Chapitre 17

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- Tu m'expliques pourquoi tu as demandé à monsieur Di Marzo, de m'emmener en vacances ?

Il y eut un soupir à l'autre bout du téléphone avant qu'une voix lassée ne se fasse entendre : - Perla écoute, je n'ai cessé de te dire de prendre des congés, tu as toujours refusé alors j'ai pensé que ce Giovanni pouvait te faire fléchir...

- Charline, je ne le connais à peine pour passez une semaine de vacances avec lui, s'agaça-t'elle.

- Il m'a prévenu qu'il serait pas sur l'île, ce qui veut dire que tu seras seule. Sauf un matin car la femme de ménage viendra s'occ...

- Je suis au courant. Il m'a écrit ces informations sur un bout de papier ainsi que si le besoin est, en un quart d'heure son pilote serait là. Alors demain je file retourner à Athènes, j'aurais bien une excuse valable. Tiens par exemple, il n'y a personne qui s'occupe de ma boutique...

- Il ne t'a pas informé ? Lui demanda l'américaine assez surprise qu'il n'ai pas transmis cette information.

- De quoi parles-tu ?

Un nouveau soupir résonne dans le combiné puis la blonde finit par répondre : - Il a engagé quelqu'un pour s'occuper de la vente ainsi que l'organisation de la boutique.

Mais pourquoi s'entêtait-il à vouloir construire sa vie ? N'y arrivait-elle pas mieux seule ? Elle n'était qu'une simple vendeuse et n'avait rien de spécial, aucune richesse ne provenait de son nom de famille, sa vie était simple sans problème particulier.
De plus comment avait-il pu obtenir ses clés... Charline !

- Dis-moi, saurais-tu comment a-t'il pu obtenir un double de mon atelier ? Questionna la brune, les lèvres pincées sous l'irritation en sachant déjà l'explication .

Le silence lui répondit, c'était bien ce que son esprit lui avait dit. Son amie lui avait fourni son double.

- Charline ! Pourquoi lui as-tu donné ? S'agita la jeune grecque dans le but de calmer sa nervosité, elle lançait tous les cailloux environnants dans le sable.

- Tu aurais préféré ne pas gagner de l'argent durant tes vacances ? Se justifia-t'elle de plus en plus consciente de sa potentielle bêtise.

- Mais cela donne l'impression qu'il contrôle ma vie, c'est un sentiment désagréable, comprend-moi. Répliqua-t'elle au bord de la colère.

Jamais Charline n'avait sentit une telle tension entre elles, pas même dans leurs temps de désaccord. Et cela la peina profondément d'avoir faillit dans la confiance que lui réservait Perla.

- Excuse-moi ma belle, je ne pensais pas mal faire. Veux-tu que je contacte monsieur
Di Mar...

- Je vais m'occuper de tout, ne t'inquiètes pas. Ce n'est pas une petite broutille de la vie qui va séparer notre amitié, n'est-ce pas ?

Soulagée par la tournure des événements et que son amie ne lui en tenait pas rigueur, Charline souffla soulagée.

- Merci, tu es une femme en or. J'espère de tout mon être qu'un homme de ce nom viendra frapper à la porte de ton cœur.

Perla ne répondit rien, préféra se relever pour marcher dans les vagues qui venaient manger le bord de la plage. Le sable était bordé par d'immenses arbres exotiques davantage dans les terres, se trouvait un bois ainsi qu'une colline. C'était à couper le souffle.

- Tu n'imagines pas comment c'est beau ici, entre le sable fin, l'eau turquoise, les arbres, le calme, finit par répondre la jeune femme les yeux émerveillés par la nature sauvage.

- J'aimerais être à ta place pour profiter de ce temp. Tu devrais pas repartir demain, cela te ferais un bien fou de te reposer. Permets-moi d'insister, s'il avait voulu te faire du mal, il t'aurait déjà kidnappé depuis longtemps.

- Charline, il m'a kidnappé.

- Peut-être mais avec mon accord. Je sais où tu es de plus en cas de besoin j'informe la police immédiatement, tenta-t'elle de la rassurer.

- Alors explique-moi pourquoi il s'acharne autant sur moi ? Je n'y comprends rien à son comportement.

- Peut-être parce que lui-même est perdu. Tu n'es pas dans son esprit pour tout savoir. Il ressent une attirance pour ta personne mais ne sait comment si prendre avec toi.

Ces mots se firent suivis d'un silence apaisé toutes deux étaient dans leurs pensées. Est-ce la réelle cause pour laquelle un baisé avait été glissé contre son front ? Ou bien est-ce parce qu'il la trouvait mignonne telle une enfant perdue qui avait besoin d'être surveillé par un adulte ?

- Ecoute ne te plombe pas la tête avec ce que je viens de dire, si jamais vous devez avoir un quelconque futur en commun cela se fera. Surtout ne force pas les choses, ça se ferra au fur et à mesure mais n'oubliez pas les préservatifs dans tous les cas... finit-elle par une note mi-amusée, mi-sérieuse.

- Charline ! Grogna-t'elle un sourire moqueur peint sur son visage.

- A plus la belle, si je peux me permettre un dernier truc sois toi-même et ne quitte pas cette île.

Perla n'eut guère le temp de répondre la communication venait de couper. Elle éteignit son téléphone portable qui rejoignit une poche de sa robe. Qu'est-ce qu'elle devait en retenir de cette conversation ? Devait-elle partir ou rester ? Serait-il possible que ce ténébreux sicilien ressente un soupçon d'intérêt envers sa personne. C'était impossible toutes les femmes plus belles les unes que les autres devaient être devant lui, prêtes à exaucer tous ses moindres désirs. Et elle, une petite grecque au caractère bien trempée qui tentait par tous les moyens de le cacher, l'intéresserait non ! C'était délibérément impossible, son amie se trompait sur toute la ligne.

Demain c'était décidé elle refoulerait la terre natale de ses ancêtres.

Sur cette conviction, elle rejoignit la villa qui ne possédait qu'un rez-de-chaussée au design extérieur ultra moderne.

Coucou à tous, j'espère que vous allez au top du top et que le virus ne vous à pas atteint.
J'aimerais avoir vos retours, vos commentaires pour connaître ce que vous aimez chez les personnes et ce que vous aimez moins. Ceci permettra de m'améliorer pour la suite...

Merci à vous mes chocolatines ... ou pains au chocolats.

Fratelli siciliani_Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant