, bonne journée mon fils !

Il s'en alla ! Putain quel salaud celui là avec toute sa putain de fortune. Ornella, la salope, elle a fait intervenir son père alors qu'elle savait très bien comment il était. J'étais en boule et cela toute la journée. Donc je passai ce jour-là, une journée de merde.

À la fin de la journée, je m'empressai de rentrer chez moi. Arriver chez moi, Ornella me regarda avec un regard bizarre. Elle savait qu'aujourd'hui son père était passé à mon bureau.

Moi : POURQUOI TU AS  FAIT INTERVENIR TON PÈRE ?

Ornella : Oh oh calme-toi Jordan. Je n'arrive plus à te cerner, je me suis dit que mon père lui au moins réussirai à te raison !

Moi : On est assez grand pour régler nos problème tout seul !

Ornella : Grand ? Alors comporte toi comme un homme Jordan ! Épouse moi, faisons des enfants mais arrête de te comporter comme un adolescents qui ne veut pas construire de famille pour le moment.

Moi : Tu vois ça on aurait pu en discuter tranquillement, au lieu de faire intervenir « Papa » !

Ornella : Quand je te parle, tu me réponds avec des « si tu le dis, comme tu veux » et avec ça tu veux qu'on discute ? Mais tu es fermé à toute discussion ! Comment veux-tu discuter ?

Moi : PEU IMPORTE, TU N'AVAIS PAS À FAIRE INTERVENIR TON PÈRE !

Ornella : (pleure) je n'arrive à contrôler cette relation. J'ai toujours été là pour toi dans les moments difficiles comme dans les bons. Et voici que princesse Meryl arrive de nul part pour te rendre compte que tu ne m'aimes plus.
De toute les manières on restera ensemble que tu le veuilles ou pas. Tu m'as fait perdre beaucoup de temps dans ma vie donc ne pense pas que tu vas t'en aller comme ça. N'oublie que c'est ma famille qui t'avons façonné !

Jordan : Pour commencer, tu racontes n'importe quoi ! Certes je m'éloigne ces temps-ci mais c'est juste que j'ai besoin d'une pause pour respirer et y voir plus claire. Ensuite, PERSONNE NE VAS M'EMPECHER DE TE QUITTER ! Si j'ai envie de te quitter, je le ferai !

Sur ces mots, je montai dans ma chambre et m'y enfermai. J'avais la haine contre elle. Elle pensait trop me retenir avec son argent de merde la ! Rien à faire moi de leur entreprise. Bref, je me déshabillai, m'allongeai et m'endormis !

Je vous passe la soirée car il ne s'était rien passé d'intéressant. Je vous passe même la semaine car elle était ennuyante. Mais en résumé, je prenais chaque matin mon petit déjeuner avec. Shannez, ce qui nous rapprochais de plus en plus. Cette alchimie entre elle et moi était si naturel ! Vous ne pouvez pas imaginer ! Et avec Ornella, il y avait très peu de conversation. On se parlait que lorsque la situation semblait utile. Avançons donc jusqu'au jour de l'anniversaire de Prunelle ! Shannez avait tout préparé avec mon aide !

Chez Shannez ...
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