Chapitre 8: La vérité

2.2K 76 6
                                    

Mathieu Ornega


Moi : Allo !

Allison : Désolée de ne pas avoir appelé avant mais j'ai dû aller en ville avec Axel et Gabriel.

Moi : Ce n'est rien. J'ai juste cru qu'à un moment tu t'étais faite chopée par maman.

Allison : Non, j'ai été très discrète.

Moi : Racontes-moi tout.

Allison : Voilà, dans le bureau de maman, j'ai trouvé plein de lettres non ouvertes. Il y avait aussi des photos de maman avec un homme, quelques-unes d'eux deux quand maman était enceinte. Les lettres je ne sais pas de qui elles proviennent car il n'y a pas l'adresse de celui qui les a envoyés mais pour les photos, j'ai des indices. Il y a marqué au dos, Didier et moi, été quatre-vingt-six. Soit l'année de naissance de Vic. J'espère que je t'ai aidé.

Moi : Merci infiniment Alli ! Je te revaudrai ça.

Allison : J'espère. Bisous.

Moi : Bisous. 


Allison est une bonne détective. Elle m'envoie en photo les preuves car oui elle a pris soin de prendre en photo. Je décide d'aller voir Hugo dans sa chambre. J'espère qu'il ne dort pas encore. Je toque et par chance, il m'ouvre. J'entre et je lui dis.


Moi : C'est bien Didier. Regardes.


Je lui montre les photos d'Allison. Il ne dit rien. Il parait choqué. Il finit par me regarder et me dire.


Hugo : On fait quoi ? On ne va pas aller voir Vic pour lui dire.

Moi : On ne va pas aller voir Vic mais Didier.

Hugo : Quoi ?! Tu es définitivement suicidaire !

Moi : Mais non !

Hugo : Comment tu vas expliquer à Didier que tu as fouillé dans son bureau ?!

Moi : Je ne vais pas lui dire. Je vais juste dire que j'ai vu un gros dossier et que ça m'intriguais.

Hugo : Mouais...

Moi : Aller Gogo, on y va.

Hugo : Quoi ?! A cette heure-ci ?! Il est trois heures du matin !

Moi : Bon d'accord. On attend demain mais on y va à la première heure.

Hugo : Pas de problèmes. Sept heures, ça va ?

Moi : Parfait.


Je quitte ensuite la chambre du capitaine des bleus pour aller dans la mienne. J'espère que je vais arriver à trouver le sommeil ! Heureusement, trente minutes plus tard, je tombe dans les bras de Morphée.

Je me réveille à six heures trente. Je vais dans ma salle de bain pour me préparer et descends avec Hugo. On se dirige vers le bureau de Didier. On toque et il nous dit d'entrer. Je stresse car je ne sais pas comment ça va se passer. Il nous dit d'avancer et on s'assoie en face de lui. 


Didier : Qu'est-ce qui se passe les garçons ?

Moi : Bah... On voulait...

Fratrie // Hugo Lloris Où les histoires vivent. Découvrez maintenant