Chapitre onze.

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Eden.

J'arrivais à l'écurie. J'avais tout de même pris soin de bien m'habiller, je portais un semble gris qui d'après Éric me faisait "un boule de feu" :

 J'avais tout de même pris soin de bien m'habiller, je portais un semble gris qui d'après Éric me faisait "un boule de feu" :

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 Pour moi, c'était normal, les pantalons d'équitation ont tendance à bien mouler. J'avais pris la voiture d'Éric pour aller jusqu'à l'écurie, une fois arrivé j'avais coupé le contact, j'étais descendu et je me dirigeais vers celle-ci en sifflotant joyeusement. Le jour où j'ai su marcher, j'ai su monter. Je ne me souviens même pas si mon père ne m'a pas mis sur un cheval avant même que je sache marcher... Enfin, j'ai toujours eux sa dans la peau, le contact avec les chevaux, en général j'ai le contact avec tous les animaux c'est pour cela que j'avais aussi un chien que je laissais tantôt à l'écurie, tantôt que je ramenais chez moi. C'était mon vieux golden retriever, Dixon. Ouais je l'avais appelé comme ça par rapport à Daryl, si Norman vient un jour il faudrait peut-être que j'évite de lui dire... Mais attendez... Prise d'un doute je rallume mon portable et reregarde le message que David ma envoyer, il parle de lui en disant "nous", étrange. Peut-être est-ce parce qu'il parle de Norman et lui ?

Je pose mon sac devant le box de mes chevaux avant d'entendre mon prénom et de voir Jane au loin en train de nettoyer le paddock de son cheval. L'écurie ou sont mes chevaux est vraiment toute petite mais c'est ce que je voulais pour eux, je détestais les écurie blin-bling ou les chevaux dorment limitent sur de la soie. Je caresse Lostboy qui c'était retourner en me voyant avant de me diriger vers Jane. Jane c'était la proprio de l'écurie, elle n'avait qu'un an de plus que moi et on s'entendait à merveille, surtout qu'on regardait toute les deux Walking Dead. Je monte sur la barrière et m'assois sur celle-ci.

-Alors ! Tu ne me dis pas tout toi ! Dit-elle en rangeant la pelle dans sa brouette.

Je roule des yeux et sort de ma poche mes gants.

-Tous ce qu'on dit à la télé est faux.

Ma copine se stoppe, passe une main sur son front pour essuyer la sueur.

-Alors comment ça se fait qu'ils viennent nous chercher des chevaux ?

-Certain secret ne doive pas être dévoilé. Dis-je en enfilant mon gant droit.

Elle s'approche de moi et me pousse un peu pour que je me décale sur la barrière. Mon regard se perd au loin quand j'aperçois mon cheval, Rapallo.

-Ta réussi à le mettre dehors ?

Elle soupire.

-C'est Benj qui m'a aidé, on a réussi à deux.

Mes yeux le fixe, il relève sa tête et hennit en me voyant.

-Je suis désolée de t'affligée ça Jane, si tu veux chaque matin je passe pour le sortir ?

-Non pas la peine, Benj reste un petit moment ici, il m'aidera à le sortir. Ne t'inquiète pas.

Rapallo, longue histoire avec ce cheval. Ce cheval je l'ai rencontrée à l'âge de mes quinze ans, à l'époque il appartenait à une copine à me mère. J'ai eu beaucoup de malheur avec lui parce que c'était un cheval qui a été maltraité. A mes 18 ans j'ai décidé de le racheter et de l'emmener avec moi en Amérique. Mais c'est toujours le même fiasco, il ne laisse personne s'approcher de lui à part moi.

Je descends de la barrière et me dirige vers son champ. Il s'approche de moi en galopant, il me reconnait à chaque fois. Je m'approche de lui avec le licol pour l'attraper, il me temps sa tête et je lui passe doucement une main sur le chanfrein.

Je l'emmène à la barre d'attache pour le préparer. Plus loin, Jane range ses outils qu'elle avait utilisé pour nettoyer le paddock d'un de ses chevaux. Je sors la première brosse d'un sac que j'étais aller chercher dans la sellerie et commence à brosser Rapallo. Jane me rejoint et s'assois sur une chaise juste à côté de mon cheval qui ne bronche pas étant donné que j'étais là.

-Ce pantalon te fait vraiment un beau cul ! Lance t'elle en replongeant son regard sur son portable.

Je me contente de sourire et elle me regarde brosser Rapallo.

-Bon explique moi. Dit-elle en me montrant son téléphone ou j'apparaissais dans un article public.

-Bas, je suis "amie" avec Norman. Dis-je doucement en prenant le sabot de mon cheval.

Elle met sa main devant sa bouche choquée quand elle reçoit un appel.

-Putain c'est Benj, il a besoin de moi à la maison, commence t'elle en se levant, si tu as un problème je suis à côté n'hésite pas à venir.

Je hoche de la tête et part vers la sellerie pour sortir tout ce que j'avais besoin pour Rapallo, selle, tapis, filet etc...

Je le selle, l'emmène dans le manège et commence à grimper sur lui.

Norman.

La journée avait débuté plutôt mal jusqu'à recevoir un message de David me proposant d'aller voir les chevaux de Eden avec lui, j'aurais aimé lui répondre que je pouvais y allez seul, mais c'était quand même le manager, il fallait que ça soit lui qui prenne les décisions. Mais je connaissais David, le charmeur. Il avait un pouvoir qui envoutait les filles avec de simple blague pour la plupart du temps à chier faut se l'avouer. J'avais peur que Eden le regarde comme elle me regarde. Enfin, elle me regarde normalement mais je veux dire, je ne voulais pas que Eden le trouve plus séduisant que moi. J'avais décidé de m'habiller bien pour l'occasion. Je n'étais pas vraiment fan des chevaux mais je devais faire comme-ci pour l'impressionner.

Je pris dans mon dressing une chemise noir avec un long manteau et un pantalon avec des petits carreaux dessus, j'enfilais tout ça. Je me regarde dans le miroir, prend une brosse et commence à essayer de ressembler quelque chose avec mes cheveux qui sont un peu en bataille lorsque j'entends klaxonner devant chez moi. Je me penche pars la fenêtre et vois David en bas ! L'enculé ! Il s'est aussi bien habillé, on dirait franchement deux cons qui vont au festival de canne alors que nous allons dans un centre équestre. Nous sommes ridicules.

Je sors de ma maison et lui sert la main avant de rentrer dans sa voiture, je m'attache et lui aussi, il appuie sur la pédale et on sort de chez moi.

-Je ne voudrais pas qu'il y est de quiproquo, alors je voulais te poser une question. Rétorque David en ayant le regard plongé sur la route.

-Dit toujours. Crachais-je en m'appuyant contre la fenêtre.

-Tu n'es pas en couple avec elle qu'on soit d'accord ?

Depuis quand ma vie privée l'intéresse ? Ah mais oui ! Ce n'est pas ma vie privée qui l'intéresse, c'est elle. Quand je vous ai dit qu'il n'hésiterait pas à lui sauter dessus, c'est vraiment un connard celui-là.

Je me contente de soupirer.

-Non parce qu'entre nous deux il y a quelque différence. Dit-il en décrochant son regard de la route pour me balayer de haut en bas.

-C'est vrai mec, regarde-toi tu es obligé de ramasser les miettes de tout le monde. Dis-je en mettant ma main devant ma bouche.

Il se racle la gorge et replace son regard sur la route toute en activant son GPS. Je le déteste. 

MY DUDE [Norman Reedus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant