Chapitre 47: La demande ?

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Victoire Hannigan


On est le dix-sept septembre deux mille vingt-et-un. J'ai trente-cinq ans aujourd'hui. Il y a une nouvelle venue depuis le trois juin. J'ai mis au monde mon deuxième enfant. Il s'agit d'un autre petit garçon qui s'appelle Mylann. Il ressemble beaucoup à son papa comme Sacha. Notre premier garçon parle assez bien. Il est trop mignon quand il cherche ses mots. Je suis actuellement en train de me préparer quand mon petit monstre arrive.


Sacha : Joyeux anniversaire maman !!

Moi : Merci mon petit cœur !!


Je souris avant de prendre mon fils dans mes bras. Je lui fais un énorme bisou sur la joue et je laisse filer. Il me fait trop rire. Il me demande beaucoup d'énergie. Il court partout. Je vais ensuite chercher mon autre fils qui pleure. Je lui prépare son biberon et lui donne avant de le mettre dans sa chaise et de me préparer mon petit déjeuner. Vous devez surement vous demander où est Hugo. Disons qu'on s'est disputé il y a deux semaines. Depuis je suis dans mon ancien appartement avec mes enfants. On s'est disputé car il passe son temps au centre d'entrainement ou avec ses coéquipiers. Je sais qu'il fait tout ça car je l'ai blessé en aidant un ami dans le besoin et en oubliant un peu trop ma famille. On s'est dit des horreurs et je ne sais pas quand est-ce que ça va s'arranger entre nous. J'espère le revoir bientôt... J'ai besoin de lui, ses fils ont besoin de lui. 


Hugo Lloris


Deux semaines. Deux semaines que je ne parle pas à la femme que j'aime. Deux semaines que je ne vois pas mes fils. J'en ai marre de toutes ces disputes à la noix. Ce n'est pas à moi de m'excuser. Je sais que j'ai dépassé les bornes en restant au centre et avec mes coéquipiers mais elle passait son temps avec son pote ! Ça m'a énervé et j'ai voulu la faire souffrir. Quel homme fait souffrir la femme de sa vie ? Quel con mais je ne vais pas céder. Je suis actuellement dans ma maison. Elle est bien vide sans Vic et mes deux petits monstres. Je soupire quand quelqu'un sonne à la porte. Je me lève et vais ouvrir pour y découvrir Didier. Et merde... Je le sens mal là. Je le fais entrer avec hésitation. Après tout, s'il m'engueule, je l'aurai mérité. On va dans la cuisine. 


Moi : Engueules-moi qu'on en finisse.

Didier : Je ne suis pas venu pour t'engueuler comme tu dis. Je sais ce qui s'est passé et je suis plutôt de ton côté pour tout te dire. Mais tu connais Vic, elle ne fera jamais le premier pas et comme je sais que tu es aussi têtu qu'elle, j'ai décidé de venir te parler.

Moi : Je n'irai pas la voir.

Didier : C'est ce que je pensais. Hugo... On dirait des gamins. Même vos fils sont plus matures que vous.

Moi : Ça fait mal ça.

Didier : C'était le but.

Moi : Je vois...

Didier : Tu ne crois pas qu'il est temps ?

Moi : Temps de quoi ?

Didier : De lui demander de t'épouser.

Moi : On est en froid et tu veux que je lui demande ça ? Mais n'importe quoi.

Didier : Vous avez deux fils ensemble et vous vous aimez même si vous agissez comme de vrais gamins. C'est son anniversaire aujourd'hui. Je sais que tu ne lui as pas souhaité. C'est le moment Hugo. Je sais que tu as une bague depuis bien longtemps. A vingt ans tu l'avais déjà et on sait tous qu'elle était et qu'elle est encore destinée à ma fille. Montre lui que tu n'es pas aussi têtu que tu le laisse paraitre. Vas au restaurant ce soir avec elle. Dis-lui tout ce que tu as sur le cœur et choisi un endroit magnifique pour faire ta demande.

Fratrie // Hugo Lloris Où les histoires vivent. Découvrez maintenant