Fratrie // Hugo Lloris

Chapitre 36: Surveillance

Victoire Hannigan

On est le deux septembre et aujourd'hui, on va à Clairefontaine. Je participe au rassemblement mais je ne travaille pas. Hugo et mon père ne veulent pas me laisser seule à Londres donc je suis venue en France. Ils vont me surveiller pendant tout le rassemblement. Ça va vite m'énerver. Les garçons ont deux matchs pour la qualification à l'euro. C'est le samedi sept contre l'Albanie et le mardi dix contre Andorre. Les matchs se déroulent au Stade de France. Je suis actuellement dans ma chambre en train de ranger mes affaires quand mon père arrive. Il m'embrasse la joue avant de dire.

Papa : Tu vas bien ?

Moi : Super et toi ?

Papa : Pareil. Prête à supporter les débiles ?

Moi : Ouais même si ça m'épuise déjà.

Papa : Je comprends. Il pousse bien mon petit-fils à ce que je vois.

Moi : Ouais, je suis énorme. Je ne ressemble à rien.

Papa : Ne racontes pas n'importe quoi. Tu es magnifique.

Moi : Tu dis ça parce que tu es mon père. Ce n'est pas bien de mentir tu sais ?

Papa : Je ne mens pas. Demande à Hugo.

Moi : Comme si Hugo allait dire que je suis horrible et énorme.

Papa : Bon ok c'est un mauvais exemple mais je t'assure que tu es très belle. Ça te va bien la grossesse.

Moi : Mouais, je ne suis pas convaincue.

Papa : Je vois ça. 

Mon père me sourit faiblement avant de m'embrasser le front. Il se dirige vers la porte et avant de partir, il se retourne vers moi en disant.

Papa : Pourquoi tu déballes tes affaires ici ?

Moi : Parce que c'est ma chambre.

Papa : Tu ne vas pas dormir ici. On sait tous que tu vas aller dans celle d'à côté.

Moi : Oui mais c'est mon endroit à moi cette chambre. Des fois j'ai besoin d'être seule donc cette chambre est bien.

Papa : Je vois.

Moi : Au fait.

Papa : Oui ?

Moi : Quelqu'un me remplace ou Mathieu est seul ?

Papa : Il y a Nina Hartmann qui va venir.

Moi : La copine d'Hernandez ?

Papa : Oui elle mais par contre eux, je les interdis d'être dans la même chambre.

Moi : Tu fais du favoritisme papa.

Papa : Et alors ?

Moi : Ce n'est pas bien.

Papa : Je m'en fous. Bon il faut que j'aille voir les gars qui arrivent.

Moi : D'accord.

Je souris à mon père et il sort de ma chambre pour aller accueillir le reste des garçons. Je n'ai pas encore vu les deux inséparables. Je soupire rien qu'en pensant qu'ils vont être bientôt là. Je les adore mais qu'est-ce qu'ils sont chiants. Quelques minutes plus tard, je descends car j'ai finis mon rangement. Je retrouve tous les garçons. Je leur dis bonjour un à un et termine par Paul, Antoine, Lucas et Benjamin.