MY DUDE [Norman Reedus]

Chapitre vingt-neuf.

PDV Extérieur.

(Trois heures au paravent)

Les étudiants étaient dans l'amphithéâtre, ils suivaient depuis plus d'une demi-heure le cours de littérature de Monsieur Douma. Eden était aux cotés de Dylan qu'elle avait enfin finit par présenter à son meilleur ami qui était sur son côté gauche. Les deux garçons tapaient la causette, ils discutaient tellement qu'ils en oubliaient presque qu'il était en cours. Mais cela ne déstabilisait pas plus que cela la jolie blonde qui prenais soin de tout noter avec précaution. Il faut dire que Mademoiselle James la plus impliqué du groupe.

-Alors qui est-ce qui veut présenter un texte qu'il a lu cette semaine ? Interrogea le prof dans son petit micro qui était accrocher à sa chemise.

L'amphi devint très soudainement silencieux. Trop silencieux. Un petit sourire s'afficha au coin de mes lèvres avant de lever promptement ma main.

-Oh Eden ! Ajouta le prof avec une voix surprise.

En vérité, il n'était pas réellement surpris. Eden James était l'une de ses seules élèves qui participaient dans ce grand amphithéâtre composé de plus de 1000 places. La jeune femme se leva, en attrapant furtivement un livre qui était dans son petit sac noir qu'elle avait accrocher à son dossier de chaise.

Elle descendit les grands et larges escaliers en bois en faisant attention à ne pas tomber. La robe qu'elle avait mise aujourd'hui était légèrement courte. Elle avait l'impression d'être observé par toute les étudiants, malheureusement, ce n'était pas qu'une impression. A l'autre bout de la salle, vers le fond, reposais le groupe des "Bad-boy" composer essentiellement de mecs trop imbus d'eux même, dont Payton était le chef. Léo jonchait à côté de lui en ayant les yeux rivés sur les formes de notre jolie blonde qui accélérait la marcher gêner.

Elle arriva sur la grande estrade, elle ne peut s'empêcher de rougir. Elle était extrêmement gênée mais elle prit tout de même la parole.

-Hum... Commença t'elle timidement, je vais vous lire un passage de Edgar Allan Poe, dans un de ses recueil de nouvelle.

Le prof sourit pour encourager notre jeune femme. Eden était généralement assez à l'aise normalement, mais aujourd'hui ce n'étais pas le cas. Elle ne savait donc pas pourquoi.

-Bon, Continua t'elle en se raclant la gorge, En général, les coïncidences sont de grosses pierres d'achoppement dans la route de ces pauvres penseurs mal éduqués qui ne savent pas le premier mot de la théorie des probabilités, théorie à laquelle le savoir humain doit ses plus glorieuses conquêtes et ses plus belles découvertes.

Elle s'arrêta pour relever son regard vers la foule. Elle connaissait ses citations par cœur, elle n'avait pas besoin d'avoir le livre pour les lires se dit-elle. Elle le posa donc doucement sur le bureau du prof. Elle passa une main dans ses cheveux avant de regarder ses deux amis qui avait brandi leur pouce en avant pour l'encourager.

- "Quand je veux savoir jusqu'à quel point quelqu'un est circonspect ou stupide, jusqu'à quel point il est bon ou méchant, ou quelles sont actuellement ses pensées je compose mon visage d'après le sien, aussi exactement que possible, et j'attends alors pour savoir quels pensers ou quels sentiments naîtront dans mon esprit ou dans mon cœur, comme pour s'appareiller et correspondre avec ma physionomie."

Elle prit une voix plus littéraire pour sortir le dernier passage. Eden avait vraiment un talent pour s'exprimer, elle qui de base était très réserver, pouvait aussi se montrer pleine de volonté et de mystère.

- "Pour être heureux jusqu'à un certain point, il faut que nous ayons souffert jusqu'au même point. Ne jamais souffrir serait équivalent à n'avoir jamais été heureux. Mais il est démontré que dans la vie inorganique la peine ne peut pas exister ; de là la nécessité de la peine dans la vie organique. La douleur de la vie primitive sur la terre est la seule vase, la seule garantie du bonheur dans la vie ultérieure, dans le ciel."