(⚠️ contenu pour adulte)
— Es-tu prête à jouer ?
Suspendu à ses lèvres, j’abandonne mes caresses en remontant ma main sur son ventre. Cali lâche un long soupir plaintif sans me répondre et s’adosse contre mon torse. Sa tête se loge au creux de mon épaule, je la presse contre mon sexe en espérant soulager ma frustration et attiser la sienne mais lorsqu’elle se déhanche lascivement, je sais que ce sera difficile de ne pas perdre le contrôle. Un contrôle qui s’étiole à mesure que sa poitrine oscille sous mes yeux dans un balancement envoûtant.
Délicatement, je sillonne la finesse de son cou, parcours du revers de la main le velours de sa peau. Elle frissonne. Je contourne ses seins à travers le tissu en me rapprochant dangereusement de ses tétons qui s’éveillent peu à peu. Cali vibre dans mes bras, se retient bien décidée à ne pas me donner de réponse, trop satisfaite d’utiliser la seule arme dont elle dispose… son silence. Un silence qui me force à garder mon calme extérieurement alors que mon sang bouillonne dans mes veines.
J’ai rêvé de ce moment tout l’après-midi, visualisé chaque possibilité pour que Cali n’oublie jamais cette soirée mais j’avais négligé un détail : réussir à dominer mes pulsions.
Je hume son parfum aux notes fleuries, m’enivre de cette fragrance qui me monte à la tête et s’imprègne en moi comme une signature. Sa signature dont je ne peux plus me passer. J’embrasse sa nuque, flatte la pointe de son sein durcie par l’excitation. Un sourire mutin s’esquisse au coin de ses lèvres et l’instant d’après, elle me prend par surprise en passant son bras entre nous pour atteindre mon entrejambe. Je l’intercepte juste à temps, la retourne d’un seul mouvement et la plaque face à moi en crochetant ses bras dans son dos.
— Relâche-moi !
Prise en étau, ses yeux ne sont plus que des fentes qui me mitraillent mais dès que ma bouche frôle la sienne, que ma langue en esquisse les contours, elle perd de son assurance.
— Relâche… moi…
Un souffle exhalé s’échappe d’entre ses lèvres appelant ce baiser que je ne veux pas lui donner.
— Certainement pas… je susurre en reculant mon visage.
Elle s’agace un peu plus. Je resserre ma prise et elle essaie de se dégager, en vain. Sa beauté sauvage me happe, m’envoûte. Elle me fixe avec une telle intensité que tout à coup, j’ai la sensation que les rôles s’inversent, c’est elle qui m’attire dans ses filets et me fait prisonnier. Un prisonnier consentant, prêt à tout pour ne jamais quitter sa geôle et la garder près de moi. Un désir ravageur me submerge et elle profite de cet instant de faiblesse pour caresser sa cuisse contre la mienne en montant lentement le long de mes adducteurs. Je tressaille, conscient que je devrais l’arrêter, mener le jeu comme je l’avais prévu, mais comment y parvenir quand mon corps me trahit et lui montre à quel point j’ai envie d’elle ? Je tente de me raisonner tant bien que mal mais c’est peine perdue.
— Je veux une répons…
Son genou comprime mes attributs. Je suis entièrement à sa merci, elle me tient par la queue en me caressant insidieusement.
— Que la partie commence, susurre-t-elle.
Sa voix rauque résonne comme un appel à l’indécence, elle s’empare de ma bouche, en prend possession. Mais à l’instant où je libère ses bras, Cali s’éclipse en me laissant à bout de souffle avec en prime, une putain d’érection.
— Pas si vite ! On a une partie à jouer, balance-t-elle en baissant les yeux, satisfaite de constater l’effet qu’elle a sur moi.
Bordel ! Reprends-toi Sandro.
VOUS LISEZ
ÉVIDENCE
RomanceComment poursuivre sa vie quand en une fraction de seconde, l'enfer s'abat sur vous ? Cette question tourne en boucle dans ma tête depuis quatre ans. "Cali, tu dois laisser le temps faire son œuvre"... voilà ce que me répète Joye constamment. J'a...