Chapitre quarante-neuf.

212 9 1
                                    

Je savais que je ne devais pas y allez, je devais lui laisser le temps de décolérer et de se remettre un peu en question. Il devait se montrer moins possessif et jaloux, même si je devais l'avouer, je le trouvais carrément craquant quand il jouait le rôle de male protecteur.

-Tu devrais allez le voir. Fis Madame Reedus en s'adressant à son neveu.

-Il ne faudrait pas, rétorquais-je rapidement en me levant. Je vais y allez...

Tout le monde acquiesce, je me dirige vers le salon où j'y retrouve rapidement mon amoureux qui est assis sur le canapé. Il fixe le sol en bougeant sa jambe rapidement comme s'il était stressé.

-Norman ?

Il à l'air de ne pas décolérer, sans m'adresser un seul regard il marmonne quelque chose dans sa barbe.

-Casse toi.

-Pardon ?

Je me dresse devant lui pour paraitre grande du haut de mes un mètres cinquante-six.

-Tu m'as bien entendu, répète-t-il, casse-toi j'veux être seul.

-Ok, fis-je en m'installant à côté de lui, mais tu sais que tu es amoureux d'une fille qui ne renonce pas vraiment facilement malheureusement pour toi.

Je disais ça avec beaucoup d'assurance, je voulais lui tenir tête. Je ne voulais pas baisser mon regard devant ses beau yeux océans.

-J'sais à qu'elle point il t'énerve mais t'es pas obligé de te la jouer papa poule avec moi.

-Mais tu ne réagis pas Eden ! Tu restes courtoise et polie comme si ça te faisait plaisir qu'il te reluque des pieds jusqu'à la tête ! Comme une pute.

Derechef je me lève en croyant mal avoir entendu. Quant à lui il plaque ses mains sur sa bouche, regrettant immédiatement la phrase qui était sorti de sa bouche. Enervé je décide de partir loin de lui pour ne pas qu'il dise encore plus de chose qui passait au-dessus de sa pensée.

-Ed' ! J'suis désolé.

Il me rattrape par les bras. Croyant pouvoir tout rattraper grâce à se contact, mais j'ai juste de plus en plus envie de lui mettre une gifle. Il avance vers moi et je n'arrive même pas à ordonner à mes pieds de fuir en courant, comme je voudrais le faire.

-Bébé, s'il te plaît, dis quelque chose.

-Putain ! Ne t'avise plus jamais de m'appeler comme ça ! Tu... tu... je ne peux pas...

Je détestais quand il m'appelait bébé, ça semblait si peu sincère. Je savais que ça ne venait pas de lui... Il y a tellement de choses que je voudrais dire, mais aucune ne veut sortir. J'ai vraiment un sentiment de honte et de dégout qui m'envahisse.

-Je ne dirai rien, ça te ferait trop plaisir.

-Je sais que j'ai déconné... Je n'aurais pas dû le dire... Et...Tu sais que c'est faux !

-Déconné ? Tu as déconné ? Tu viens un peu de me traiter de pute Reedus ! Je crois qu'il va falloir que tu comprennes que j'suis vivante bordel. Tu ne peux pas me traiter comme si j'étais sans sentiments.

-Je sais... je n'ai aucune excuse... mais il faut que tu me pardonnes. Je t'aime et...

-Tu me prend vraiment pour ton jouet Norman ! A chaque fois c'est pareil avec toi, tu vas faire un acte où me dire un mot hyper blessant et une cinq secondes plus tard tu vas t'excuser en me disant je t'aime. J'en ai marre putain, j'suis pas ton putain de jouet !

Je me mets à rire. À rire vraiment. Malgré mes larmes, je suis en train de rire. Je deviens folle. Cette scène ne se passe pas comme dans les films. Impossible de sauver la face. Impossible de prendre la nouvelle avec élégance, avec un petit cri étouffé ou avec une seule larme coulant sur ma joue. Non, je chiale, je m'arrache les cheveux et je n'arrive pas à maîtriser suffisamment mes émotions pour prononcer une phrase intelligible.

MY DUDE [Norman Reedus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant