Assise sur un trône 👑

Chapitre 65

Je m'allongeai près de lui, je mis ma tête sur son torse et je le caressai.

Quelques jours plus tard

👑DANS LA PEAU DE ILHAN👑

Ce matin je me levai de très mauvaises humeurs mais aussi de tristesse. En effet, nous étions le jour de la cérémonie où ma sœur jumelle allait être tué. Autant vous dire que ce n'était pas la joie. J'étais en peignoir lorsque je sortis de la chambre, pendant que Meryl se douchait.

Je descendis dans la chambre dans laquelle était enfermé Sarah. J'ouvris la porte et je la vis toute transpirante, vêtue d'habit déchirée enfin pas très glamour vous comprenez. Elle me vit ouvrir la porte et ses yeux s'écarquillai. Elle courut vers moi en l'attrapant les bras.

Sarah : Tu es venu me delivrer ?

Moi : Ôte tes sales mains de mon corps !

Elle recula. Elle comprit que je n'étais pas là pour lui pardonner.

Moi : Je veux te poser une question et tu réponds clairement, pas besoin de me faire une thèse, j'ai mieux à faire ! Pourquoi t'en prends-tu à ma famille ?

Sarah : Parce que...

Moi : Réponds ! Pourquoi à chaque fois que j'ai une amie qui entre dans ma vie, tu trouves le moyen de la faire fuir ou de lui faire du mal ? RÉPONDS !

Sarah : Ce n'est pas en criant que tu obtiendras des réponses ! Tu crois que tes cris me font peur ? Pfff, je te rappel que dans quelques heures je vais mourrir. Alors plus rien ne me fait peur maintenant.

Moi : ...

Sarah : Mais bon, comme je veux mourrir en paix, je vais t'expliquer pourquoi je t'en veux depuis tant d'année. Te souviens-tu de Carl ?

Moi : Ouais ton petit ami d'il y a très longtemps !

Sarah : Je l'aimais, et notre relation devait rester secrète car il était pauvre. Mais malheureusement tu l'a découverte, et lorsqu'il est venu me voir une fois au palais, tu l'a chassé comme un malpropre. Pour qui te prenais-tu pour agir ainsi envers le garçon que j'aimais ? Après que tu l'ai chassé, il a repris son vélo pour retourner chez lui et il est mort sur le chemin du retour car il roulait tellement vite son vélo qu'une voiture l'a percuté. J'ai pleuré toute les larmes de mon corps pendant 1 mois, pendant que toi tu menais la belle vie. Alors je me suis jurée que tu connaîtrais jamais le bonheur. Voir votre tristesse quand vous avez perdu votre enfant m'a réjouis, oui je te l'avoue. Mais ça m'a aussi montre que j'étais tombé bien bas, alors que j'en connaissais les conséquences. Je ne vais pas m'excuser, parce que l'heure n'est pas aux excuses mais sache que tu m'as blessé et que tu mérites tout cela. Tu as toujours eu le don de t'insérer dans mes histoires d'amour, d'amitié mais toi on ne pouvait rien te dire.

Moi : ... mais si j'ai fait c'était pour te protéger de lui ... il n'en voulais qu'a notre argent.

Sarah : Il fallait me laisser tirer mes propres erreurs.

Moi : ... t'es complément folle en fait.

Sarah : Non, c'est toi qui ne sait pas reconnaître tes erreurs. Maintenant sors d'ici !