Attirance envoûtante

CHAPITRE 12

Lexa était assise depuis quelques minutes dans la cuisine, n'arrivant pas à trouver le sommeil. Heureusement que monsieur Scott n'était pas encore arrivé, elle avait encore le temps de profiter du cocktail que lui avait préparé Merida. Cette femme était le contraire de son fils, elle était chaleureuse et remplie de bonté alors que si fils était un dangereux homme d'affaires au regard froid et au sourire machiavélique. Cette seule pensée suffit à réveiller en elle, les quelques souvenirs de leur rencontre. Il était exempt de toute bonne manière et l'avait traité de femme vénale sans hésiter. Ce soir là, Lexa était envahie par une colère vive qui l'avait poussé à détester cet homme et se promettre de ne plus jamais le revoir.

Pourtant voilà qu'elle se trouvait dans l'une de ses appartements à siroter un cocktail. Et le plus étonnant est que sa méfiance se dissipait peu à peu à mesure que l'homme créait une sorte de terrain d'entente entre eux. Lexa porta le verre à ses lèvres sans pouvoir se retirer Immer Scott de la tête. Pourquoi il n'était pas rentré?se demanda t-elle en regardant l'heure dans son portable. -Sûrement, il passerait la nuit avec sa maîtresse, pensa t-elle en grimaçant. Un homme comme lui ne pouvait pas manquer de trouver une maîtresse car les femmes se jetaient volontier à ses pieds. Il avait tout pour attirer une femme mais Lexa s'empêchait de croire qu'il oserait le faire avec elle. Il avait bien compris qu'elle ne souhaitait pas qu'il s'approche d'elle toute la semaine. Malgré tout sa promesse faite lors qu'ils étaient dans le jet, la faisait douter de l'homme d'affaires.

"Je me ferais l'honneur de vous découvrir mademoiselle Mayer"

Il l'avait dit avec une certitude qui laissait Lexa sans voix. Espérant que toute les journées soient exempt de sa présence, Lexa soupira de soulagement. Son portable vibra lui annonçant un message d'Ashton mais comme d'habitude, elle l'ignora car il allait l'appeler malgré tout. Elle déposa son téléphone sur le plan de travail et se concentra sur son cocktail.L'appartement était silencieux, tout le monde était en plein sommeil sauf elle. Elle posa sa tête contre le plan en fermant les yeux essayant de trouver le sommeil mais en vain. Le mieux serait de ne plus se forcer mais le laisser venir tout seul, se dit elle sans ouvrir les yeux. Elle entendit l'arrivée d'une voiture vers l'appartement mais n'y prêta aucune attention.Lexa  buva la dernière gorgée de son verre et se leva pour aller la déposer dans la lave-vaisselle. Elle prit alors son portable et se mit à marcher dans le salon privé regardant encore une fois les chef d'oeuvre qui y figuraient. Quelques minutes plus tard, elle entendit l'ascenseur privé de Immer Scott s'ouvrir. Paniquée, elle s'empressa de quitter le salon privé pour regagner sa chambre.

Immer sortit de l'ascenseur au plus vite et vit une silhouette disparaître du salon. Il n'avait aucun doute, c'était Lexa Mayer. Il traversa le salon privé et la vit grimper l'escalier de gauche sans penser une seconde qu'elle s'était trompé. Sourire amusé aux lèvres, Immer s'approcha de l'escalier alors qu'elle continuait sa fuite.

-Bonsoir mademoiselle Mayer, lança t-il d'une voix grave.

Immédiatement, elle s'arrêta le cœur battant et l'esprit troublé. Comment a-t-il fait pour la voir? Se demanda t-elle en se retournant après s'être assurer de contrôler son rythme cardiaque. Le regard amusé qu'elle rencontra ne l'étonna pas, son sourire non plus car elle venait de se faire attraper en pleine fuite. Elle s'attarda un peu sur son corps musclé et imposant qui la faisait perdre le contrôle. Il était vêtu d'une chemise blanche retrousser au niveau de ses avant-bras exposant ainsi toute la puissance qui le caractérisait. Consciente qu'elle se perdait dans son admiration, elle cilla et le regarda droit dans les yeux.

-Bonsoir Mr Scott,répondit il en se retournant pour continuer son chemin.

Immer laissa son regard se promener sur ses hanches malgré qu'un désir de la toucher était flanqué entre ses reins. Il le réprima en enlevant son regard sur la jeune femme qui continuait d'emprunter le mauvais escalier.