Chapitre vingt.

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Eden.

J'étais allongé sur mon lit, pensive. Le regard qui fixait le plafond blanc, sans vie. Je devais me rendre sur le plateau dans quinze minutes mais je n'étais toujours pas habillé, je trainais dans mon lit comme-ci nous étions dimanche, alors que je devais allez travailler. J'entends la sonnette de mon appart sonner.

-Éric tu peux allez voir steup'lait.

-Je suis occupé. Répond mon ami qui se brossait les dents.

Je me lève en grognant, traverse le long couloir, je tourne mes clés dans la serrure et ouvre la porte.

-Eden ?

Je m'arrêtais les deux mains tenant mon téléphone aussi fort que je pouvais contre ma poitrine, les yeux pétillants de détresse, le regard froid, la bouche dure et la gorge sèche. Je scrutais son visage, ses yeux verts et sa touffe de cheveux blonde.

-Thé-Théo ? Demandais-je en bégayant.

-Je t'avais dit que j'allais venir et Éric m'a donné l'adresse...

Je commence à partir dans le couloir. J'entends Théo qui me suit en prenant soin de refermer la porte. Je déboule dans la salle de bain et coupe la musique d'Éric.

-Tu te fous de ma gueule ? Dis-je en montrant avec ma main Théo qui venait d'apparaître dans le cadrant de la pièce.

-Ha Théo, toujours aussi beau. Dit-il en continuant de passer son rasoir sur les joues. En plus ça rime.

Je pars de la salle de bain en poussant Théo au passage, je fais les cents pas dans mon salon en me tirant furieusement les cheveux. Je ne voulais pas le voir. Je ne voulais pas qu'il soit là. Pas lui. Pas maintenant. Il ne venait qu'envenimer les choses. Cette personne n'était que néfaste pour ma santé, je le savais. Mais rien qu'en le voyant beaucoup de souvenir m'avait envahi, nos moments ensembles que je croyais avoir oublié resurgissent comme une vielle musique démodé.

-Faut que je t'explique pourquoi. Commence t'il en me suivant jusqu'à ma cuisine.

Je titubais dans ma cuisine pour attraper un verre que je posais sur la table en prenant soin de le claquer. Tels étaient ma nature, quand je n'arrivais pas a m'exprimer je prenais certain objet qui était à ma disposions pour me défouler dessus.

-Tu veux m'expliquer quoi ? Le faites de m'avoir trompé ou bien de m'avoir ridiculisé devant tous le lycée ?

Il avait un air d'innocent, comme-ci rien de tout ça l'atteindrait, mais moi sa ma rongeait de l'intérieur et tandis que je me remplissais un verre de jus de pomme il s'asseyait devant moi scrutant ce que je faisais.

-Je peux tout t'expliquer.

-Y'a rien à expliquer.

Je refermai la bouteille et la remet dans le frigo. Il continue de me regarder avec insistance.

-Je me suis déplacer jusqu'en Amérique pour te voir et tu m'accueil comme ça ?

Attend mais il se fout vraiment de ma gueule.

-Je ne t'ai jamais rien demandé ! Tu as pris cette décision sans savoir si moi je voulais te voir.

Il me regarda avec LE regard. Le regard que tous les hommes ont quand ils méprisent. J'étais anéanti de l'intérieur, bien que je fais mine que rien ne pouvait m'atteindre, la réalité était bien différente.

Je me traîne jusqu'à ma chambre quand il m'attrape par l'épaule. J'étais vraiment sous les nerfs.

-Tant à pas marre de gâcher ma vie ? Dis-je en enlevant sa main de mon épaule.

MY DUDE [Norman Reedus]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant