La soirée s'entamait gaiment dans la ville, les commerces s'illuminaient les uns à la suite des autres pour faire valoir leurs produits. Les chaleurs de l'été commençaient de plus en plus à pointer le bout de leur nez pour la satisfaction de tous. Cela signifiait le plein boum pour les ventes grâce au tourisme. De plus en plus nombreux dans sa boutique, Perla ne perdait pas son temp à observait l'agitation animée par les touristes.
C'était avec un sourire digne d'une princesse Disney, qu'elle servait ses clients. Sa beauté naturelle commençait à se faire connaître par les hommes étrangers en quête d'une aventure méditerranéenne. Et plusieurs fois elle avait rusé pour éviter une quelconque approche de leur part. Pourtant certains revenaient à la charge avec une incandescente insistance, auquel elle se montrait malgré tout ferme et très professionnelle. Finalement elle avait rembarré ces individus grossiers avec une agressivité qu'elle même avait trouvé approprié même s'ils étaient clients.
Mais ce soir-là debout face à son cahier des charges, Perla faisait le compte des factures. Lorsqu'elle se souvint de la conversation la veille au soir, chez son amie. Presque aussitôt un visage rude, aux traits dessinés avec une finesse typiquement masculine s'immisçât dans son esprit. Ses yeux d'un noir profond ne pouvaient qu'aplanir ses ordres exprimer par la parole. Ce nez formé par à la perfection surplombait une bouche au galbe ferme. Quant à sa mâchoire massive noirci par une barbe soignée, elle finissait le bas du visage, pour un apollon digne des plus grande représentation de dieux grecs.
Rêveuse elle glissa son doigt sur sa créole pour en faire le circuit, le bouchon de son stylo coincé entre ses lèvres, elle se laissa absorbée par son souvenir.
Tout à coup la sonnette de la porte fit des siennes pour attirer son attention. La personne qui venait de pénétrer par le pas de la porte n'était autre qu'un coursier les joues rouges à force de travailler.
- Bonjour, je suis bien chez mademoiselle Nikos ? Commença-t'il en prenant un pas rapide pour rejoindre le comptoir derrière lequel elle se tenait.
- Oui, c'est bien moi. Que puis-je faire pour vous aider ?
Il posa sur le meuble, une boite emballée dans un papier couleur rosé muni qu'une rose en papier. Puis il fit glisser jusqu'à elle, son calepin comportant une feuille de validation. Surprise de comprendre qu'il lui était destiné, la jeune femme prit quelques secondes pour lire le document puis le signa avec incompréhension.
Qui pouvait avoir pris le temp de lui envoyer un colis ? Peut-être ses parents mais ne l'auraient-ils pas prévenu ?
Sitôt la feuille signée, l'homme repartit au pas de course pressé de terminer sa journée chargée d'un travail physique. Et de pouvoir s'échouer sur son canapé, une bière en main devant un match de foot...
Sa curiosité à l'apogée, Perla récupéra dans ses mains la boite puis la tourna sur toutes les faces pour tentait de découvrir un indice. Mais rien ne laissait présumer l'expéditeur de ce colis mystère. Si bien que Perla finit avoir quelques doutes, et si c'était un colis piégé ? Mais la tentation était trop forte, elle retira avec délicatesse le papier cadeau à l'aide d'un coupe lettre.
Et lorsqu'elle perçut la richesse du présent, elle sut immédiatement l'identité de l'inconnu. Giovanni Di Marzo lui offrait une magnifique perle provenant d'une moule, celle-ci était percée par un anneau en or dans le but de former un pendentif. Devant cette pure merveille, Perla n'osa faire aucun geste. Encore installée dans son étui en velours vert bouteille, le bijou laisser paraître la blancheur de la perle. C'était éblouissant, si bien que Perla referma vite le couvercle pour que rien ne l'abime. Alors qu'elle l'avait entre ses doigts, un bout de papier sortit de nul part glissa jusqu'à son pied.
Elle s'empressa de le ramasser davantage excitée, qu'à l'obtention du présent. La carte cartonnée était simple d'une couleur blanche et noir. La calligraphie était propre, soignée sans aucune bavure, ni faute d'orthographe. C'était tout droit sortit de la plume de Giovanni, constata-t'elle après avoir reconnu la forme de ses lettres.
Pour une délicieuse nymphe grecque au tempérament brûlant, bien enfoui en profondeur.
Signé : G.DM
Elle relut plusieurs fois en boucle, la phrase. C'était sobre, rien de provocateur, ni même une quelconque invitation ou un pressement pour une réponse. Non, c'était un simple mot bien plus profond que tous les cadeaux réunis que lui avait offert son ex.
Un sourire apparut sur ses lèvres en imaginant le ténébreux personnage entrain d'inscrire ces mots sur le papier. Ainsi donc, il ne l'avait pas extirpé de son esprit après son refus. Pourtant elle était persuadée que peu de monde osait exprimer leur point de vue différent du sien. La jeune femme avait pris ce risque en mettant de côté les répercussions que pourrait causer un tel rejet. Mais il n'avait rien fait pour obtenir vengeance, bien au contraire, il lui avait laissé une semaine.
Du bout des doigts elle caressa la carte comme par peur que celle-ci ne soit pas réelle. Les yeux perdus sur les motifs d'art peint à même la couverture, elle laissa son esprit imaginer qu'elle aurait été sa vie si elle n'avait pas rencontré cet homme. Sans aucun doute, une routine tout ce qu'il y avait de plus banale.
Seulement voilà, Giovanni avait surgit dans sa vie telle une tempête emportant tout sur son passage. Et il ne semblait guère disposé à disparaître comme le confirmait le mot ainsi que le cadeau.
A cette pensée, elle sentit son cœur se presser dans sa cage thoracique comme s'il se gonflait à l'image d'un ballon d'hélium grandissant sous le souffle. Sa main tenta de réduire l'allure en se plaçant sur sa poitrine mais rien n'y faisait. Son cœur s'accélérait.
Le visage du sicilien apparut dans son esprit, la beauté d'un mâle dominant. Cette aura qui l'avait fait fuir auparavant, la pressait vers lui maintenant. Elle essayait d'ailleurs de comprendre comment avait-elle eu la force de refuser sa proposition. Son cerveau avait été le principal commanditaire pour l'éloigner de ce ténébreux homme. Mais maintenant c'était son organe vitale qui se manifestait pour lui faire comprendre son erreur. Une guerre officielle était déclarée entre les deux camps, l'un était l'opposant, l'autre le défendeur.
Qui du cerveau ou du cœur allait gagner ?
Là, était toute la question...
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Fratelli siciliani_Tome I
Romantizm- Pourquoi vous me suivez, vous savez ça fait très psychopathe de suivre les femmes ? Finit-elle par dire le visage dirigé droit devant pour ne pas soutenir les caresses de ses iris noirs sur sa peau. - Peut-être parce que j'en ai envi ? - Au cas...