Chapitre 14: Rencontre et découverte

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Victoire Hannigan


On est fin février. Aujourd'hui, mon père arrive avec sa femme et son fils pour qu'on se rencontre. Je stresse un peu car j'ai peur qu'ils ne m'aiment pas... Après, c'est vrai que leur opinion m'importe peu car c'est plus celle de mon père qui m'intéresse. Je suis actuellement en train de me préparer. Quand j'ai fini, je retrouve mon frère dans la cuisine. Je lui fais un bisou sur la joue et m'installe en face de lui pour attendre l'arrivée de mon père et sa famille. Je n'arrête pas de me faire tous les scénarios possibles. Je sais que je ne devrai pas m'inquiéter mais je ne peux pas m'en empêcher. En plus en ce moment, je ne vais pas bien. Je suis fatiguée tout le temps et j'ai mal partout. Je vais chez le médecin en fin de matinée et je verrai bien ce qui m'arrive. 


Mathieu : Tu devrais aller voir un médecin.

Moi : J'y vais tout à l'heure.

Mathieu : Ça va alors. 


Mon frère me sourit mais je ne oui sourit pas en retour. Je n'ai pas la tête à sourire pour le moment. Je sais que je vais être obligée de le faire quand mon père sera là mais pour le moment, je ne veux pas. Mathieu va ensuite se préparer et ça sonne à la porte. Je le lève pour aller ouvrir et je tombe sur mon père ainsi qu'une femme et un jeune homme. Je souris et prends dans mes bras mon père et dit bonjour aux deux autres personnes. On va ensuite dans ma cuisine et je leur serai quelque chose à boire. 


Papa : Vic, je te présente ma femme, Claude et notre fils, Dylan.

Moi : Enchantée.

Eux : De même.

Claude : Didier m'avait dit que tu étais très jolie mais je constate que tu es magnifique.

Moi : Merci c'est gentil.

Claude : C'est la vérité.

Moi : Je suis heureuse que mon père ait trouvé une femme aussi gentille et belle que vous.

Claude : Je suis touchée. Et pourquoi ne pas se tutoyer ?

Moi : Volontiers.

Claude : J'ai cru comprendre que tu étais photographe ?

Moi : Oui. J'ai une galerie et je suis l'un des photographes de l'équipe de France.

Claude : C'est génial.

Moi : Oui.


Je souris à la femme de mon père et mon débile de frère revient. Il dit bonjour à tout le monde avant de me faire un bisou sur la joue et de partir pour la galerie. Claude le regard avec un sourire. 


Claude : C'est ton petit-ami ?

Moi : Oh non ! C'est mon frère. Enfin l'un de mes frères.

Claude : Oh désolée. Vous êtes combien ?

Moi : Ce n'est pas grave. On est sept et je suis la première.

Claude : Ah ouais quand même ! 


On continue de parler de tout et de rien. J'ai réussi à faire parler Dylan. D'après mon père, il a du mal avec les gens qu'il ne connait pas. Je décide de les emmener avec moi à la galerie. Quand on arrive sur place, je vois mon frère avec sa belle.

Fratrie // Hugo Lloris Où les histoires vivent. Découvrez maintenant