MY DUDE [Norman Reedus]

Chapitre trentre-trois.

Norman.

Un silence morbide c'était installer. Je lui en voulais tellement, mais les larmes qui coulaient sur ses joues ne m'aidait pas à me concentrer, je lui faisais terriblement de peine. Il fallait que j'arrête cela immédiatement !

-J'ai toujours aimé l'idée que notre vie nous appartienne, commença t'elle plongeant son regard au loin, qu'on pouvait changer comme cela, comme on le souhaite. De pouvoir changer radicalement notre vie, en prenant une décision en quelque seconde.

Je soupire, mon regard suivait attentivement ses lèvres qui bougeait au son de sa voix.

-La première fois que je t'ai vu, je n'avais jamais rien vu de si parfait. Dis-je doucement. Je me souviens avoir pensé que je ... Je devais t'avoir ... ou j'en mourrais

Elle tourne son regard en ma direction, ses yeux pétillent.

-C'est lui qui m'a embrassé Norman. Je me suis reculé en le repoussant.

-Et pourquoi ? Demandais-je intriguée.

-Parce que je suis amoureuse de quelqu'un d'autre.

Mon estomac faillit faire un bond en avant, un frisson me traversa le corps. Ses yeux revolver me fusillait du regard, dans le bon sens du therme. Je me rapproche d'elle en réduisant la distance, je lançai des mots fulminant lors de ma marche.

-Pendant un instant, tu obtiens CE cadeau incroyable et tu hésites entre rire et pleurer. Parce que tu te sens si chanceux de l'avoir auprès de toi que tu es si effrayé que ce cadeau disparaisse.

Je m'arrête devant elle, je lui attrape les mains. Un frisson me parcourt le corps rien qu'au contact de sa peau contre la mienne.

-Je sais que la vie sans amour n'est pas du tout une vie. Tu es tout ce que je ne savais pas, ce que j'ai toujours voulu. Ce ne sera donc pas facile. Ça va être vraiment difficile et nous allons devoir travailler tous les jours.

Les mots qui sortaient de ma bouche se bousculaient, depuis le temps qu'ils voulaient sortir, je ne pouvais plus les retenir !

-Mais je veux le faire parce que je te veux. Je te veux pour toujours. Toi et moi tous les jours. Être avec toi, c'est comme aller dans un endroit que je n'avais jamais visité et pour la première fois, tout semble si clair. Être avec toi m'a fait sentir que je n'avais peut-être plus besoin de planifier mon avenir parce que j'avais enfin l'impression de vivre pleinement.

Je n'étais pas du genre à crier haut et fort mes sentiments, mais cette fille était différente, avec elle, rien pour moi n'étais impossible.

Eden.

Les mots qui sortaient de la bouche de Norman me transperçait comme des épées, pas en mal bien sûr, en bien. J'avais l'impression d'être vivante en sa compagnie.

-Eden ? Demanda t'il doucement.

Il parle tellement bas que je dois me pencher vers lui pour l'entendre. Sa main vient se posée sur mon visage, et mon esprit bat la chamade. Nos regards se croisent et je baisse les yeux, ne sachant pas très bien ce qui se passe. Quand il retire sa main, je regarde ses lèvres encore une fois et je sens que ma conscience et mes hormones entrent en conflit. Je perds tout repère et, à sa grande surprise, j'écrase mes lèvres sur les siennes. Je ne sais pas ce que je fais, mais impossible de m'arrêter.

Quand mes lèvres rencontrent les siennes, je le sens reprendre sa respiration. Sa bouche a exactement le goût que j'imaginais, ce léger goût de menthe que je découvre sur sa langue lorsqu'il m'embrasse. M'embrasse vraiment. Sa langue est chaude et caresse la mienne. Mon corps est comme enflammé, c'est une sensation totalement nouvelle. Norman prend mon visage aux joues écarlates dans ses mains, puis il m'attrape par les hanches, s'éloigne un peu et me plante un petit baiser sur les lèvres.