MY DUDE [Norman Reedus]

Chapitre vingt-huit.

Eden.

J'étais assise sur le rebord de mon lit, mon visage plongé entre mes mains. J'avais un souffle régulier comme-ci j'avais du mal à respirer, mais pourtant, j'allais bien, enfin je crois oui. Toute cette situation m'avait sauvagement retourné le cerveau, je ne savais plus que j'étais. La vidéo ! Cette foutu vidéo ! Une vidéo tournait sur les réseaux sociaux, c'était moi entrain de jeter promptement le verre de vin au sol, le visage remplit de colère, enfin je croyais qu'il était rempli de colère mais enfaite c'était de la souffrance.

Je sors de mon appartement en claquant la porte, il était temps pour moi de retourner en cours. Je mettais habiller un peu classe aujourd'hui, je portais une petite robe jaune avec des carreaux que j'avais accompagné d'un petit sac à dos noirs et des basket blanche pour détruire le style "petite fille à papa".

Je monte à bord de ma voiture pour me diriger tout droit vers mon lycée. La route me sembla longue et très rude. Elle ressemblait un peu à ma vie d'ailleurs, beaucoup de passage mais très peu de personne n'en ressorte vivants.

Une fois ma voiture garer je saisis mon sac et mes lèvres à bout de bras pour venir les coller contre ma poitrine. Je sors en prenant bien soin de claquer la porte, je me retourne furtivement avant de tomber nez à nez avec Léo. Je plaque une main contre ma poitrine, l'autre essayant de tenir mes cahiers.

-Tu m'as fait peur ! Dis-je en soufflant.

J'enchaina sur une marche saccadé.

-Désolé Eden mais je voulais te demander pourquoi tu ne m'as pas appelé ?

Je roule des yeux, il ne va donc jamais me laisser tomber celui- là ? Heureusement je vois au loin mes deux meilleures amies. Je lui fais un petit sourire niais.

-On en reparlera tout à l'heure d'accord ?

Il hocha de la tête, je continuai ma route jusqu'à mes amies tandis que Léo changea sa trajectoire, enfin ! Léo n'était pas un gars repoussant bien au contraire ! Toute les filles aurait voulu sortir avec lui, seulement, il avait la réputation d'être un mec sans lendemain, et je n'aimais pas ça.

Je soupire. Quand j'y repense, je me suis bien attaché à Norman alors que lui aussi c'est un mec sans lendemain, je suis stupide !

-Qu'est-ce qu'elle à la belle au bois dormant ? Lança Luna en allumant sa clope.

Je m'assois sur le banc en pierre qui après constatation, n'étais pas du tout confortable. Je passe une main sur ma tête en soupirant, comme à mon habitude. A côté de moi il y avait Capu, elle observait discrètement Payton qui n'arrêtais pas de me fixer. Je sais qu'il aurait voulu s'excuser pour Éric, mais je n'étais tellement pas prête à lui pardonner que je fuyais son regard.

La sonnerie se mit à retentir, Capu se leva et trottina jusqu'à Payton qui n'arrêtais pas de me regarder, son regard était tellement oppressant que je me croyais en prison. Heureusement quelque chose me fit vite oublier son oppression, Dylan.