Jaleckxis.

23- Réveil

Quand le jour se lève, la première chose sur laquelle je tombe c'est sur le torse de Jack. Je souris et me lève, le réveillant du même coup. Il fronça les sourcils et grogne avant de se redresser.

- Salut Lexi. Ça te va bien les cheveux courts au réveil. On dirait Bêtamèche.

Je lui souris et file vers le petit déjeuner préparé par les membres de mon équipage sur la plage. Jack se lève et viens avec moi. On échange un regard et on dévie de la table et du feu de camp pour se mettre à l'eau. On s'assied jusqu'à ce que les vagues nous arrivent au menton. On reste là à profiter de l'eau à température idéale. Ni chaude ni fraîche, on en profite pour se débarrasser du sable et moi me faire un léger gommage de peau au sable. Trafalgar est déjà levé et boit son café assis dans le sable. Je regrette presque qu'il ne profite pas des températures très estivales de l'ile pour être torse nu. Ça me rappelle les étés dans notre maison de France. Les petits déjeuners sur la terrasse. Il y faisait légèrement frais mais ça annonçait les hautes températures de l'après-midi. On mangeait des chocolatines que mon père et mon parrain allaient chercher à la boulangerie. C'était la bonne époque.

Satchi et Penguin nous appellent pour manger, Shanks qui s'est levé il n'y a pas cinq minutes en a profité pour venir se servir en bacon. Trafalgar le regarde avec effarement. On le regarde et on éclate de rire. C'est tellement magique cette tête. On se lève et je file près de mes compagnons. Penguin me tend une tasse de café au lait et Kea une chocolatine. Jack s'invite lui aussi au petit déjeuner. Je vois Traffy bouillir sur place en voyant l'un des équipages les plus puissants de ce monde piquer allégrement dans les ressources de son équipage. Jack et moi ne parlons pas vraiment. Mais on ne s'éloigne pas non plus. 

Je sais qu'il se rappelle les mêmes choses que moi. Les Week-end sur Kubar Island. On nageait et plongeait toute la journée. A midi on mangeait des chips et de l'emmental avec quelques grillades et de la quiche. Puis quand on avait plus faim, on jetait du fromage dans l'eau et une cinquantaine de poissons nous entouraient pour le manger. Il a récupéré une tasse de café et une chocolatine lui aussi. Il me tend un verre de jus d'orange. Je souris et pose la tête sur son épaule face à nos équipages. L'équipage de Shanks à commencé à rapporter des tables et de la nourriture. Wakame et Ban les aident. Sachi se charge des grillades avec Lucky et un autre membre de l'équipage du roux.

Je souris en croquant dans ma chocolatine. Jack s'est levé et discute avec Shanks qui regarde dans ma direction. Je hausse un sourcil et Shanks me dévisage. Jack est en train de lui demander un truc mais quoi ?

Trafalgar vient s'asseoir à côté de moi. Il doit en être à sa troisième tasse de café. Il faudrait qu'il se calme un peu.

- C'est donc lui ton frère ? 

-  Oui. 

- Miss Alexis. Tu es consciente qu'il fait partie d'un équipage rival... 

-  L'équipage de Shanks ? Je répète en haussant un sourcil avec une grimace. "Des rivaux ? Rêve pas. S'il le voulait il coucherait toute l'île rien qu'avec son Haki. Vous ne jouez pas dans la même cour. Ce mec est un monstre, et je ne te parle pas de son second. En plus si mes théories sont justes il s'en bat les noisettes du One Piece".

Je sens un regard scrutateur sur mon épaule et Trafalgar se tendre. Le raclement de gorge de Jack me convainc que lui et son capitaine sont derrière moi et qu'ils ont entendu tout ce que j'ai dit. En relevant la tête je vois le sourire amical de Shanks et la moue taquine de Jack. Traffy lui m'en veut. Pour ce que ça change de d'habitude...

- Bonjour Miss, Trafalgar. 

- Bonjour. Je réponds avec une tête bizarre et une moue encore plus bizarre.

Shanks s'installe à côté de nous et regarde la mer.

- Ton frère m'a dit que tu avais des infos sur notre monde. C'est vrai ? 

- Je pensais l'avoir prouvé hier...

Shanks rit doucement et pose sa main sur mon épaule.

- Donc tu dois pouvoir me renseigner. Comment va Luffy ?

Je réfléchis et un horrible mal de tête me prends. Je ne suis pas loin de hurler. C'est comme si des images se forçaient à remonter à la surface. Je m'agrippe la tête et gémis et puis c'est le noir.

Avant de m'effondrer, j'ai vu des morts.