Chapitre vingt et un.

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Norman.

J'aimerais juste qu'elle me dise ce qui la rends triste, mais comme à chaque fois elle préfère se taire et se séparer de mes bras, scrutant le ciel qui avait une couleur plutôt grisâtre ce matin-là. J'aurais aimé qu'elle me dise ce qui fait couler ses jolis yeux, mais aucun mot ne frôlait ses lèvres. Peut-être est-ce qu'elle avait envie d'exploser et donc, d'en parler ne fait qu'empirer ? Je retiens ma respiration, je continue de l'observer. Elle s'éloignais de moi peu à peu, trainant toujours des pieds comme un rodeurs.

~~

Eden.

J'étais rentrer chez moi. Dans mon salon, tous semblaient plutôt calme, Éric était parti faire du shopping avec Luna. Je mettais coller contre ma fenêtre, le regard balayant ma ville qui était enseveli sous la pluie et le vent. Des gouttes venaient s'écraser violement contre celle-ci. Mes jambes étaient scellées contre ma poitrine, mes mains étaient engluées dans mes manches et mon cœur battait aussi doucement qu'un escargot qui avançait.

Je me lève et dévale dans mon couloir jusqu'à me rendre dans ma chambre et de m'assoir devant mon piano. Je le branche, et soupire avant de venir poser doucement mes doigts sur celui-ci.

(Je vous invite à mettre la musique One Day- Tate Mcrae en même temps de lire les paroles pour plus d'immersions dans l'histoire).

Un air de piano me venu à l'esprit tandis que j'inventais des paroles par-dessus.

She stares at her ceiling once again with hundred thoughts

"Elle regarde à nouveau son plafond avec cent pensées" 

"Maybe he knows who I am, probably not"

"Peut-être qu'il sait qui je suis, probablement pas" 

She walks down the hall with her head down low

"Elle marche dans le couloir la tête basse" 

Scared to meet his eyes

"Peur de rencontrer ses yeux" 

Even when she hears his voice she's swarmed with butterflies

"Même quand elle entend sa voix, elle est grouillante de papillons"

It's impossible to get you off my mind

"Il est impossible de t'oublier."

Je ferme les yeux, lâchant une petite larme qui coule lentement sur ma joue. Mes doigts quittent les touches pour se mettre dans mes poches. Je me lève avant d'entendre mon portable sonner. Je déambule jusqu'à mon lit pour intercepter l'appelle. Numéro masqué. Je décroche tout de même en m'asseyant au bord de mon lit.

-Je suis désolé.

J'avais reconnu la voix, même avec le réseau pourri que j'avais dans mon appart j'aurais pu déchiffrer cette voix.

-Théo. Dis-je en soupirant.

-Tu ne peux pas me fuir indéfiniment Eden, va bien falloir qu'on ait une discussion.

Je hoche de la tête, incrédule. On reste un moment sans rien dire.

-Quinze heures devant le centre commercial. Finit-il par dire.

Je réponds un petit "ok" avant de me relever pour me diriger vers ma coiffeuse pour me maquiller, je m'assis sur le siège et je pris mon rouge à lèvre pour m'en mettre, je levais les yeux et d'un seul coup, quelque chose me replongea dans un souvenir. Une simple photo de moi et ma mère accrocher à mon miroir, des milliers de souvenirs ressortent de cette photo. Cette photo est prise par mon père en noir et blanc on voit deux filles à cheval, une petite sur un tout petit cheval et une grande sur un grand cheval, en réalité la petite c'est moi et la grande c'est ma mère. Je me souviens de mes années d'enfance où ma mère venait me border avant de me chanter une berceuse et de me rappeler à chaque fois que ce n'est pas les actes qui nous font devenir ce que nous sommes aujourd'hui, ce sont tout simplement les savoirs qu'on transmet et les paroles qu'on émets.

MY DUDE [Norman Reedus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant