Fratrie // Hugo Lloris

Chapitre 26: Retour avec les fous

Victoire Hannigan

On est le trois juin et on vient d'arriver à Clairefontaine. Les Bleus ont deux matchs de qualification pour l'Euro. C'est le samedi huit contre la Turquie et le mardi onze contre Andorre. On est arrivé les premiers donc on a plus qu'à attendre les autres fous. Pendant ce temps, je range mes affaires dans ma chambre. Quand j'ai fini, je descends et remarque que les deux inséparables sont là ainsi que d'autres joueurs. Je leur dis tous bonjour et termine par Paul et Antoine. Je les prends dans mes bras avant de leur faire un bisou sur la joue. 

Paul : Tu vas bien ?

Moi : Super et vous ?

Eux : Très bien.

Moi : Cool alors.

Antoine : Ça pousse bien.

Moi : T'as vu ça ?

Antoine : Je suis sûr qu'il sera beau vu sa mère.

Moi : N'exagère pas Anto.

Paul : La mère a beau être belle, il faut voir si le père est beau. Si ça se trouve il est moche.

J'essaie de ne pas rigoler. Si vous savez les gars. Je vois Hugo rire car monsieur a entendu ce que disaient les deux énergumènes. Je suis sûr qu'il pense à la même chose que moi : ils vont tomber sur le cul quand ils vont savoir que c'est Hugo le père. Je regarde les deux acolytes qui sont dans un débat pour savoir si le père du bébé est beau. 

Moi : Il est tout à fait charmant son père.

Paul : Et tu nous le présente pas ?

Moi : Non. Si vous voulez, ce soir, je répondrai à certaines de vos questions.

Antoine : Ah ouais ! J'approuve !

Moi : Donc on fait ça. 

Je leur donnerai des indices mais évidemment je ne vais pas leur en donner de trop évidents. On va bien rire je pense. Le reste des garçons arrivent et ils partent tous dans leur chambre. Je monte les escaliers et quand j'arrive en haut, quelqu'un me prend le bras et me plaque contre un mur. Je reconnais tout de suite qu'il s'agit de mon copain. Il regarde autour de nous pour savoir s'il y a quelqu'un et il pose ses lèvres sur les miennes. J'approfondis le baisé en passant mes mains dans ses cheveux. 

??? : Vous devriez faire attention.

On se détache et on tourne la tête pour y découvrir mon père. Hugo devient tous gêné. C'est trop mignon ! Mon copain fuit le regard de mon père ce qui me laisse échapper un petit rire. 

Hugo : Je... Je vais y aller...

Hugo se sépare définitivement de moi et part dans sa chambre. Je laisse échapper un nouveau rire et mon père me regarde en souriant. On se dirige vers ma chambre pour parler seul à seul. Je m'assois sur mon lit et mon père fait de-même. 

Papa : Je suis content pour toi. Ça se voit que vous vous aimez et que ce petit gars aura de formidables parents.