Fratrie // Hugo Lloris

Chapitre 2: Anniversaire surprise

Mathieu Ornega

On est le dix-sept septembre et c'est l'anniversaire de Victoire. Elle a trente-deux ans la vieille ! On a décidé de faire une surprise à Vic. On va organiser son anniversaire. Il y aura toute la famille y compris Morgane et sa petite famille. J'ai pour mission de l'éloigner de la maison pour la journée. Je ne sais pas trop quoi faire mais je pense qu'on va aller faire des photos à droite et à gauche et après j'improviserai. Elle est encore au lit et il faut vraiment qu'on y aille du coup je vais la réveiller. Je monte les escaliers et j'entre sans frapper. Je m'approche de son lit et saute sur ce dernier en criant.

Moi : JOYEUX ANNIVERSAIRE LA VIEILLE !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ma grande sœur soupire avant d'ouvrir les yeux et de me dire merci. Je suis fier de moi. Je regarde ensuite ma montre avant de lui dire.

Moi : Tu as exactement quinze minutes pour te lever, déjeuner, te préparer et de me rejoindre dans l'entrée.

Victoire : Mais...

Je ne lui laisse même pas le temps de finir sa phrase que j'ai déjà disparu. Je rejoints ma mère et le reste de ma famille dans la cuisine. Vic arrive quelques secondes plus tard et tout le monde lui souhaite un joyeux anniversaire. Elle a vraiment la tête dans le cul. C'est plutôt marrant. Je ne peux pas m'empêcher de lâcher un petit rire. Ma sœur me fusil du regard et j'éclate de rire. 

Victoire : Ne fais pas trop le malin toi !

Moi : Je ne fais pas le malin c'est juste ta tête qui est drôle.

Victoire : La ferme !

J'avais oublié qu'il ne fallait jamais la réveiller brusquement car sinon elle est de mauvais poil. Je m'insulte intérieurement. Je vais subir les conséquences de mes actes. Victoire part ensuite se changer. 

Axel : La prochaine fois, réveille-là en douceur.

Moi : J'y penserai.

Allison : Tu habites h24 avec elle et tu oublies ce détail ?

Moi : Bah oui ça arrive. Mais ne vous en fait pas, je vais arriver à faire disparaitre sa colère.

Gabriel : Bah bonne chance car tu vas en avoir besoin.

Moi : Merci. J'apprécie cotre solidarité même si je sens que vous vous foutez de ma gueule.

Axel : On n'oserait pas.

Moi : Mais bien sûr. Sinon elle arrive quand Morgane ?

Maman : Pour dix-huit heures. Du coup il faut que vous rentez avant pour que Vic et toi vous vous préparez.

Moi : D'accord. On revient pour dix-sept heures et je fais en sorte qu'elle n'aille nulle part ailleurs que le couloir et l'étage.

Maman : Voilà.

Allison : Pendant que tu te prépares, je vais l'occuper.

Moi : Ça marche.

Maman : Tu te préparas avant elle comme ça, tu nous donneras un dernier coup de main.